On dit qu’il n’y a pas de fumée sans feu !

 

Faut-il croire absolument cette affirmation ? Je pense que la prudence s’avère toujours de mise car il existe des situations ou des cas qui pourraient porter à confusion.

 

L’histoire de l’ex-athlète et coach Alberto Salazar fait des vagues actuellement suite à la dernière décision qui vient d’être rendue.

 

Suspendu pour des allégations d’abus émotionnels et physiques chez certains athlètes lors de son séjour au Nike Oregon Project, cette histoire a eu l’effet d’une bombe dans le monde de l’athlétisme, particulièrement aux États-Unis.

 

Jusqu’à la sortie de cette manchette, la renommée de cet athlète élite était enviable. Champion des marathons de Boston et New York vers la fin des années 80, on se souviendra que cette nouvelle avait été publiée en janvier 2020. Salazar avait alors été suspendu temporairement. En juillet de la même année, elle devenait permanente.

 

Cette cause avait été portée en appel et il y a quelques jours, on annonçait par l’intermédiaire de la base de données SafeSport que le tout avait été rejeté.

 

 

UN AUTRE PROBLÈMES 1

 

Puis, comme si ça ne devenait pas suffisant, au début de 2021, dans une autre affaire, le tribunal arbitral du sport confirmait une suspension de quatre ans pour une série de violations liées au dopage avec les olympiens participants au projet Nike. D’ailleurs, quelque temps après, Nike décidait de fermer définitivement cette équipe de course à pied.

 

Pourtant, aucun ancien coureur dirigé par Salazar n’a été inculpé pour violation de dopage par la suite.

 

Dans ce genre de gros titre, il devient très difficile d’y aller avec exactitude car souvent, les personnes impliquées vont habituellement tout tenter pour se protéger et inventer des récits qui les aideront en ce sens.

 

Salazar aurait-il commis des erreurs ? C’est possible. A-t-on tout simplement voulu le tasser ? C’est également possible. Est-ce que l’on tente d’étouffer l’affaire ? On ne doit rien écarter.

 

 

UNE CONFIANCE ENTACHÉE

 

Ce qui est certain est que Salazar ne pourra plus jamais œuvrer pour des athlètes élites car la confiance des grandes compagnies ou des décideurs dans ce milieu a été sérieusement entachée.

 

S 3Lorsque l’on vous donne la responsabilité d’athlètes tels Mo Farah ou Galen Rupp pour ne nommer que ceux-là, c’est que l’on juge que votre philosophie peut les élever d’un cran vers la gloire. Cependant, si vous n’avez pas choisi les règles du jeu correctement, les conséquences deviennent désastreuses.

 

On a tous été surpris d’apprendre cette nouvelles et la dernière décision vient donner du poids aux interventions initiales des autorités.

 

Alberto Salazar pourrait avoir joué sa dernière carte.