Par hasard, j’ai intercepté un article publié aux États-Unis, il y a quelques jours.

 

On parlait de la prouesse d’Angela Tortorice, un record Guinness. Elle venait de courir un 1000e marathon après avoir complété celui d’Irving au Texas.

 

À prime abord, je me suis dit que ça n’avait aucun sens. Pour cette coureuse âgée dans la cinquantaine, ce chiffre incroyable me faisait halluciner. Puis, je me disais qu’après tout, les limites existent pour être dépassées.

 

Toutefois, je me posais des questions. Sans rien enlever à l’exploit, je voulais simplement vérifier. Alors, je me suis rendu sur le site du marathon d’Irving, question de connaître le temps qu’elle avait pris pour franchir les 42 km.

 

7h11:29.

 

Un marathon au Pace du Bonheur me direz-vous. Très bien, je suis d’accord. Une nouvelle mode car elle a couru, marché, couru, marché du début jusqu’à la fin. Il y a quelques années, on ne voyait pas cette méthode. Je sais, les puristes, ils n’aiment pas. Ils trouvent que de tels résultats enlèvent du mérite àAngela ceux et celles qui vont courir le marathon, au moins sous les 5 heures.

 

 

129 DANS UNE ANNÉE

 

Or, comme vous le savez, il n’existe aucune règlementation qui interdit de courir un marathon en sept heures.

 

On écrit qu’elle a réalisé son premier marathon à San Antonio, il y a 25 ans mais c’est lorsque j’ai lu qu’elle avait traversé des périodes de 10, 20, 30, 50 et 129 marathons dans la même année que je me suis posé des questions.

 

Loin de là mon intention de lui enlever du mérite car elle les a vécu ces marathons. Elle a participé à des marathons dans les 50 états des États-Unis. Juste en 2011, elle a couru 71 marathons en 365 jours, soit la distance de 1860 milles, le périple entre Dallas et Québec !

 

On dit qu’elle est devenue accro au marathon rapidement ce qui explique le nombre incroyable qu’elle a accumulé.

 

 

LA FEMME ACTIVE

 

Le côté triste de son aventure est que son mari a été diagnostiqué de la sclérose en plaques, il y a quelques années. Depuis, en compagnie de l’entreprise pour laquelle elle travaille, TXU Energy, elle a réussi à amasser une somme de 165,000$ pour la recherche d’un médicament.

 

Au fil des années, force est d’admettre que la mentalité autour des marathons, a évolué, a changé. Les gens pensent différemment et il en est ainsi dansAngela 2 plusieurs domaines, vous en conviendrez. Je pense que ce qu’il faut retenir est l’exemple de la femme active qu’elle projette.

 

À sa façon, Angela y retrouve le bonheur, tout comme celle ou celui qui va conclure son marathon sous les trois heures. On parle de perception et dans les années 2000, la porte pour les changements est béante.

 

À vous d’en profiter.

 

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