Poursuivre ses études en médecine jusqu’à l’âge de 35 ans, ça parle.

 

Voilà une démarche qui démontre la persévérance et la discipline de David Massicotte-Azarniouch. Parions que la course à pied l’a grandement aidé dans son cheminement.

 

Né à Montréal le 6 juillet 1986 d’une mère québécoise et d’un père d’origine iranienne qui est arrivé au Québec dans la jeune trentaine, David termine 15 ans d’études universitaires en néphrologie et amorcera une carrière à l’hôpital d’Ottawa, affilié à l’université de l’endroit.

 

Après avoir suivi des cours à l’université de Montréal, l’université McGill, une spécialité dans l’état de la Caroline aux États-Unis, il dispose aujourd’hui d’une spécialisation pour les maladies auto-immunes et tout ce qui entoure les transplantations au niveau des reins. Par le fait même, il est devenu l’un desDavid 1 grands connaisseurs en la matière.

 

« Il faut aimer ce que l’on fait et vouloir apprendre. Pour moi, ça n’a jamais été vraiment difficile. J’étais guidé par une passion. Plus on progresse en médecine, plus on s’aperçoit que c’est devenu complexe dans le traitement. Je voulais offrir la possibilité de transplantations d’organes et être en mesure d’apporter une solution aux problèmes que peuvent susciter de telles opérations. Voilà ce qui m’a inspiré durant toutes ces années. »

 

À 16-17 ans, David s’adonnait aux arts martiaux. Il adorait. Une dislocation à une épaule et des ennuis récurrents ont provoqué un changement d’orientation obligatoire au niveau de la pratique du sport. Pour compenser, il lui fallait trouver une discipline qui ne devait pas causer un stress au niveau des épaules. Doté d’un physique idéal pour la course à pied, 5’10, 145 lb, cette option devenait logique.

 

 

SIX FOIS À BOSTON

 

« J’ai pris goût à courir avec le temps. Un sport simple, peu compliqué où je retrouvais un énorme sentiment de satisfaction, d’accomplissement. Je pouvais voir mon amélioration et cet aspect me captivait. » Pourtant, après la réalisation de son premier demi-marathon, il se demandait sérieusement comment il allait réussir à courir 42 km.

 

Lorsque l’on regarde ses résultats, on comprend qu’il s’est agréablement bien ajusté. De 2016 à 2021, il a couru 15 marathons dont Boston à six reprises, Montréal, cinq fois, DavidOttawa à deux occasions, Gatineau et un autre en Virginie. Il participera d’ailleurs à son 7e marathon de Boston le 18 avril prochain suivit du marathon d’Ottawa en mai.

 

Réussir à se classer pour Boston à cet âge, inutile de dire que David est un excellent coureur. D’ailleurs, son meilleur temps est de 2h47 obtenu l’an dernier.

 

Au cours des dernières années, il a commencé à apprécier le côté social de la course à pied en se joignant à des groupes, lui qui optait pour la solitude auparavant. « Courir fait maintenant partie de ma vie tout comme manger. J’ai appris à pousser mes limites, à viser plus haut et je refuse de me comparer aux autres. »

 

 

JE RELÂCHE MON STRESS

 

Il faut remonter à son 2e marathon pour retrouver sa plus grande fierté à la course à pied. « Il faisait une chaleur suffocante à Montréal. Plusieurs hospitalisations et des décès étaient survenus. Je me souviens de l’effort que j’avais dû faire pour réussir à franchir la ligne d’arrivée au stade Olympique. J’ai tellement souffert, de loin l’épreuve la plus exigeante de ma vie. J’avoue que j’ai franchi mes limites lors de cette journée. Ce fut un réel dépassement. »

 

David avait réussi un chrono de 3h35.

 

« La course est une question de bien-être pour moi. Le feeling que je peux ressentir après chaque entraînement, chaque course est incomparable. Je relâche mon stress quand j’enfile mes souliers, je laisse mes penséesDavid 4 filer librement, comme une sorte de méditation. La course, c’est personnel.»

                                                            

David dit qu’il prendra les moyens qui lui permettront de courir jusqu’à 70-80 ans.

 

Célibataire, pas d’enfant, une copine, il habite seul et ressent le besoin de conserver une certaine liberté qui lui permet de courir, faire du vélo, jouer au tennis, etc. « Je me trouve bien ainsi ».

 

Un gars intelligent, une belle personnalité, un spécialiste hors du commun en médecine, David donne un bel exemple aux personnes qui l’entourent.

 

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