La présence de Philion manquera aux Als
Football vendredi, 18 mai 2007. 20:02 jeudi, 12 déc. 2024. 00:28
Ed Philion était un leader, un grand meneur d'homme. Il exerçait une grande influence dans le vestiaire des Alouettes, il était respecté et apprécié autant des joueurs que des entraîneurs. C'est ce que j'ai ressenti quand j'ai vu qu'un si grand nombre de personnes s'étaient déplacées pour assister à l'annonce officielle de sa retraite, vendredi.
Ce qui m'a surtout impressionné, c'est que tous les joueurs de la ligne offensive des Alouettes, ceux qui ont dû affronter Ed Philion au quotidien lors des entraînements, qui se sont fait frapper sur la margoulette pendant toutes ces années, étaient là.
Scott Flory est allé au podium et a fait un beau témoignage. Il a dit qu'il était un meilleur joueur de ligne aujourd'hui parce qu'il a affronté si souvent Philion. Il l'a aussi surnommé "The Glue" : la colle. C'était un gars rassembleur dans le vestiaire. C'est peut-être cet élément qui va manquer le plus aux Alouettes. Ils perdent un bon joueur, mais ils perdent aussi un bon leader, un gars apprécié dans le vestiaire.
Sur le terrain, Philion était un grand technicien. J'ai joué avec lui, donc j'ai pratiqué contre lui. Il utilisait plusieurs techniques différentes et n'utilisait jamais la même deux fois consécutives. C'était donc très difficile de l'affronter. Je vais me souvenir de lui comme d'un joueur qui avait du chien, qui était intense. Il avait une qualité que tout entraîneur recherche chez un joueur de football, c'est-à-dire qu'il terminait les jeux.
Il était peut-être parfois sur le bord de la légalité, mais c'était le genre de joueur que tout le monde veut dans son équipe.
Philion était aussi très apprécié des médias parce qu'il n'avait pas la langue de bois. Ed avait toujours des déclarations savoureuses.
Aurait-il pu disputer une autre saison? Je pense que oui. C'est à se demander s'il n'est pas une victime du nouveau plafond salarial qui est en vigueur depuis la saison 2007 dans la LCF. À 37 ans, peut-être qu'on a demandé à Philion de prendre une diminution de salaire et qu'il s'est dit qu'il était temps de passer à autre chose.
*Retranscription d'une intervention de Pierre Vercheval au bulletin Sports 30.
Ce qui m'a surtout impressionné, c'est que tous les joueurs de la ligne offensive des Alouettes, ceux qui ont dû affronter Ed Philion au quotidien lors des entraînements, qui se sont fait frapper sur la margoulette pendant toutes ces années, étaient là.
Scott Flory est allé au podium et a fait un beau témoignage. Il a dit qu'il était un meilleur joueur de ligne aujourd'hui parce qu'il a affronté si souvent Philion. Il l'a aussi surnommé "The Glue" : la colle. C'était un gars rassembleur dans le vestiaire. C'est peut-être cet élément qui va manquer le plus aux Alouettes. Ils perdent un bon joueur, mais ils perdent aussi un bon leader, un gars apprécié dans le vestiaire.
Sur le terrain, Philion était un grand technicien. J'ai joué avec lui, donc j'ai pratiqué contre lui. Il utilisait plusieurs techniques différentes et n'utilisait jamais la même deux fois consécutives. C'était donc très difficile de l'affronter. Je vais me souvenir de lui comme d'un joueur qui avait du chien, qui était intense. Il avait une qualité que tout entraîneur recherche chez un joueur de football, c'est-à-dire qu'il terminait les jeux.
Il était peut-être parfois sur le bord de la légalité, mais c'était le genre de joueur que tout le monde veut dans son équipe.
Philion était aussi très apprécié des médias parce qu'il n'avait pas la langue de bois. Ed avait toujours des déclarations savoureuses.
Aurait-il pu disputer une autre saison? Je pense que oui. C'est à se demander s'il n'est pas une victime du nouveau plafond salarial qui est en vigueur depuis la saison 2007 dans la LCF. À 37 ans, peut-être qu'on a demandé à Philion de prendre une diminution de salaire et qu'il s'est dit qu'il était temps de passer à autre chose.
*Retranscription d'une intervention de Pierre Vercheval au bulletin Sports 30.