Chapeau aux Stampeders
Football vendredi, 25 août 2006. 21:15 dimanche, 15 déc. 2024. 12:58
Les Alouettes ont subi une troisième défaite consécutive, mais il faut d'abord et avant tout rendre hommage aux Stampeders de Calgary. Les Montréalais ont mal paru, mais les Stampeders ont réellement bien joué.
Tom Higgins a utilisé tout son personnel alors que cinq porteurs de ballon ont effectué des courses et que sept joueurs différents ont capté des passes. Tout le monde a touché au ballon, et ce, de façon différente. Montréal a été particulièrement étourdi par le jeu des Stampeders.
Les jeux renversés de Calgary ont eu pour effet de contrer l'agressivité des Alouettes, dont les joueurs ont toujours hâte d'aller effectuer le plaqué. Visiblement, les joueurs montréalais ont pratiquement toujours mordu à la première feinte, ce qui eu pour conséquence de déstabiliser complètement la défensive. La ligne tertiaire des Alouettes a également joué de façon molle en ratant plusieurs plaqués.
Henry Burris en contrôle de la situation
Henry Burris a encore une fois été impressionnant. Il faut dire que ce dernier à définitivement le numéro des Alouettes. En début de partie, il s'est fait frapper solidement au niveau des genoux par Ed Phillion, sans toutefois en garder de séquelles. Il a été en mesure d'oublier cet événement et c'est tout à son honneur. Burris est sorti de sa zone de protection à de nombreuses reprises pour éviter la pression avant d'effectuer des passes précises. Il a d'ailleurs démontré la très grande puissance de son bras, un des meilleurs de la Ligue canadienne de football.
Il faut souligner aussi que le front défensif des Stampeders a disputé tout un match. Beaucoup de jeux en croisé et de feintes qui ont mélangé les Alouettes. Les permutations de position ont également compliqué énormément la tâche de la ligne offensive des Alouettes.
Des problèmes de protection au niveau de ligne offensive s'en sont suivis en raison du jeu du front défensif des Stampeders. Robert Edwards a également mal paru à quelques reprises en étant incapable d'assumer son rôle de sixième joueur de ligne. Il y avait beaucoup de confusion entre le porteur de ballon des Alouettes et la ligne offensive.
Calgary ne semblait nullement intimidé face aux Alouettes. Les Stampeders étaient d'ailleurs la dernière équipe à avoir vaincu les Montréalais à domicile. Ils ont été capables de construire autour de cela pour se donner confiance.
Des moments difficiles pour l'attaque montréalaise
Si Edwards n'a effectué que huit courses lors de la rencontre de jeudi, c'est que ce dernier et la ligne à l'attaque n'ont pas été en mesure de trouver la solution pour contrer l'efficacité du front défensif des Stampeders.
Voyant que le jeu au sol ne s'avérait pas une option valable, Anthony Calvillo n'a pas eu le choix d'opter pour la passe.
Dans un deuxième temps, les Alouettes ont joué du football de rattrapage lors de la deuxième demie, ce qui limite de beaucoup l'utilisation du jeu au sol.
Il faut dire qu'il y a un certain malaise qui s'est installé au sein de la formation montréalaise. Anthony Calvillo joue sur les talons, son jeu de pieds est mauvais et ses passes son imprécises. C'est même rendu compliqué pour lui de remettre le ballon à son porteur de ballon.
Dans le cas de Calvillo, c'est rendu le moment de lui venir en aide. Il faut lui proposer des stratégies ou encore le forcer à utiliser des jeux à un certain moment. Il n'y a absolument rien qui empêche l'entraîneur de dialoguer avec son quart-arrière et de le challenger. Le langage corporel de Calvillo est très mauvais pour le moment et prendre le temps de parler avec lui serait le meilleur moyen de lui redonner confiance.
Les Alouettes ont intérêt à gagner la semaine prochaine contre les Lions de la Colombie-Britannique, car en cas de défaite ils devront répondre à beaucoup de questions puisqu'ils bénéficieront d'une semaine de congé par la suite. Montréal pourrait subir une quatrième défaite consécutive, ce qui n'est jamais encore arrivé depuis que Don Matthews est à la barre de l'équipe.
*Propos recueillis par RDS.ca
Tom Higgins a utilisé tout son personnel alors que cinq porteurs de ballon ont effectué des courses et que sept joueurs différents ont capté des passes. Tout le monde a touché au ballon, et ce, de façon différente. Montréal a été particulièrement étourdi par le jeu des Stampeders.
Les jeux renversés de Calgary ont eu pour effet de contrer l'agressivité des Alouettes, dont les joueurs ont toujours hâte d'aller effectuer le plaqué. Visiblement, les joueurs montréalais ont pratiquement toujours mordu à la première feinte, ce qui eu pour conséquence de déstabiliser complètement la défensive. La ligne tertiaire des Alouettes a également joué de façon molle en ratant plusieurs plaqués.
Henry Burris en contrôle de la situation
Henry Burris a encore une fois été impressionnant. Il faut dire que ce dernier à définitivement le numéro des Alouettes. En début de partie, il s'est fait frapper solidement au niveau des genoux par Ed Phillion, sans toutefois en garder de séquelles. Il a été en mesure d'oublier cet événement et c'est tout à son honneur. Burris est sorti de sa zone de protection à de nombreuses reprises pour éviter la pression avant d'effectuer des passes précises. Il a d'ailleurs démontré la très grande puissance de son bras, un des meilleurs de la Ligue canadienne de football.
Il faut souligner aussi que le front défensif des Stampeders a disputé tout un match. Beaucoup de jeux en croisé et de feintes qui ont mélangé les Alouettes. Les permutations de position ont également compliqué énormément la tâche de la ligne offensive des Alouettes.
Des problèmes de protection au niveau de ligne offensive s'en sont suivis en raison du jeu du front défensif des Stampeders. Robert Edwards a également mal paru à quelques reprises en étant incapable d'assumer son rôle de sixième joueur de ligne. Il y avait beaucoup de confusion entre le porteur de ballon des Alouettes et la ligne offensive.
Calgary ne semblait nullement intimidé face aux Alouettes. Les Stampeders étaient d'ailleurs la dernière équipe à avoir vaincu les Montréalais à domicile. Ils ont été capables de construire autour de cela pour se donner confiance.
Des moments difficiles pour l'attaque montréalaise
Si Edwards n'a effectué que huit courses lors de la rencontre de jeudi, c'est que ce dernier et la ligne à l'attaque n'ont pas été en mesure de trouver la solution pour contrer l'efficacité du front défensif des Stampeders.
Voyant que le jeu au sol ne s'avérait pas une option valable, Anthony Calvillo n'a pas eu le choix d'opter pour la passe.
Dans un deuxième temps, les Alouettes ont joué du football de rattrapage lors de la deuxième demie, ce qui limite de beaucoup l'utilisation du jeu au sol.
Il faut dire qu'il y a un certain malaise qui s'est installé au sein de la formation montréalaise. Anthony Calvillo joue sur les talons, son jeu de pieds est mauvais et ses passes son imprécises. C'est même rendu compliqué pour lui de remettre le ballon à son porteur de ballon.
Dans le cas de Calvillo, c'est rendu le moment de lui venir en aide. Il faut lui proposer des stratégies ou encore le forcer à utiliser des jeux à un certain moment. Il n'y a absolument rien qui empêche l'entraîneur de dialoguer avec son quart-arrière et de le challenger. Le langage corporel de Calvillo est très mauvais pour le moment et prendre le temps de parler avec lui serait le meilleur moyen de lui redonner confiance.
Les Alouettes ont intérêt à gagner la semaine prochaine contre les Lions de la Colombie-Britannique, car en cas de défaite ils devront répondre à beaucoup de questions puisqu'ils bénéficieront d'une semaine de congé par la suite. Montréal pourrait subir une quatrième défaite consécutive, ce qui n'est jamais encore arrivé depuis que Don Matthews est à la barre de l'équipe.
*Propos recueillis par RDS.ca