L'ère où les barrières n'existent plus !
En forme lundi, 20 déc. 2021. 09:21 jeudi, 12 déc. 2024. 12:52Ça me jette par terre ce genre de nouvelle.
Au grand jamais, on aurait pu voir un tel phénomène se produire jadis et il n’est pas nécessaire de remonter très loin dans le temps.
Courir un marathon à 91 ans !
Souvent, j’entends dire ici et là que dans l’ensemble, la vie a changé, que l’on est témoin de scènes qui n’étaient même pas réalistes il y a quelques années.
Je me souviens du comportement de mon père, de ma mère alors qu’ils avaient mon âge. Incroyable de constater l’énorme différence positive. On ramène souvent de la négation dans la vie, particulièrement depuis l’arrivée de cette maudite pandémie mais on se doit de lever la tête et de s’encourager.
L’exploit de Mathea Allansmith réalisé il y a quelques jours à peine démontre que la vie nous permet aujourd’hui de prolonger les possibilités pour réaliser des prouesses invraisemblables.
Il aura fallu 10 heures et 48 minutes à cette résidente de Kauai pour franchir le fil d’arrivée du marathon d’Honolulu et vous savez quoi ? La beauté de la chose est qu’elle ne s’en contente pas.
LE RECORD DU MONDE ?
Elle vise déjà à établir le record du monde car si elle revient en décembre 2022, elle deviendra la femme la plus âgée à avoir couru un marathon en devançant Harriette Thompson à 92 ans et 65 jours ainsi que Gladys Burrill, 92 ans et 19 jours.
Immédiatement, on est porté à raisonner qu’à cet âge, la santé est fragile mais pensez-y deux petites secondes. N’est-elle pas fragile à tous les âges ?
L’important est de pouvoir conserver une attitude ouverte tout en considérant les éléments importants qui nous permettront de vivre sainement, du mieux que l’on peut. Voilà ce qu’il faut retirer comme leçon de cette participation.
On réalise alors qu’elle a pris les moyens pour atteindre ce niveau exceptionnel de condition physique tout en ne perdant pas de vue que le facteur chance doit contribuer à cette réussite.
LE COMMENTAIRE DE TERRY GEHL
J’ai toujours cet exemple en tête de mon ami Terry Gehl qui lors de ces belles années, alors qu’il disposait du talent pour gagner des marathons, se disait impressionné de voir des gens courir pendant 4,5 ou 6 heures lors d’un marathon. « Personnellement, je ne serais pas capable », me confiait-il, bien sérieusement.
Ce commentaire peut paraître anodin mais il prend toute sa signification dans la relativité. On doit reconnaître que Mathea Allansmith a dû marcher lors de cette présence et considérant qu’elle l’a fait pendant près de onze heures, elle mérite toute notre admiration.
Je sais que cela peut sembler redondant mais pendant qu’elle participait au marathon, combien de personnes de son âge étaient assises sur des chaises dans les endroits où la plupart peinent à se lever de leur fauteuil !
Respect à vous, Mathea.
Aussi à lire : Le talent de Pierre, l'appui de Chantal !
Pour plus de contenu dans ce genre, abonnez-vous au groupe RDS | En Forme