Le repêchage : une nouvelle réalité
Football lundi, 9 avr. 2012. 16:51 samedi, 14 déc. 2024. 03:51
La semaine dernière, le directeur général des Vikings du Minnesota Rick Spielman a déclaré qu'il serait prêt à échanger son choix de premier tour, 3e au total. Une idée folle à l'époque de l'ancienne convention collective, mais plus maintenant.
Le faible prix monétaire qu'il en coûte pour un choix de repêchage sous la nouvelle convention permet à des équipes comme Minnesota d'obtenir une bonne valeur en retour d'un choix élevé. Les Redskins n'ont eu aucun mal à échanger trois choix de première ronde et un autre de deuxième ronde pour passer du 6e au 2e rang de l'ordre de repêchage en vue d'acquérir vraisemblablement le quart-arrière Robert Griffin III.
Je ne sais pas si les Vikings sauront convaincre les Buccaneers de Tampa Bay, qui possèdent le 5e choix, de grimper de deux rangs pour obtenir les services du porteur de ballon Trent Richardson. Si les Dolphins croient que les Browns ont le quart Ryan Tannehill dans la mire au 4e rang, les Vikings pourrait recevoir la valeur maximale pour leur troisième choix.
¸
Il y a moins de risque financier pour les équipes qui tentent de grimper dans la liste de repêchage, ce qui était loin d'être le cas auparavant. Gerald McCoy, que les Bucs ont repêché au troisième rang en 2012, a paraphé un contrat de six ans d'une valeur de 55 millions qui pourrait même passer à 63,4 millions en fonction de ses performances.
Ce genre de salaire rendait difficiles les échanges contre des choix du top 5. Les organisations ne considéraient tout simplement pas cette possibilité. Depuis 2000, il n'y a eu que quatre échanges impliquant des choix du top 5, dont celui de Michael Vick en 2001 et celui d'Eli Manning en 2004. Les Jets ont aussi tenté l'expérience en 2003 avec le plaqueur défensif Dewayne Robertson et en 2009 avec le quart-arrière Mark Sanchez.
Avec un cap salarial fixe jusqu'en 2015, la valeur d'un choix est d'autant plus grande mais si une équipe a un besoin urgent qui nécessite de sélectionner plus haut, le téléphone sonnera. La journée du repêchage devrait être intéressante.
Le faible prix monétaire qu'il en coûte pour un choix de repêchage sous la nouvelle convention permet à des équipes comme Minnesota d'obtenir une bonne valeur en retour d'un choix élevé. Les Redskins n'ont eu aucun mal à échanger trois choix de première ronde et un autre de deuxième ronde pour passer du 6e au 2e rang de l'ordre de repêchage en vue d'acquérir vraisemblablement le quart-arrière Robert Griffin III.
Je ne sais pas si les Vikings sauront convaincre les Buccaneers de Tampa Bay, qui possèdent le 5e choix, de grimper de deux rangs pour obtenir les services du porteur de ballon Trent Richardson. Si les Dolphins croient que les Browns ont le quart Ryan Tannehill dans la mire au 4e rang, les Vikings pourrait recevoir la valeur maximale pour leur troisième choix.
¸
Il y a moins de risque financier pour les équipes qui tentent de grimper dans la liste de repêchage, ce qui était loin d'être le cas auparavant. Gerald McCoy, que les Bucs ont repêché au troisième rang en 2012, a paraphé un contrat de six ans d'une valeur de 55 millions qui pourrait même passer à 63,4 millions en fonction de ses performances.
Ce genre de salaire rendait difficiles les échanges contre des choix du top 5. Les organisations ne considéraient tout simplement pas cette possibilité. Depuis 2000, il n'y a eu que quatre échanges impliquant des choix du top 5, dont celui de Michael Vick en 2001 et celui d'Eli Manning en 2004. Les Jets ont aussi tenté l'expérience en 2003 avec le plaqueur défensif Dewayne Robertson et en 2009 avec le quart-arrière Mark Sanchez.
Avec un cap salarial fixe jusqu'en 2015, la valeur d'un choix est d'autant plus grande mais si une équipe a un besoin urgent qui nécessite de sélectionner plus haut, le téléphone sonnera. La journée du repêchage devrait être intéressante.