La musique, cette dopamine de la course à pied !
En forme lundi, 23 nov. 2020. 08:46 dimanche, 15 déc. 2024. 05:44On me demande souvent si je cours en écoutant de la musique.
À mes débuts, j’ignorais totalement cet aspect, tellement j’étais concentré sur ma façon de courir. L’intérêt pour la musique est venu après plusieurs années, à partir du moment où j’ai senti que je contrôlais la situation.
Mais je me souviens tellement de cet ajout lors de mes entraînements et de mes courses. Je capotais tellement j’appréciais, au point tel qu’il n’était plus question d’abandonner ce privilège. La musique me motivait, je me sentais flotter dans les airs, propulsé, elle arrivait à me faire oublier la fatigue par moment.
La musique me permettait de quitter la terre direction ma bulle personnelle où je me sentais si bien. Au fil des années, j’ai dû modifier mes appareils, en commençant par le célèbre Walkman qui pesait une tonne et qu’il fallait tenir dans notre main, tellement il était lourd.
Puis, avec la technologie, les dispositifs se sont profilés de sorte qu’aujourd’hui, on ne les sent même plus, accrochés quelque part sur nous.
Mes goûts musicaux sont assez restreints. On parle de rock, les tounes qui m’ont fait vibrer lors de ma jeunesse, celles qui m’emportaient. Bien sûr, en tête de liste, ceux et celles qui me connaissent, ne seront pas étonnés de lire que le groupe Led Zeppelin y figure. Je n’arrive pas à me lasser d’écouter leurs créations qui arrivent à traverser les époques sans trop de difficulté, vous en conviendrez.
Mon 2e groupe est Rush, les Canadiens qui m’ont fait triper, particulièrement à cause de leur batteur, Neil Peart, considéré longtemps comme étant le meilleur au monde. Puis, grâce particulièrement à ma fille Marie-Ève, j’ai appris à découvrir Pearl Jam, un groupe avec lequel je suis resté accroc à la voix suprême d’Eddie Vedder, l’une des plus belles à mon avis.
À ce trio, vous pouvez ajouter Metallica, Judas Priest ainsi qu’Iron Maden. Pour le Québec, j’adore Michel Pagliaro que je considère le meilleur artiste que le Québec ait connu ainsi que Marjo. Mentions honorables pour Serge Fiori et Harmonium ainsi que Gerry Boulet avec Offenbach.
Plusieurs diront qu’ils préfèrent demeurer dans le calme pour permettre une certaine évasion, atteindre un degré de repos mental. Concernant la musique et la course à pied, je pense que l’on doit respecter les choix de chacun. Ne pas avoir besoin de cet ajout est compréhensible.
Personnellement, je ne peux plus la quitter car elle parvient à m’attirer vers une régularité pour les entraînements qui s’est littéralement transformée en une dépendance.
La musique parvient à adoucir les mœurs dit-on. J’y crois et si elle peut y arriver, elle parviendra à agrémenter la course à pied. Il faut prendre en considération que ce n’est pas dans toutes les disciplines que l’on a le privilège d’écouter de la musique en la pratiquant.
Et j’ajouterais que souvent, en écrivant mes textes, j’utilise la musique pour m’inspirer. Je pousse le son à la tolérance maximale pour mes oreilles et mes doigts défilent de façon fluide sur le clavier avec les idées qui se succèdent à un rythme effréné.
Dites-moi, êtes-vous un mordu de musique en courant ? Et quels sont vos choix ?
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