La chance de McPherson et aperçu NFL
Football vendredi, 2 nov. 2012. 07:41 dimanche, 15 déc. 2024. 05:41
N'allez pas dire à Adrian McPherson et aux réservistes des Alouettes que le match de samedi n'est pas important. Ces joueurs ont fait comme les autres joueurs réguliers : ils se sont entraînés pendant la saison morte, ils ont participé au camp, ils ont été présents à tous les entraînements et à tous les matchs. Ils ont mis autant d'effort que n'importe qui sur le terrain.
Pour ces raisons, ce sont des athlètes fiers. Ils veulent profiter de cette occasion pour montrer qu'ils sont capables de faire le boulot, surtout le montrer à leurs coéquipiers, à leurs entraîneurs et aux partisans. Au classement, ce match ne veut rien dire pour les Alouettes étant donné qu'ils sont assurés du premier rang. Mais pour ces joueurs réservistes, ils travaillent trop fort pendant la saison pour que ce match ne soit pas important à leurs yeux.
La décision de Marc Trestman de reposer Anthony Calvillo était prévisible. Si on regarde l'historique de l'entraîneur-chef des Alouettes, lorsque la première place est scellée et que les Alouettes sont assurés de la finale de l'Est à domicile, il repose toujours son quart-arrière. Il l'a fait en 2009 et en 2010. En 2011, Calvillo était à son poste lors du dernier match de la saison régulière, mais les circonstances étaient différentes. Les Moineaux étaient dans leur fameuse séquence de défaites en fin de saison. Néanmoins, Montréal avait la chance de gagner à Vancouver et de terminer au premier rang. On se rappellera ce qui est arrivé. Les Alouettes se sont fait lessiver 43-1. Dès que Trestman a vu que la victoire était hors de portée, il a sorti Calvillo et il a inséré McPherson.
Sinon, Trestman garde sa recette. Cela a fonctionné en 2009 et en 2010 puisque les Alouettes ont gagné la Coupe Grey. Les Alouettes ont eu beaucoup de blessures cette saison, mais Calvillo a été en santé. C'est ce qui a tenu l'équipe ensemble.
Pour mettre cela en perspective, Calvillo et Henry Burris sont les deux seuls quarts partants qui ont joué toutes les rencontres. Les autres équipes ont dû utiliser leurs quarts-arrières réservistes. Bref, six équipes sur huit ont joué avec soit leur quart no 2 ou même leur no 3.
La bonne nouvelle est qu'outre Calvillo, la ligne à l'attaque en général est restée intacte. Quand tu as ta ligne à l'attaque et ton quart régulier, il est plus facile de greffer d'autres joueurs et il y a plus de chances d'avoir du succès.
McPherson a une chance de montrer son talent
Ce départ est doublement important pour McPherson puisque son contrat se termine à la fin de l'année. De la façon dont Calvillo joue, on ne serait pas surpris d'apprendre qu'il continuera pour une autre saison. Il nous sortira probablement la même cassette. Il va en parler avec sa famille et il réfléchira, et c'est correct. Mais avec la saison qu'il vient de connaître, j'ai de la difficulté à croire qu'il ne voudra pas disputer la prochaine campagne. C'est certain que les Alouettes et Trestman vont lui demander de revenir.
Il s'agira d'un premier départ pour McPherson depuis le 11 septembre 2010. Il avait bien fait dans une victoire contre les Tiger-Cats à Hamilton. Il avait récolté 238 verges de gains aériens avec une passe de touché et 121 verges de gains au sol.
Je comprends qu'il soit bien à Montréal avec une équipe gagnante qui a toujours une chance d'aller à la Coupe Grey année après année. En général, un athlète qui est moindrement compétitif ne veut pas toujours être réserviste. S'il connaît un bon match, il va peut-être ouvrir des yeux pour le marché des joueurs autonomes. Lorsque je regarde dans la LCF, Winnipeg va se chercher un quart et peut-être aussi Edmonton. Donc, pour l'avenir de McPherson, cela peut être un match très important.
Cowboys contre Falcons à RDS à 20h
Atlanta continue sa belle saison étant toujours invaincu après sept parties. La semaine dernière, j'étais de ceux qui croyaient que les Falcons allaient tomber dans le piège à Philadelphie. Les Eagles étaient sur une séquence incroyable suivant une semaine de congé. Ils n'avaient jamais perdu sous les ordres d'Andy Reid.
Finalement, Atlanta arrive au stade des Eagles et les bat de façon convaincante. Les trois victoires des Falcons avant ce match avaient été chaudement disputées et remportées par un total de 12 points d'écart. Par trois points contre Oakland, par sept points contre Washington et par 2 points contre la Caroline. Les rencontres contre les Raiders et les Panthers s'étaient terminées par un botté de précision de Matt Bryant dans les derniers jeux du match.
On commençait à avoir des doutes, mais voilà qu'ils arrivent de leur semaine de congé et qu'ils battent les Eagles sur la route. Quatre de leurs sept victoires sont à l'étranger. Cela vient renforcer le fait qu'ils sont à prendre au sérieux.
Quand on parle de l'identité des Falcons, on pense beaucoup à leur attaque. Les joueurs vedettes de l'équipe se retrouvent pour la plupart à l'offense. On pense à Matt Ryan, à ses receveurs et à Tony Gonzalez. Toutefois, il faut commencer à parler de leur défense.
En moyenne par match, l'unité défensive accorde 18,6 points et alloue 217 verges par la passe. Ils ont déjà provoqué 17 revirements et réussi 19 sacs du quart. Ils ont un ratio de +10. Ils s'arrangent pour redonner le ballon à l'attaque et celle-ci marque des points.
Contre les Eagles, ils ont donné leur meilleur effort. Ils ont seulement accordé 270 verges de gains au total. C'était leur meilleure performance en défensive. Les bons quarts-arrières ont de la difficulté contre la défense des Falcons.
Peyton Manning a seulement eu 241 verges de gains avec une passe de touché, mais a été intercepté à trois reprises. Philip Rivers a terminé avec 173 verges par la passe avec deux interceptions. Michael Vick a récolté 191 verges avec une passe de touché. Et Robert Griffin III avait lancé pour 91 verges seulement et il n'avait même pas terminé la rencontre en raison d'une commotion cérébrale qu'il a subie après avoir été frappé solidement. Bref, l'unité défensive d'Atlanta neutralise les quarts de renoms et limite leurs gains.
On a hâte de voir comment Dallas va réagir à la suite de la défaite de dimanche dernier contre les Giants. Ce que je trouve fou, c'est qu'ils ont commis six revirements et qu'ils n'ont seulement perdu par cinq points. Tony Romo a lancé pour 437 verges et la défensive n'a alloué que 22 points puisqu'un touché est un retour d'interception de Jason Pierre-Paul.
Donc, la défensive a tenu le fort. Après avoir tiré de l'arrière 23-0, Dallas a pris les devants 24-23 pour finalement perdre 29-24. Il y a encore un pouls. Je vois encore une équipe qui se bat. Ils vont arriver négligés et ils pourraient créer la surprise. Il y a beaucoup d'éléments qui pourraient effectuer de gros jeux. C'est certain qu'ils aimeraient infliger aux Falcons leur première défaite.
Steelers contre Giants à RDS à 16h
Ce sera une belle confrontation entre Eli Manning et Ben Roethlisberger, deux quarts-arrières repêchés en 2004. Ils ont deux conquêtes du Super Bowl chacun. Les Giants et les Steelers ont participé à cinq des sept derniers Super Bowl. Bref, nous aurons un bon duel de quart. La ligne défensive des Giants et les secondeurs extérieurs des Steelers sont toujours à surveiller. Ils peuvent toujours mettre de la pression sur les quarts-arrières adverses.
Évidemment, Eli est monsieur quatrième quart, mais Big Ben est aussi capable de réussir les gros jeux en fin de match. Ce genre de rencontre pourrait se décider par qui aura le ballon en fin de rencontre. Je m'attends à une lutte serrée entre ces deux équipes.
Ce que j'aime du côté des Steelers, c'est que le message du coordonnateur offensif Todd Haley commence à passer. Dans les dernières années, l'image des Steelers en attaque était Roethlisberger qui tenait le ballon trop longtemps et qui évitait les sacs du quart. Il réussissait à se défaire et à lancer le ballon du bout de son bras et il réalisait de gros jeux.
Maintenant, Haley est arrivé avec un système. On est plus discipliné. On contrôle le ballon et l'horloge. En moyenne, les Steelers ont la possession du ballon 34 minutes par match, donc la nouvelle philosophie fonctionne. On utilise plus de jeux au sol et le quart dégaine plus rapidement. Roethlisberger semble avoir compris. Au lieu de forcer le jeu, il lance à son ailier rapproché ou à son porteur de ballon pour les laisser faire le jeu et éviter les troisièmes essais et long. Cela porte fruit parce que les Steelers ont seulement alloué 13 sacs du quart, et ce malgré les blessures à la ligne à l'attaque.
D'ailleurs, chaque année, on dirait que les situations se répètent. Les joueurs de la ligne offensive des Steelers subissent des blessures et chez les Giants, c'est les joueurs de la tertiaire. Je ne sais pas ce qu'il faut faire pour changer cela!
Bref, ce sera un autre affrontement à surveiller ce dimanche.
Prédictions de la semaine IX
Kansas City c. San Diego
Arizona c. Green Bay
Detroit c. Jacksonville
Chicago c. Tennessee
Denver c. Cincinnati
Caroline c. Washington
Baltimore c. Cleveland
Miami c. Indianapolis
Buffalo c. Houston
Minnesota c. Seattle
Tampa Bay c. Oakland
Pittsburgh c. NY (Giants)
Dallas c. Atlanta
Philadelphie c. La Nouvelle-Orléans
Résultats de la semaine IX : 11 gains, 3 revers (75%)
Résultats après neuf semaines : 84 gains, 48 revers (63,6 %)
*propos recueillis par Christian L-Dufresne
Pour ces raisons, ce sont des athlètes fiers. Ils veulent profiter de cette occasion pour montrer qu'ils sont capables de faire le boulot, surtout le montrer à leurs coéquipiers, à leurs entraîneurs et aux partisans. Au classement, ce match ne veut rien dire pour les Alouettes étant donné qu'ils sont assurés du premier rang. Mais pour ces joueurs réservistes, ils travaillent trop fort pendant la saison pour que ce match ne soit pas important à leurs yeux.
La décision de Marc Trestman de reposer Anthony Calvillo était prévisible. Si on regarde l'historique de l'entraîneur-chef des Alouettes, lorsque la première place est scellée et que les Alouettes sont assurés de la finale de l'Est à domicile, il repose toujours son quart-arrière. Il l'a fait en 2009 et en 2010. En 2011, Calvillo était à son poste lors du dernier match de la saison régulière, mais les circonstances étaient différentes. Les Moineaux étaient dans leur fameuse séquence de défaites en fin de saison. Néanmoins, Montréal avait la chance de gagner à Vancouver et de terminer au premier rang. On se rappellera ce qui est arrivé. Les Alouettes se sont fait lessiver 43-1. Dès que Trestman a vu que la victoire était hors de portée, il a sorti Calvillo et il a inséré McPherson.
Sinon, Trestman garde sa recette. Cela a fonctionné en 2009 et en 2010 puisque les Alouettes ont gagné la Coupe Grey. Les Alouettes ont eu beaucoup de blessures cette saison, mais Calvillo a été en santé. C'est ce qui a tenu l'équipe ensemble.
Pour mettre cela en perspective, Calvillo et Henry Burris sont les deux seuls quarts partants qui ont joué toutes les rencontres. Les autres équipes ont dû utiliser leurs quarts-arrières réservistes. Bref, six équipes sur huit ont joué avec soit leur quart no 2 ou même leur no 3.
La bonne nouvelle est qu'outre Calvillo, la ligne à l'attaque en général est restée intacte. Quand tu as ta ligne à l'attaque et ton quart régulier, il est plus facile de greffer d'autres joueurs et il y a plus de chances d'avoir du succès.
McPherson a une chance de montrer son talent
Ce départ est doublement important pour McPherson puisque son contrat se termine à la fin de l'année. De la façon dont Calvillo joue, on ne serait pas surpris d'apprendre qu'il continuera pour une autre saison. Il nous sortira probablement la même cassette. Il va en parler avec sa famille et il réfléchira, et c'est correct. Mais avec la saison qu'il vient de connaître, j'ai de la difficulté à croire qu'il ne voudra pas disputer la prochaine campagne. C'est certain que les Alouettes et Trestman vont lui demander de revenir.
Il s'agira d'un premier départ pour McPherson depuis le 11 septembre 2010. Il avait bien fait dans une victoire contre les Tiger-Cats à Hamilton. Il avait récolté 238 verges de gains aériens avec une passe de touché et 121 verges de gains au sol.
Je comprends qu'il soit bien à Montréal avec une équipe gagnante qui a toujours une chance d'aller à la Coupe Grey année après année. En général, un athlète qui est moindrement compétitif ne veut pas toujours être réserviste. S'il connaît un bon match, il va peut-être ouvrir des yeux pour le marché des joueurs autonomes. Lorsque je regarde dans la LCF, Winnipeg va se chercher un quart et peut-être aussi Edmonton. Donc, pour l'avenir de McPherson, cela peut être un match très important.
Cowboys contre Falcons à RDS à 20h
Atlanta continue sa belle saison étant toujours invaincu après sept parties. La semaine dernière, j'étais de ceux qui croyaient que les Falcons allaient tomber dans le piège à Philadelphie. Les Eagles étaient sur une séquence incroyable suivant une semaine de congé. Ils n'avaient jamais perdu sous les ordres d'Andy Reid.
Finalement, Atlanta arrive au stade des Eagles et les bat de façon convaincante. Les trois victoires des Falcons avant ce match avaient été chaudement disputées et remportées par un total de 12 points d'écart. Par trois points contre Oakland, par sept points contre Washington et par 2 points contre la Caroline. Les rencontres contre les Raiders et les Panthers s'étaient terminées par un botté de précision de Matt Bryant dans les derniers jeux du match.
On commençait à avoir des doutes, mais voilà qu'ils arrivent de leur semaine de congé et qu'ils battent les Eagles sur la route. Quatre de leurs sept victoires sont à l'étranger. Cela vient renforcer le fait qu'ils sont à prendre au sérieux.
Quand on parle de l'identité des Falcons, on pense beaucoup à leur attaque. Les joueurs vedettes de l'équipe se retrouvent pour la plupart à l'offense. On pense à Matt Ryan, à ses receveurs et à Tony Gonzalez. Toutefois, il faut commencer à parler de leur défense.
En moyenne par match, l'unité défensive accorde 18,6 points et alloue 217 verges par la passe. Ils ont déjà provoqué 17 revirements et réussi 19 sacs du quart. Ils ont un ratio de +10. Ils s'arrangent pour redonner le ballon à l'attaque et celle-ci marque des points.
Contre les Eagles, ils ont donné leur meilleur effort. Ils ont seulement accordé 270 verges de gains au total. C'était leur meilleure performance en défensive. Les bons quarts-arrières ont de la difficulté contre la défense des Falcons.
Peyton Manning a seulement eu 241 verges de gains avec une passe de touché, mais a été intercepté à trois reprises. Philip Rivers a terminé avec 173 verges par la passe avec deux interceptions. Michael Vick a récolté 191 verges avec une passe de touché. Et Robert Griffin III avait lancé pour 91 verges seulement et il n'avait même pas terminé la rencontre en raison d'une commotion cérébrale qu'il a subie après avoir été frappé solidement. Bref, l'unité défensive d'Atlanta neutralise les quarts de renoms et limite leurs gains.
On a hâte de voir comment Dallas va réagir à la suite de la défaite de dimanche dernier contre les Giants. Ce que je trouve fou, c'est qu'ils ont commis six revirements et qu'ils n'ont seulement perdu par cinq points. Tony Romo a lancé pour 437 verges et la défensive n'a alloué que 22 points puisqu'un touché est un retour d'interception de Jason Pierre-Paul.
Donc, la défensive a tenu le fort. Après avoir tiré de l'arrière 23-0, Dallas a pris les devants 24-23 pour finalement perdre 29-24. Il y a encore un pouls. Je vois encore une équipe qui se bat. Ils vont arriver négligés et ils pourraient créer la surprise. Il y a beaucoup d'éléments qui pourraient effectuer de gros jeux. C'est certain qu'ils aimeraient infliger aux Falcons leur première défaite.
Steelers contre Giants à RDS à 16h
Ce sera une belle confrontation entre Eli Manning et Ben Roethlisberger, deux quarts-arrières repêchés en 2004. Ils ont deux conquêtes du Super Bowl chacun. Les Giants et les Steelers ont participé à cinq des sept derniers Super Bowl. Bref, nous aurons un bon duel de quart. La ligne défensive des Giants et les secondeurs extérieurs des Steelers sont toujours à surveiller. Ils peuvent toujours mettre de la pression sur les quarts-arrières adverses.
Évidemment, Eli est monsieur quatrième quart, mais Big Ben est aussi capable de réussir les gros jeux en fin de match. Ce genre de rencontre pourrait se décider par qui aura le ballon en fin de rencontre. Je m'attends à une lutte serrée entre ces deux équipes.
Ce que j'aime du côté des Steelers, c'est que le message du coordonnateur offensif Todd Haley commence à passer. Dans les dernières années, l'image des Steelers en attaque était Roethlisberger qui tenait le ballon trop longtemps et qui évitait les sacs du quart. Il réussissait à se défaire et à lancer le ballon du bout de son bras et il réalisait de gros jeux.
Maintenant, Haley est arrivé avec un système. On est plus discipliné. On contrôle le ballon et l'horloge. En moyenne, les Steelers ont la possession du ballon 34 minutes par match, donc la nouvelle philosophie fonctionne. On utilise plus de jeux au sol et le quart dégaine plus rapidement. Roethlisberger semble avoir compris. Au lieu de forcer le jeu, il lance à son ailier rapproché ou à son porteur de ballon pour les laisser faire le jeu et éviter les troisièmes essais et long. Cela porte fruit parce que les Steelers ont seulement alloué 13 sacs du quart, et ce malgré les blessures à la ligne à l'attaque.
D'ailleurs, chaque année, on dirait que les situations se répètent. Les joueurs de la ligne offensive des Steelers subissent des blessures et chez les Giants, c'est les joueurs de la tertiaire. Je ne sais pas ce qu'il faut faire pour changer cela!
Bref, ce sera un autre affrontement à surveiller ce dimanche.
Prédictions de la semaine IX
Kansas City c. San Diego
Arizona c. Green Bay
Detroit c. Jacksonville
Chicago c. Tennessee
Denver c. Cincinnati
Caroline c. Washington
Baltimore c. Cleveland
Miami c. Indianapolis
Buffalo c. Houston
Minnesota c. Seattle
Tampa Bay c. Oakland
Pittsburgh c. NY (Giants)
Dallas c. Atlanta
Philadelphie c. La Nouvelle-Orléans
Résultats de la semaine IX : 11 gains, 3 revers (75%)
Résultats après neuf semaines : 84 gains, 48 revers (63,6 %)
*propos recueillis par Christian L-Dufresne