Les Alouettes ont bien failli causer toute une surprise hier.

Malheureusement, encore une fois, ils sont sortis du match bredouilles. Certains diront que le ballon ne roulait pas pour les Alouettes hier. Mon point de vue est que leurs malchances sont souvent survenues après que l'un de leurs joueurs n'ait pas réussi à réaliser un jeu que les joueurs d'équipes gagnantes réussissent.

Le tout a commencé par un placement de 33 verges raté par Anthony Fera au premier quart. Un point au lieu de trois.

Alouettes 17 - Tiger-Cats 20

Par la suite, B.J. Cunningham, qui aurait dû être en mesure de capter une passe en plein milieu du terrain qui aurait mis Montréal en position de placement. Au lieu de ça, le ballon rebondit dans les mains d’Emanuel Davis qui réussit l'interception. Avec un pointage de 9-8 au milieu du deuxième quart, les Alouettes ont laissé au moins trois points filer.

Puis, Nick Shortill qui redonne le ballon à Hamilton à cause d'une pénalité pour être entré en contact avec le botteur. Les Ticats poursuivent leur séquence et marquent trois points qu’on n’aurait jamais dû donner.

Sur la séquence suivante, Nick Lewis échappe le ballon à la ligne de 35 des Moineaux. Les Ticats marquent trois points de plus. Un cadeau.

Ensuite, B.J. Cunningham échappe le ballon au 35 des Ticats. Les Alouettes laissent au minimum un autre trois points sur le terrain.

Aussi, sur la séquence en attaque suivante de Hamilton, le demi de coin recrue des Alouettes Raymon Taylor échappe une interception directement dans ses mains. Cela permet au botteur des Ticats de s'amener sur le terrain et de réussir un botté pour ajouter trois points alors que les Alouettes auraient dû reprendre le ballon.

Le dernier clou dans le cercueil que les Alouettes s'étaient eux-mêmes fabriqué est venu à 7:48 du quatrième quart lorsque le receveur numéro un Duron Carter a choisi de sauter inutilement et d'échapper une passe parfaite de Rakeem Cato qui aurait placé les Alouettes au 45 des Ticats, ce qui leur aurait conféré un premier jeu.Un autre trois point laissé sur le terrain.

Si on fait le compte, ce sont sept erreurs non provoquées. Deux échappés sur des attrapés faciles, une interception directement dans les mains, deux échappés, une pénalité stupide et un placement de routine. Cela fait aussi au total un différentiel de 20 points dansun match perdu par trois points... Pas compliqué de comprendre que ces sept jeux ont coûté le match aux Alouettes.

Tout ça pour dire que Montréal ne sait tout simplement pas comment gagner.

On a blâmé Jim Popp , avec raison. On a blâmé Anthony Calvillo et Kevin Glenn aussi avec raison. Force est d'admettre qu'aucun des trois n'a échappé de ballon, manqué des interceptions faciles, pris une pénalité stupide ou raté des bottés hier.

Cela nous prouve quemême avec le meilleur entraîneur-chef, le meilleur coordonnateur à l'attaque et le meilleur quart, si tes joueurs ne font pas les jeux de routine et qu’ils multiplient plutôt les erreurs non provoquées par l'adversaire comme cela a été le cas vendredi, tu ne gagneras jamais.

J'espère que tout le monde dans cette équipe va faire un examen de conscience pendant la pause, parce qu'hier, ils ont manqué toute une opportunité, et ce, par leur propre faute.