Boldin et Ward au coeur de l'action
Football mardi, 27 janv. 2009. 17:10 samedi, 14 déc. 2024. 20:02
En cette journée des médias, je m'attarderai à Anquan Boldin et Hines Ward, deux receveurs et adversaires qui ont été très sollicités.
Évidemment, le receveur des Cards a dû répondre à de nombreuses questions puisqu'il a piqué une colère à son coordonnateur offensif Todd Haley lors du dernier match contre les Eagles de Philadelphie.
Cet incident a retenu l'attention surtout qu'il a rapidement quitté le terrain sans participer aux célébrations. Il s'est également sauvé en vitesse du vestiaire de son équipe par la porte arrière ce qui a soulevé beaucoup de controverse.
Boldin a probablement été bombardé par plusieurs questions à ce sujet. Cet athlète est un fier compétiteur et il a réussi tout un exploit en revenant au jeu cette saison après avoir encaissé un plaqué dévastateur d'Eric Smith des Jets de New York.
Il porte maintenant plusieurs plaques de métal dans son visage qui a été reconstruit. C'est donc indéniable, Boldin est courageux et endurant en plus d'être un fier compétiteur.
Par contre, c'était dommage qu'il réagisse ainsi alors que les Cards se retrouvaient probablement dans la séquence offensive la plus importante de l'histoire de la concession. Il se lamentait de ne pas être sur le terrain alors que cette équipe n'a jamais atteint le Super Bowl
D'abord, il faut savoir que tous les joueurs offensifs (receveurs et porteurs de ballon) veulent se retrouver sur le terrain et ils souhaitent toujours toucher au ballon.
C'est simple, ça semble faire partie de l'ADN d'un receveur de passes. Ils désirent être la vedette en effectuant le gros jeu et en captant plusieurs ballons. J'avoue que tant qu'à miser sur des receveurs, je souhaite qu'ils soient autant affamés.
Sauf que le contexte de Boldin est particulier car il revenait d'une blessure à une cuisse et je présume que les entraîneurs l'ont observé durant la partie. Probablement qu'un adjoint a été mandaté de l'avoir à l'œil pour savoir s'il est rapide et explosif. Le constat était peut-être qu'il n'était pas à 100% ce qui explique peut-être pourquoi il n'était pas sur le terrain au quatrième quart.
Ceci dit, je comprends Boldin et sa frustration. C'est normal qu'il souhaite être impliqué dans cette série cruciale. Mais ce n'était pas l'endroit et surtout pas le moment pour chialer.
Le bouillant receveur des Cards a expliqué qu'il cherchait à obtenir des explications pourquoi il n'était pas sur le terrain. Mais un instant, le dernier souci de l'entraîneur demeure d'expliquer à un joueur pourquoi il se retrouve sur les lignes de côté. Il doit réfléchir à ses jeux et même planifier deux à trois jeux l'avance pour préparer toutes les éventualités.
Voilà pourquoi je trouve dommage d'assister à une telle réaction. Malgré tout, je décèle quelques aspects intéressants dans cette scène embarrassante pour Boldin. Si on ajoute ce facteur à toute l'attention que les Steelers accorderont au receveur étoile Larry Fitzgerald, voilà deux éléments qui l'aideront peut-être à connaître un gros match.
Boldin voudra prouver qu'il est l'homme de la situation. Il sera avantagé si les Steelers accordent une double-protection à Fitzgerald. Tout ça pourrait lui permettre d'avoir le dernier sourire à la fin du match. Cette histoire ressemble à un scénario qui pourrait l'aider à s'illustrer.
Et le pauvre Todd Haley dans tout ça? Il s'en tire très bien puisque sa réaction envers un joueur vedette a fait en sorte que son nom commence à circuler pour devenir le nouvel entraîneur-chef des Chiefs de Kansas City. C'est une grosse rumeur qui se tient puisque Scott Pioli, le nouveau directeur général des Chiefs, est le beau-fils de Bill Parcells. Pioli a marié la fille de Parcells et Haley occupait le poste d'entraîneur des receveurs pour Parcells quand il dirigeait les Cowboys de Dallas.
Les rumeurs prétendent que si les Chiefs n'ont rien annoncé encore, c'est car leur candidat est occupé!
À la blague, il faut ajouter qu'une telle crise n'avait rien de nouveau pour Haley. En fait, il avait même beaucoup de pratique dans ce domaine ayant été entraîneur du champion des prises de bec : Terrell Owens.
L'immense impact de Hines Ward
Étant donné qu'il se remet d'une blessure à un genou, Hines Ward sera aussi très en demande par les journalistes.
Ward n'est pas un receveur typique, il produit un impact colossal sur son équipe que je tenterai d'expliquer. Premièrement, il est un receveur et le receveur préféré de Ben Roethlisberger. Ward s'avère souvent la cible pour gagner les troisièmes essais cruciaux. Big Ben se tourne aussi très souvent de son côté quand il éprouve des ennuis.
Mais au-delà de tout ça, il est tough! Ça peut sembler étrange, mais sa marque de commerce demeure sa robustesse ce qui est très rare pour un receveur.
Ward représente très bien la ville de Pittsburgh et il donne le ton à toute l'équipe. Ce fait démontre bien à quel point les Steelers forment une équipe robuste. Et non, ce ne sont pas les secondeurs ou les joueurs de ligne ni même un porteur de ballon physique, mais plutôt un receveur qui part le bal.
Le vétéran receveur ne se gêne pas pour frapper tout ce qui bouge, effectuer des blocs percutants et démolir quelques joueurs adverses. Tout ça produit un effet incroyable sur ses coéquipiers. Premièrement, les autres receveurs ne veulent pas avoir l'air de peureux. Deuxièmement, les gros bonhommes veulent en faire davantage car ils ne veulent pas se faire damer le pion par lui, un receveur!
Son impact est énorme et il avait d'ailleurs été le joueur par excellence lors de la victoire au Super Bowl contre les Seahawks en 2005.
En général, les amateurs voient surtout ses attrapés, ses blocs et son sourire fendant. Il me fait un peu penser à un Dale Hunter du football; tu l'adores quand il est dans ton équipe, mais tu le détestes comme adversaire car il est reconnu pour être un peu salaud.
Quand on songe aux grands receveurs des Steelers, les noms de Lynn Swann et John Stallworth à l'époque de Terry Bradshaw avec les attrapés spectaculaires et les bombes nous viennent en tête. Mais mine de rien, Ward possède le record d'équipe pour les verges aériennes!
Ward intimide les demis défensifs et je suis certain que ces derniers détestent aussi jouer contre Roethlisberger parce que la majorité des puissants blocs du receveur surviennent quand son quart tricote sur le terrain et que tous les joueurs se promènent partout.
Lorsque Ward n'est pas le receveur visé, il en profite pour faire des blocs de côté ce qui lui fait grandement plaisir.
Aucun doute, sa présence ajoute une dimension et les demis devront avoir une vision périphérique extraordinaire.
Le facteur expérience
Cette semaine, nous allons entendre parler de nombreuses statistiques, mais il ne faut pas en oublier une très importante : le nombre de joueurs qui ont déjà participé au Super Bowl. Dans cette catégorie, les Steelers ont un net avantage avec 20 contre cinq pour les Cards.
Mais la bonne nouvelle pour les Cards demeure que l'entraîneur-chef Ken Whisenhunt et le quart-arrière Kurt Warner se retrouvent parmi eux. Whisenhunt a gagné les grands honneurs avec les Steelers en 2005 et Warner compte deux présences au championnat de la NFL.
Leur expérience aidera grandement la cause des Cards. D'un autre côté, cette statistique prend le bord lorsque la partie commence. Mais cet élément aide pour négocier avec tout ce qui entoure et précède le match.
L'expérience aide à gérer toutes les distractions de la semaine et surtout celles de la journée du match. Ce jour crucial devient le plus difficile pour ceux qui n'ont jamais connu ce contexte.
Rares sont les joueurs qui apprécient manger beaucoup la journée d'une partie. Les gars prendront un déjeuner et ils ne veulent pas se bourrer.
Ensuite, la période d'échauffement joue un rôle clé pour cette rencontre. Normalement, les joueurs doivent patienter de 20 à 25 minutes entre l'échauffement et le match. Mais le scénario est différent pour le Super Bowl et ils devront attendre pendant une heure en raison des célébrations.
Ça devient essentiel de bien gérer toute cette excitation qui s'installe. Il faut savoir que durant l'échauffement du Super Bowl, les joueurs qui n'ont jamais vécu ça sont excités, énervés et gonflés à blocs! Ils cherchent leur famille et leurs partisans dans les gradins et ils crient des bêtises à leurs adversaires. L'intensité est au sommet, les joueurs ont chaud et ils brûlent leur énergie sans le savoir.
C'est fréquent de voir des gars qui sont épuisés avant le match. Le phénomène est plus répandu en deuxième demie alors que déshydratation et crampes sont au rendez-vous. Il s'avère donc primordial d'y aller avec un effort dosé à l'entraînement.
Les joueurs qui ont déjà vécu l'ivresse du Super Bowl peuvent calmer les ardeurs de leurs coéquipiers. Ils peuvent leur suggérer de manger un peu plus car la journée est plus longue. Ils peuvent aussi leur conseiller d'aller voir le physiothérapeute pour prendre un sac de soluté afin de se réhydrater.
Le cas le plus probant des joueurs qui ont échoué à ce chapitre demeure Donovan McNabb qui a flanché au quatrième quart pour les Eagles en 2004.
Bref, il ne faut pas sous-estimer cet aspect et il ne faut pas tomber dans le panneau des médias en déclarant quelque chose qui se retrouvera sur le tableau dans le vestiaire de l'autre formation.
Sur ce point, l'avantage appartient aux Steelers. Les Cards voudront éviter à tout prix que cet élément revienne les hanter en fin de rencontre.
*Propos recueillis par Éric Leblanc
Évidemment, le receveur des Cards a dû répondre à de nombreuses questions puisqu'il a piqué une colère à son coordonnateur offensif Todd Haley lors du dernier match contre les Eagles de Philadelphie.
Cet incident a retenu l'attention surtout qu'il a rapidement quitté le terrain sans participer aux célébrations. Il s'est également sauvé en vitesse du vestiaire de son équipe par la porte arrière ce qui a soulevé beaucoup de controverse.
Boldin a probablement été bombardé par plusieurs questions à ce sujet. Cet athlète est un fier compétiteur et il a réussi tout un exploit en revenant au jeu cette saison après avoir encaissé un plaqué dévastateur d'Eric Smith des Jets de New York.
Il porte maintenant plusieurs plaques de métal dans son visage qui a été reconstruit. C'est donc indéniable, Boldin est courageux et endurant en plus d'être un fier compétiteur.
Par contre, c'était dommage qu'il réagisse ainsi alors que les Cards se retrouvaient probablement dans la séquence offensive la plus importante de l'histoire de la concession. Il se lamentait de ne pas être sur le terrain alors que cette équipe n'a jamais atteint le Super Bowl
D'abord, il faut savoir que tous les joueurs offensifs (receveurs et porteurs de ballon) veulent se retrouver sur le terrain et ils souhaitent toujours toucher au ballon.
C'est simple, ça semble faire partie de l'ADN d'un receveur de passes. Ils désirent être la vedette en effectuant le gros jeu et en captant plusieurs ballons. J'avoue que tant qu'à miser sur des receveurs, je souhaite qu'ils soient autant affamés.
Sauf que le contexte de Boldin est particulier car il revenait d'une blessure à une cuisse et je présume que les entraîneurs l'ont observé durant la partie. Probablement qu'un adjoint a été mandaté de l'avoir à l'œil pour savoir s'il est rapide et explosif. Le constat était peut-être qu'il n'était pas à 100% ce qui explique peut-être pourquoi il n'était pas sur le terrain au quatrième quart.
Ceci dit, je comprends Boldin et sa frustration. C'est normal qu'il souhaite être impliqué dans cette série cruciale. Mais ce n'était pas l'endroit et surtout pas le moment pour chialer.
Le bouillant receveur des Cards a expliqué qu'il cherchait à obtenir des explications pourquoi il n'était pas sur le terrain. Mais un instant, le dernier souci de l'entraîneur demeure d'expliquer à un joueur pourquoi il se retrouve sur les lignes de côté. Il doit réfléchir à ses jeux et même planifier deux à trois jeux l'avance pour préparer toutes les éventualités.
Voilà pourquoi je trouve dommage d'assister à une telle réaction. Malgré tout, je décèle quelques aspects intéressants dans cette scène embarrassante pour Boldin. Si on ajoute ce facteur à toute l'attention que les Steelers accorderont au receveur étoile Larry Fitzgerald, voilà deux éléments qui l'aideront peut-être à connaître un gros match.
Boldin voudra prouver qu'il est l'homme de la situation. Il sera avantagé si les Steelers accordent une double-protection à Fitzgerald. Tout ça pourrait lui permettre d'avoir le dernier sourire à la fin du match. Cette histoire ressemble à un scénario qui pourrait l'aider à s'illustrer.
Et le pauvre Todd Haley dans tout ça? Il s'en tire très bien puisque sa réaction envers un joueur vedette a fait en sorte que son nom commence à circuler pour devenir le nouvel entraîneur-chef des Chiefs de Kansas City. C'est une grosse rumeur qui se tient puisque Scott Pioli, le nouveau directeur général des Chiefs, est le beau-fils de Bill Parcells. Pioli a marié la fille de Parcells et Haley occupait le poste d'entraîneur des receveurs pour Parcells quand il dirigeait les Cowboys de Dallas.
Les rumeurs prétendent que si les Chiefs n'ont rien annoncé encore, c'est car leur candidat est occupé!
À la blague, il faut ajouter qu'une telle crise n'avait rien de nouveau pour Haley. En fait, il avait même beaucoup de pratique dans ce domaine ayant été entraîneur du champion des prises de bec : Terrell Owens.
L'immense impact de Hines Ward
Étant donné qu'il se remet d'une blessure à un genou, Hines Ward sera aussi très en demande par les journalistes.
Ward n'est pas un receveur typique, il produit un impact colossal sur son équipe que je tenterai d'expliquer. Premièrement, il est un receveur et le receveur préféré de Ben Roethlisberger. Ward s'avère souvent la cible pour gagner les troisièmes essais cruciaux. Big Ben se tourne aussi très souvent de son côté quand il éprouve des ennuis.
Mais au-delà de tout ça, il est tough! Ça peut sembler étrange, mais sa marque de commerce demeure sa robustesse ce qui est très rare pour un receveur.
Ward représente très bien la ville de Pittsburgh et il donne le ton à toute l'équipe. Ce fait démontre bien à quel point les Steelers forment une équipe robuste. Et non, ce ne sont pas les secondeurs ou les joueurs de ligne ni même un porteur de ballon physique, mais plutôt un receveur qui part le bal.
Le vétéran receveur ne se gêne pas pour frapper tout ce qui bouge, effectuer des blocs percutants et démolir quelques joueurs adverses. Tout ça produit un effet incroyable sur ses coéquipiers. Premièrement, les autres receveurs ne veulent pas avoir l'air de peureux. Deuxièmement, les gros bonhommes veulent en faire davantage car ils ne veulent pas se faire damer le pion par lui, un receveur!
Son impact est énorme et il avait d'ailleurs été le joueur par excellence lors de la victoire au Super Bowl contre les Seahawks en 2005.
En général, les amateurs voient surtout ses attrapés, ses blocs et son sourire fendant. Il me fait un peu penser à un Dale Hunter du football; tu l'adores quand il est dans ton équipe, mais tu le détestes comme adversaire car il est reconnu pour être un peu salaud.
Quand on songe aux grands receveurs des Steelers, les noms de Lynn Swann et John Stallworth à l'époque de Terry Bradshaw avec les attrapés spectaculaires et les bombes nous viennent en tête. Mais mine de rien, Ward possède le record d'équipe pour les verges aériennes!
Ward intimide les demis défensifs et je suis certain que ces derniers détestent aussi jouer contre Roethlisberger parce que la majorité des puissants blocs du receveur surviennent quand son quart tricote sur le terrain et que tous les joueurs se promènent partout.
Lorsque Ward n'est pas le receveur visé, il en profite pour faire des blocs de côté ce qui lui fait grandement plaisir.
Aucun doute, sa présence ajoute une dimension et les demis devront avoir une vision périphérique extraordinaire.
Le facteur expérience
Cette semaine, nous allons entendre parler de nombreuses statistiques, mais il ne faut pas en oublier une très importante : le nombre de joueurs qui ont déjà participé au Super Bowl. Dans cette catégorie, les Steelers ont un net avantage avec 20 contre cinq pour les Cards.
Mais la bonne nouvelle pour les Cards demeure que l'entraîneur-chef Ken Whisenhunt et le quart-arrière Kurt Warner se retrouvent parmi eux. Whisenhunt a gagné les grands honneurs avec les Steelers en 2005 et Warner compte deux présences au championnat de la NFL.
Leur expérience aidera grandement la cause des Cards. D'un autre côté, cette statistique prend le bord lorsque la partie commence. Mais cet élément aide pour négocier avec tout ce qui entoure et précède le match.
L'expérience aide à gérer toutes les distractions de la semaine et surtout celles de la journée du match. Ce jour crucial devient le plus difficile pour ceux qui n'ont jamais connu ce contexte.
Rares sont les joueurs qui apprécient manger beaucoup la journée d'une partie. Les gars prendront un déjeuner et ils ne veulent pas se bourrer.
Ensuite, la période d'échauffement joue un rôle clé pour cette rencontre. Normalement, les joueurs doivent patienter de 20 à 25 minutes entre l'échauffement et le match. Mais le scénario est différent pour le Super Bowl et ils devront attendre pendant une heure en raison des célébrations.
Ça devient essentiel de bien gérer toute cette excitation qui s'installe. Il faut savoir que durant l'échauffement du Super Bowl, les joueurs qui n'ont jamais vécu ça sont excités, énervés et gonflés à blocs! Ils cherchent leur famille et leurs partisans dans les gradins et ils crient des bêtises à leurs adversaires. L'intensité est au sommet, les joueurs ont chaud et ils brûlent leur énergie sans le savoir.
C'est fréquent de voir des gars qui sont épuisés avant le match. Le phénomène est plus répandu en deuxième demie alors que déshydratation et crampes sont au rendez-vous. Il s'avère donc primordial d'y aller avec un effort dosé à l'entraînement.
Les joueurs qui ont déjà vécu l'ivresse du Super Bowl peuvent calmer les ardeurs de leurs coéquipiers. Ils peuvent leur suggérer de manger un peu plus car la journée est plus longue. Ils peuvent aussi leur conseiller d'aller voir le physiothérapeute pour prendre un sac de soluté afin de se réhydrater.
Le cas le plus probant des joueurs qui ont échoué à ce chapitre demeure Donovan McNabb qui a flanché au quatrième quart pour les Eagles en 2004.
Bref, il ne faut pas sous-estimer cet aspect et il ne faut pas tomber dans le panneau des médias en déclarant quelque chose qui se retrouvera sur le tableau dans le vestiaire de l'autre formation.
Sur ce point, l'avantage appartient aux Steelers. Les Cards voudront éviter à tout prix que cet élément revienne les hanter en fin de rencontre.
*Propos recueillis par Éric Leblanc