Duval doit contrôler ses émotions
Football vendredi, 3 août 2007. 19:23 jeudi, 12 déc. 2024. 15:08
Contre les Argonauts de Toronto jeudi, les Alouettes ont prouvé une fois de plus qu'ils n'avaient pas l'instinct du tueur. Le match n'aurait jamais dû aller en prolongation. Puis, le botteur Damon Duval doit apprendre à contrôler ses émotions, pour le bien de l'équipe.
Ce match aurait dû être hors de la portée des Argos depuis longtemps. Les Alouettes ont eu possession du ballon pendant 40 minutes mais en bout de ligne, c'était l'égalité après 60 minutes. La défensive montréalaise a fait du bon boulot avec quatre interceptions, dont trois en deuxième demie. Mais c'est l'attaque qui n'a rien généré dans la deuxième moitié du match. Les Alouettes n'ont marqué aucun point dans les deux derniers quarts et lors de la partie précédente, encore contre Toronto, les hommes de Jim Popp n'avaient marqué que deux maigres points en deuxième demie.
Pour espérer connaître du succès, l'équipe se doit absolument de trouver le moyen d'être plus constant.
Damon Duval doit se ressaisir
Le botteur Damon Duval a été expulsé du match et ce, pour une deuxième fois en carrière et les deux fois contre les Argos. Toronto voulait le déranger et a visiblement réussi en le frappant solidement. C'est le cas classique d'un gars frustré qui venait de voir l'une de ses tentatives de placement se transformer en un majeur sur 129 verges. En plus, il se faisait varloper physiquement. En fait, Duval a sauté sa coche mais il ne doit pas être surpris de ce traitement que lui sert les Argonauts.
Duval veut se mettre le nez dans l'action, il doit donc s'attendre à subir les représailles. Il doit être capable de se protéger lui-même et d'assumer son audace. Les Alouettes doivent aussi envoyer un message aux Argos en leur rendant la monnaie de leur pièce.
L'expulsion de Duval a forcé trois changements chez les Alouettes alors que chez les Argos, Bryan Parker a simplement été remplacé par un auxiliaire. Chez les Alouettes, Marcus Brady est devenu botteur de dégagement, Ben Cahoon est devenu botteur de précision. De plus, Brady devait tenir le ballon sur les tentatives de placements alors que c'est habituellement Cahoon qui tient le ballon quand Duval s'exécute.
Duval doit contrôler ses émotions. Il ne peut pas se dire surpris de la réaction des Argos à ses dépens. Il n'a qu'à se rappeler l'an dernier quand il avait été arrogant en faisant un "bye-bye" des mains après un placement pour la victoire.
Chez les Argos, le botteur Noel Prefontaine aime se frotter à l'équipe adverse. Prefontaine ne bronche pas. S'il se fait frapper, il ne reculera pas.
Personnellement, je suis de la vieille école qui croit qu'il faut répliquer. C'est du "Oeil pour oeil, dent pour dent." Il aurait donc fallu tenter de frapper Prefontaine.
J'ai déjà connu pareille situation alors que j'agissais comme spécialiste des longues remises. Je me souviens de quelques matchs contre Winnipeg où les plaqueurs défensifs se payaient la traite à mes dépens alors que j'avais la tête entre les deux jambes. Ils espéraient me déconcentrer pour me faire rater mes remises.
J'étais allé voir notre instructeur des unités spéciales afin de savoir si notre équipe réservait le même sort au centre adverse. Quand on me disait non, je lui disais que le moment était bien choisi pour commencer. Quand on me disait que ce n'était pas dans notre stratégie, je répliquais que je m'en foutais.
Des fois, l'instructeur peut simplement aller voir son vis-à-vis à la mi-temps pour lui demander de cesser ce petit jeu. S'il refuse, il faut lui dire que son centre va payer le prix lors de ses prochaines remises.
*propos recueillis par RDS.ca
Ce match aurait dû être hors de la portée des Argos depuis longtemps. Les Alouettes ont eu possession du ballon pendant 40 minutes mais en bout de ligne, c'était l'égalité après 60 minutes. La défensive montréalaise a fait du bon boulot avec quatre interceptions, dont trois en deuxième demie. Mais c'est l'attaque qui n'a rien généré dans la deuxième moitié du match. Les Alouettes n'ont marqué aucun point dans les deux derniers quarts et lors de la partie précédente, encore contre Toronto, les hommes de Jim Popp n'avaient marqué que deux maigres points en deuxième demie.
Pour espérer connaître du succès, l'équipe se doit absolument de trouver le moyen d'être plus constant.
Damon Duval doit se ressaisir
Le botteur Damon Duval a été expulsé du match et ce, pour une deuxième fois en carrière et les deux fois contre les Argos. Toronto voulait le déranger et a visiblement réussi en le frappant solidement. C'est le cas classique d'un gars frustré qui venait de voir l'une de ses tentatives de placement se transformer en un majeur sur 129 verges. En plus, il se faisait varloper physiquement. En fait, Duval a sauté sa coche mais il ne doit pas être surpris de ce traitement que lui sert les Argonauts.
Duval veut se mettre le nez dans l'action, il doit donc s'attendre à subir les représailles. Il doit être capable de se protéger lui-même et d'assumer son audace. Les Alouettes doivent aussi envoyer un message aux Argos en leur rendant la monnaie de leur pièce.
L'expulsion de Duval a forcé trois changements chez les Alouettes alors que chez les Argos, Bryan Parker a simplement été remplacé par un auxiliaire. Chez les Alouettes, Marcus Brady est devenu botteur de dégagement, Ben Cahoon est devenu botteur de précision. De plus, Brady devait tenir le ballon sur les tentatives de placements alors que c'est habituellement Cahoon qui tient le ballon quand Duval s'exécute.
Duval doit contrôler ses émotions. Il ne peut pas se dire surpris de la réaction des Argos à ses dépens. Il n'a qu'à se rappeler l'an dernier quand il avait été arrogant en faisant un "bye-bye" des mains après un placement pour la victoire.
Chez les Argos, le botteur Noel Prefontaine aime se frotter à l'équipe adverse. Prefontaine ne bronche pas. S'il se fait frapper, il ne reculera pas.
Personnellement, je suis de la vieille école qui croit qu'il faut répliquer. C'est du "Oeil pour oeil, dent pour dent." Il aurait donc fallu tenter de frapper Prefontaine.
J'ai déjà connu pareille situation alors que j'agissais comme spécialiste des longues remises. Je me souviens de quelques matchs contre Winnipeg où les plaqueurs défensifs se payaient la traite à mes dépens alors que j'avais la tête entre les deux jambes. Ils espéraient me déconcentrer pour me faire rater mes remises.
J'étais allé voir notre instructeur des unités spéciales afin de savoir si notre équipe réservait le même sort au centre adverse. Quand on me disait non, je lui disais que le moment était bien choisi pour commencer. Quand on me disait que ce n'était pas dans notre stratégie, je répliquais que je m'en foutais.
Des fois, l'instructeur peut simplement aller voir son vis-à-vis à la mi-temps pour lui demander de cesser ce petit jeu. S'il refuse, il faut lui dire que son centre va payer le prix lors de ses prochaines remises.
*propos recueillis par RDS.ca