La défensive a encore mieux joué contre Calgary
Football lundi, 28 juin 2004. 20:21 dimanche, 2 mars 2025. 05:10
Pierre Vercheval
La défensive des Alouettes : 2, les adversaires des Alouettes : 0. C'est aussi simple que ça. Selon moi, l'unité défensive des Alouettes a encore mieux joué dimanche contre les Stampeders que la semaine dernière contre les Eskimos.
Personnellement, je ne me souviens pas d'avoir vu une défensive aussi dominante et j'ai jamais vu un quart adverse se faire frapper autant. La pression qu'appliquent les Alouettes sur le quart adverse est incroyable depuis le début de l'année. C'est bien beau les sacs, mais souvent la pression cause des revirements.
Contre les Stampeders, les Alouettes ont profité du fait que ces premiers misent sur une attaque unidimensionnelle axée sur la passe. Ils se vantent de ce système et ne la cachent à personne. Lors du premier match, ils avaient amassé six verges au sol contre la Saskatchewan. Contre les Alouettes, ils ont récolté un maigre 36 verges. Tu ne peux jouer contre les Alouettes et espérer connaître du succès en ne courant pas avec le ballon. Tu deviens une proie facile. Je parierais même que les Alouettes n'ont jamais pratiqué les jeux contre la course pendant toute la semaine.
Dimanche, les Stampeders ont tenté beaucoup de longs jeux aériens, mais, en raison de la pression appliquée, le quart a souvent dû précipiter son geste et les receveurs n'avaient pas le temps de se rendre au ballon. Résultat, la défensive a provoqué six revirements, dont quatre interceptions. Anwar Stewart a retourné une interception jusque dans la zone des buts pour un deuxième match consécutif.
Parlant de Stewart, je crois que son touché fut le point tournant du match. 27 secondes auparavant, les Alouettes tiraient de l'arrière 14-12. Mais il y a eu le placement de Matt Kellett et le touché de Stewart. Dix points en 27 secondes, et les Alouettes ont pris le contrôle du match.
Ces succès, les Alouettes les doivent à la continuité et à la stabilité. Don Matthews en est à sa troisième saison à la barre de l'équipe. On mise sensiblement sur les mêmes joueurs et on a même ajouté de la vitesse avec des joueurs tels Davis Sanchez et Kelly Malveaux. Cette vitesse, les Alouettes savent l'exploiter.
Par contre, lors de la première demie, les Alouettes n'ont pas offert un grand spectacle, surtout sur les unités spéciales. Kellett a raté trois bottés : un qui manquait de force, un qui était bloqué et un qui touchait le poteau des buts. De plus, ils ont tenté deux jeux-surprises sur les unités spéciales, et les deux ont été ratés. De leur côté, les Stampeders ont réussi un jeu truqué sur une feinte de botté de placement.
L'attaque a également connu sa part de ratés, mais il faut donner du crédit à la défensive des Stampeders, qui a su mélanger ses couvertures de passe avec succès. Souvent, les joueurs défensifs étaient en mouvement, ce qui a semé la confusion chez les Alouettes. Pressé, Calvillo a souvent raté de précision. Malgré tout, Calvillo a terminé le match avec 385 verges par la passe. Par contre, je sais que Anthony n'est pas pleinement satisfait. Idem pour ses coéquipiers.
Pour sa part, D.J. Johnson a intercepté deux passes contre Calgary à son premier match dans le rôle de secondeur. Encore une fois, la stratégie de Don Matthews a fonctionné. En raison de la dimension unidimensionnelle des Stampeders, Matthews s'est dit qu'il avait besoin de plus de vitesse sur la couverture de passe. Donc, même s'il était utilisé comme secondeur, Johnson était un autre demi-défensif sur le terrain.
Quand Matthews prend ce genre de décision, secrète, tout semble lui sourire. La saison dernière à son premier match, Duane Butler avait réussi cinq sacs du quart. Les Blue Bombers le connaissaient bien comme demi-défensif alors que Matthews l'avait utilisé comme secondeur.
Blessures
Cette victoire, les Alouettes l'ont acquise sans Jeremaine Copeland, blessé avant le match. Pour sa part, Reggie Durden a dû quitter en raison d'une autre blessure. Kwame Cavil, Paul Lambert et Thyron Anderson se sont également blessés au cours du match.
Le meilleur parmi les nouveaux
Selon moi, le nouvel Alouette qui s'est le plus illustré depuis le début de la saison est Almondo Curry, une recrue de 23 ans qui a joué son football universitaire avec Virginia. Ce jeune n'a jamais joué dans la NFL Europe, dans la Arena Football League ou la NFL. Il sort directement des rangs collégiaux. Ce demi de coin n'a peur de personne. Il joue avec beaucoup de confiance pour une recrue.
Dans son cas, c'est un ancien entraîneur des Alouettes, Bob Price, qui a référé Curry à Jim Popp. Price, le premier entraîneur des nouveaux Alouettes, dirige présentement les demis-défensifs à Virginia.
Le retour de McManus
En terminant, j'aimerais souligner l'excellent début de saison du vétéran de 39 ans Danny McManus. En deux matchs, McManus a récolté 1001 verges par la passe et sept passes de touché. S'il conserve la cadence -- ça serait surprenant, mais c'est toujours plaisant jouer avec les chiffres --, il terminera la saison avec des gains 9009 verges par la passe et 63 passes de touché, ce qui fracasserait les records de la Ligue canadienne qui sont de 6619 verges et 48 passes de touché, deux marques détenues par Doug Flutie.
Personnellement, je ne me souviens pas d'avoir vu une défensive aussi dominante et j'ai jamais vu un quart adverse se faire frapper autant. La pression qu'appliquent les Alouettes sur le quart adverse est incroyable depuis le début de l'année. C'est bien beau les sacs, mais souvent la pression cause des revirements.
Contre les Stampeders, les Alouettes ont profité du fait que ces premiers misent sur une attaque unidimensionnelle axée sur la passe. Ils se vantent de ce système et ne la cachent à personne. Lors du premier match, ils avaient amassé six verges au sol contre la Saskatchewan. Contre les Alouettes, ils ont récolté un maigre 36 verges. Tu ne peux jouer contre les Alouettes et espérer connaître du succès en ne courant pas avec le ballon. Tu deviens une proie facile. Je parierais même que les Alouettes n'ont jamais pratiqué les jeux contre la course pendant toute la semaine.
Dimanche, les Stampeders ont tenté beaucoup de longs jeux aériens, mais, en raison de la pression appliquée, le quart a souvent dû précipiter son geste et les receveurs n'avaient pas le temps de se rendre au ballon. Résultat, la défensive a provoqué six revirements, dont quatre interceptions. Anwar Stewart a retourné une interception jusque dans la zone des buts pour un deuxième match consécutif.
Parlant de Stewart, je crois que son touché fut le point tournant du match. 27 secondes auparavant, les Alouettes tiraient de l'arrière 14-12. Mais il y a eu le placement de Matt Kellett et le touché de Stewart. Dix points en 27 secondes, et les Alouettes ont pris le contrôle du match.
Ces succès, les Alouettes les doivent à la continuité et à la stabilité. Don Matthews en est à sa troisième saison à la barre de l'équipe. On mise sensiblement sur les mêmes joueurs et on a même ajouté de la vitesse avec des joueurs tels Davis Sanchez et Kelly Malveaux. Cette vitesse, les Alouettes savent l'exploiter.
Par contre, lors de la première demie, les Alouettes n'ont pas offert un grand spectacle, surtout sur les unités spéciales. Kellett a raté trois bottés : un qui manquait de force, un qui était bloqué et un qui touchait le poteau des buts. De plus, ils ont tenté deux jeux-surprises sur les unités spéciales, et les deux ont été ratés. De leur côté, les Stampeders ont réussi un jeu truqué sur une feinte de botté de placement.
L'attaque a également connu sa part de ratés, mais il faut donner du crédit à la défensive des Stampeders, qui a su mélanger ses couvertures de passe avec succès. Souvent, les joueurs défensifs étaient en mouvement, ce qui a semé la confusion chez les Alouettes. Pressé, Calvillo a souvent raté de précision. Malgré tout, Calvillo a terminé le match avec 385 verges par la passe. Par contre, je sais que Anthony n'est pas pleinement satisfait. Idem pour ses coéquipiers.
Pour sa part, D.J. Johnson a intercepté deux passes contre Calgary à son premier match dans le rôle de secondeur. Encore une fois, la stratégie de Don Matthews a fonctionné. En raison de la dimension unidimensionnelle des Stampeders, Matthews s'est dit qu'il avait besoin de plus de vitesse sur la couverture de passe. Donc, même s'il était utilisé comme secondeur, Johnson était un autre demi-défensif sur le terrain.
Quand Matthews prend ce genre de décision, secrète, tout semble lui sourire. La saison dernière à son premier match, Duane Butler avait réussi cinq sacs du quart. Les Blue Bombers le connaissaient bien comme demi-défensif alors que Matthews l'avait utilisé comme secondeur.
Blessures
Cette victoire, les Alouettes l'ont acquise sans Jeremaine Copeland, blessé avant le match. Pour sa part, Reggie Durden a dû quitter en raison d'une autre blessure. Kwame Cavil, Paul Lambert et Thyron Anderson se sont également blessés au cours du match.
Le meilleur parmi les nouveaux
Selon moi, le nouvel Alouette qui s'est le plus illustré depuis le début de la saison est Almondo Curry, une recrue de 23 ans qui a joué son football universitaire avec Virginia. Ce jeune n'a jamais joué dans la NFL Europe, dans la Arena Football League ou la NFL. Il sort directement des rangs collégiaux. Ce demi de coin n'a peur de personne. Il joue avec beaucoup de confiance pour une recrue.
Dans son cas, c'est un ancien entraîneur des Alouettes, Bob Price, qui a référé Curry à Jim Popp. Price, le premier entraîneur des nouveaux Alouettes, dirige présentement les demis-défensifs à Virginia.
Le retour de McManus
En terminant, j'aimerais souligner l'excellent début de saison du vétéran de 39 ans Danny McManus. En deux matchs, McManus a récolté 1001 verges par la passe et sept passes de touché. S'il conserve la cadence -- ça serait surprenant, mais c'est toujours plaisant jouer avec les chiffres --, il terminera la saison avec des gains 9009 verges par la passe et 63 passes de touché, ce qui fracasserait les records de la Ligue canadienne qui sont de 6619 verges et 48 passes de touché, deux marques détenues par Doug Flutie.
