Go Saints Go!
Football vendredi, 29 janv. 2010. 17:37 jeudi, 12 déc. 2024. 11:27
Qui aurait cru que moins de cinq ans après le passage de l'ouragan Katrina, qui devait faire 1800 victimes en août 2005 et dévaster totalement la Nouvelle-Orléans tel Haïti aujourd'hui, que les Saints dis-je, participeraient au Super Bowl pour la première fois de leur histoire.
On se souviendra qu'il avait alors été question de démolir le Superdome et de déménager les Saints ailleurs. Le Superdome avait été condamné, ou presque.
Les Saints ont trouvé refuge ailleurs temporairement, pendant qu'on réparait leur amphithéâtre, puis sont finalement revenus à domicile pour se relever les manches, travailler sans relâche et bâtir un club champion.
Un trio formidable
Quels ont été les faits marquants de ce superbe revirement qui ont remonté le moral des habitants de la Louisiane et leur redonner le goût de vivre? L'embauche du quart Drew Brees, à raison de 60 millions de dollars pour six ans; de Reggie Bush, ancien vainqueur du trophée Heisman remis au meilleur joueur des rangs universitaires aux É.-U. (Southern California) en 2005; et de l'entraîneur-chef Sean Payton, un jeune homme plein d'ambition, qui connaît son affaire et qui ne craint pas de recourir à tous les trucs du métier pour faire pencher la balance de son bord, quand la situation l'exige. Il ne serait pas surprenant que Brees ou Bush soit élu le joueur par excellence du match, si naturellement les Saints l'emportaient.
Ce trio a joué un rôle primordial dans la résurrection des Saints. Dans les dix ans précédant l'arrivée de Payton, la feuille de route des Saints était de 63-97. Depuis, le bilan du club est de 38-26 en matches réguliers avec une moyenne de 27.6 points comptés par partie. Quel changement!
Cette saison, Brees a lancé 34 passes de touché et a eu 11 interceptions. Il a accumulé plus de 4,000 verges de gains par la voie des airs, et ce, pour une quatrième saison de suite. La bonne nouvelle dans le cas de Bush, un joueur employé à toutes les sauces à l'attaque, c'est qu'il a retrouvé la bonne santé après une opération mineure à un genou subie en décembre 2008. Lors du match éliminatoire contre l'Arizona et remportée 45-14 par les Saints, Bush avait explosé avec un touché sur une passe de 46 verges et un autre sur un retour de botté de 83 verges. Il avait gagné 217 verges au total. Nul doute qu'il sera l'objet d'une étroite surveillance de la part des Colts, mais il s'avérera néanmoins une menace constante, quand les Saints auront le ballon.
Manning : un grand maître
Ne faudrait pas se leurrer. Les Saints ne seront pas seuls sur le terrain. Peter Manning n'est pas le dernier venu et saura bien tirer son épingle du jeu comme il l'a si bien fait à maintes reprises quand le jeu en valait la chandelle. Un homme des grandes occasions. C'est à souhaiter que le coach des Colts, Jim Caldwell laissera ses meilleurs joueurs sur le terrain jusqu'à la fin. D'ailleurs, lorsqu'il les a retirés le 27 décembre contre les Jets pour perdre leur avance, le match et leurs chances de connaître une saison parfaite, c'était justement en vue de gagner le Super Bowl un mois et demi plus tard.
Dans mon livre, on doit toujours jouer pour gagner, quelles que soient les circonstances. L'entraîneur des Colts, une recrue, ne m'avait pas impressionné cette journée-là. Du passé, de toute façon. Naturellement, les amateurs auraient souhaité voir Brett Favre et Peter Manning aux prises au Super Bowl. Dommage. À cause des règlements stupides de la NFL en prolongation, Favre n'a pas eu l'occasion de toucher au ballon contre les Saints. Ce sera pour une autre fois.
Maintenant, les prédictions. Le problème, c'est qu'au Pari sportif de la Mise-0-Jeu, vous devez faire au moins trois sélections. Or, il n'y a qu'un seul match de football au programme cette journée-là. Faudrait alors choisir les Saints avec 5.5 points et les accoupler avec du hockey, du basket, du tennis, du golf, du soccer, etc. Pas facile. Je vous suggère donc de jumeler les Saints avec le Canadien, qui reçoit Pittsburgh la veille, le samedi en matinée, au Centre Bell et les Bruins comme visiteurs la journée même à Montréal. Personnellement, je pense que je devrais passer. Je vous donne mes choix, comme ça. Sans prétention.
Ah oui. Je vous souhaite bonne chance, car vous en aurez besoin.
Bye!
On se souviendra qu'il avait alors été question de démolir le Superdome et de déménager les Saints ailleurs. Le Superdome avait été condamné, ou presque.
Les Saints ont trouvé refuge ailleurs temporairement, pendant qu'on réparait leur amphithéâtre, puis sont finalement revenus à domicile pour se relever les manches, travailler sans relâche et bâtir un club champion.
Un trio formidable
Quels ont été les faits marquants de ce superbe revirement qui ont remonté le moral des habitants de la Louisiane et leur redonner le goût de vivre? L'embauche du quart Drew Brees, à raison de 60 millions de dollars pour six ans; de Reggie Bush, ancien vainqueur du trophée Heisman remis au meilleur joueur des rangs universitaires aux É.-U. (Southern California) en 2005; et de l'entraîneur-chef Sean Payton, un jeune homme plein d'ambition, qui connaît son affaire et qui ne craint pas de recourir à tous les trucs du métier pour faire pencher la balance de son bord, quand la situation l'exige. Il ne serait pas surprenant que Brees ou Bush soit élu le joueur par excellence du match, si naturellement les Saints l'emportaient.
Ce trio a joué un rôle primordial dans la résurrection des Saints. Dans les dix ans précédant l'arrivée de Payton, la feuille de route des Saints était de 63-97. Depuis, le bilan du club est de 38-26 en matches réguliers avec une moyenne de 27.6 points comptés par partie. Quel changement!
Cette saison, Brees a lancé 34 passes de touché et a eu 11 interceptions. Il a accumulé plus de 4,000 verges de gains par la voie des airs, et ce, pour une quatrième saison de suite. La bonne nouvelle dans le cas de Bush, un joueur employé à toutes les sauces à l'attaque, c'est qu'il a retrouvé la bonne santé après une opération mineure à un genou subie en décembre 2008. Lors du match éliminatoire contre l'Arizona et remportée 45-14 par les Saints, Bush avait explosé avec un touché sur une passe de 46 verges et un autre sur un retour de botté de 83 verges. Il avait gagné 217 verges au total. Nul doute qu'il sera l'objet d'une étroite surveillance de la part des Colts, mais il s'avérera néanmoins une menace constante, quand les Saints auront le ballon.
Manning : un grand maître
Ne faudrait pas se leurrer. Les Saints ne seront pas seuls sur le terrain. Peter Manning n'est pas le dernier venu et saura bien tirer son épingle du jeu comme il l'a si bien fait à maintes reprises quand le jeu en valait la chandelle. Un homme des grandes occasions. C'est à souhaiter que le coach des Colts, Jim Caldwell laissera ses meilleurs joueurs sur le terrain jusqu'à la fin. D'ailleurs, lorsqu'il les a retirés le 27 décembre contre les Jets pour perdre leur avance, le match et leurs chances de connaître une saison parfaite, c'était justement en vue de gagner le Super Bowl un mois et demi plus tard.
Dans mon livre, on doit toujours jouer pour gagner, quelles que soient les circonstances. L'entraîneur des Colts, une recrue, ne m'avait pas impressionné cette journée-là. Du passé, de toute façon. Naturellement, les amateurs auraient souhaité voir Brett Favre et Peter Manning aux prises au Super Bowl. Dommage. À cause des règlements stupides de la NFL en prolongation, Favre n'a pas eu l'occasion de toucher au ballon contre les Saints. Ce sera pour une autre fois.
Maintenant, les prédictions. Le problème, c'est qu'au Pari sportif de la Mise-0-Jeu, vous devez faire au moins trois sélections. Or, il n'y a qu'un seul match de football au programme cette journée-là. Faudrait alors choisir les Saints avec 5.5 points et les accoupler avec du hockey, du basket, du tennis, du golf, du soccer, etc. Pas facile. Je vous suggère donc de jumeler les Saints avec le Canadien, qui reçoit Pittsburgh la veille, le samedi en matinée, au Centre Bell et les Bruins comme visiteurs la journée même à Montréal. Personnellement, je pense que je devrais passer. Je vous donne mes choix, comme ça. Sans prétention.
Ah oui. Je vous souhaite bonne chance, car vous en aurez besoin.
Bye!