1. Aaron Rodgers, Packers de Green Bay 

Le quart-arrière le mieux payé de la NFL, à 22 millions de dollars par année, devra faire mieux encore pour que les Packers demeurent au sommet de la division Nord de la NFC. Greg Jennings et Donald Driver, qui l’ont aidé lorsqu’il a succédé à Brettt Favre, sont maintenant partis. Une attaque par la course améliorée rendra son boulot plus facile.

2. Peyton Manning, Broncos de Denver

Il est de retour. Quatre opérations au cou n’ont pas ralenti Manning, qui a remporté 13 matchs dès sa première saison dans la Mile High City. Plusieurs considèrent les Broncos favoris pour remporter la AFC et Manning est responsable de tant d’optimisme. Un nerf de son cou a pris une année supplémentaire à guérir, mais il continue à gagner en vélocité et en profondeur sur ses lancers. La présence de Wes Welker dans la pochette le rendra plus dangereux.

Tom Brady3. Tom Brady, Patriots de la Nouvelle-Angleterre

Je me sens un peu coupable de placer Manning avant Brady cette année. Regarder Brady durant la présaison et les pratiques a été un vrai plaisir. Il est en feu. Le ballon touche rarement le sol. Ce qui est d’autant plus incroyable, c’est qu’il compose avec trois receveurs recrues en plus d’un ailier rapproché qui n’a jamais été repêché. J’ai toutefois préféré Manning à Brady parce que je crois que les Broncos ont une meilleure chance de remporter l’avantage du terrain, ce qui donnerait une longueur d’avance à Manning dans un match éliminatoire.

4. Drew Brees, Saint de La Nouvelle-Orléans

Le retour de Sean Payton devrait régler quelques problèmes éprouvés l’an dernier en attaque. Sans lui pour appeler les jeux, Brees a été victime de 19 interceptions et les Saints ont été écartés des éliminatoires. Malgré tout, Brees a lancé pour 5177 verges et 43 touchés, des statistiques incroyables. L’expertise de Payton devrait permettre d’engendrer plus de victoires.

5. Ben Roethlisberger, Steelers de Pittsburgh

Malgré une opération mineure à un genou, Roethlisberger s’est présenté au camp d’entraînement en excellente forme. Mais afin que les Steelers retournent en éliminatoires, il devra transporter l’équipe sur ses épaules. Il a perdu une cible de choix lorsque Mike Wallace est parti à Miami, l’ailier rapproché Heath Miller revient d’une reconstruction à un genou et le meilleur porteur de ballon des Steelers, Le’Veon Bell, est blessé à un pied.

6. Eli Manning, Giants de New York

Eli a raté la marque des 4000 verges pour la première fois en quatre ans, mais par 52 longueurs seulement. C’est compréhensible puisqu’il n’a pu compter sur son receveur no 1, Hakeem Nicks, qui a été aux prises avec des blessures toute la saison. Nicks devraient mieux se porter cette année, et donc Manning aussi. Cela dit, les Giants doivent être inquiets de leur ligne offensive, qui est vieillissante et affectée par les blessures.

7. Matt Ryan, Falcons d’Atlanta

Ryan était à une passe complétée de vaincre les 49ers de San Francisco et de se battre au Super Bowl. Il a été récompensé par un contrat de 20,6 M$ par année et le retour de l’ailier rapproché Tony Gonzalez. Il a finalement obtenu sa première victoire en éliminatoires, ce qui l’a libéré d’une énorme pression. Son attaque est bondée d’armes et ça pourrait enfin être l’année où les Falcons atteignent la grande finale.

8. Joe Flacco, Ravens de Baltimore

Flacco a pris un pari et l’a gagné. Au lieu d’accepter moins de 18 millions par année pour une prolongation de contrat, il s’est fait confiance et a rapporté gros. Les Ravens ont gagné le Super Bowl et lui ont offert 20,1 millions. Mais Flacco a des ennuis : il a perdu la moitié de ses marqueurs de touchés en Dennis Pitta et Anquan Boldin. Il y a un gros point d’interrogation à la position de receveur no 2 et il fait face à un grand défi.

9. Tony Romo, Cowboys de Dallas

Encore une fois, Romo se trouve dans une situation difficile. Il en fait toujours plus chaque année pour transporter l’équipe, mais peu importe ses performances, les Cowboys n’ont pu faire mieux qu’un dossier de 8-8 lors des deux dernières années, où il a complété plus de 65 % de ses passes, Il a aussi lancé pour 4903 verges la saison passée. Pourtant, les critiques ne cessent d’affluer dans son cas, particulièrement depuis qu’il rapporte 18 M$ par année. Les Cowboys n’ont pas participé aux éliminatoires depuis 2009.

10. Matt Schaub, Texans de Houston

Les Texans le paient 15,5 millions par année, ils doivent donc considérer qu’il fait partie de l’élite. Schaub n’est peut-être pas flamboyant, mais il est doué. Et maintenant qu’il demeure relativement en santé, il donne aux Texans une chance de participer aux éliminatoires chaque année. Quand tout roule, il complète de 64 à 69 % de ses passes. Il a connu trois campagnes de plus de 4000 verges lors des quatre dernières.

11. Philip Rivers, Chargers de San Diego

Que ce soit à cause de Rivers ou du reste de sa formation, l’attaque des Chargers semble s'en aller dans la mauvaise direction. L’an dernier, sa moyenne de passes complétées est passée de 7,9 à 6,8. L’époque où il complétait 66 % de ses passes est loin. Il a été l'instigateur de 53 touchés lors des deux dernières saisons, mais sa ligne à l’attaque s’est détériorée et nous ne savons pas du tout s’il compte sur suffisamment de bons receveurs. Mike McCoy a été embauché pour inciter Rivers à lancer des passes plus courtes, et ce, plus rapidement.

12. Matthew Stafford, Lions de Detroit

Ses chiffres sont incroyables. Lors des deux dernières années, il a lancé pour plus de 10 000 verges au total, mais cette saison déterminera s’il peut rester dans l’élite. Pour y demeurer, Stafford doit récolter quelques victoires à l’étranger contre des équipes gagnantes. Il présente un dossier de 0-4 contre des équipes avec une fiche de ,500 ou plus sur la route. Malgré une dernière saison de 4967 verges, les Lions sont passés d’une fiche de 10-6 à 4-12. Il s’est mérité une prolongation de contrat de 17,75 M$ par année, mais il devra engranger plus de victoires pour justifier sa valeur.

Andrew Luck13. Andrew Luck, Colts d’Indianapolis

Les quatre ou cinq prochains quarts dans cette liste sont suffisamment bons pour mener leur équipe aux éliminatoires, mais dépendent encore beaucoup du talent autour d’eux pour parvenir à y remporter un match. Ils ont toutefois le potentiel de s’inscrire parmi l’élite. Luck est le premier qui risque d’y faire sa place. Regardez bien son pourcentage d’efficacité franchir la barre des 60 % maintenant que le coordonnateur Pep Hamilton lui conseille d’utiliser des passes plus courtes et moins risquées. Celui qui pourrait bien être le meilleur quart-arrière à accéder à la NFL depuis des décennies peut tout faire.

14. Russell Wilson, Seahawks de Seattle

Ce n’est pas la grosseur du quart l’important, mais sa qualité. Wilson a fait abstraction de ses 5 pieds et 10 pouces pour devenir une vedette instantanée. Il a les mains d’un athlète de 6 pi, 7 po et la vision d’un vétéran de 10 ans d’expérience. Son arrivée a permis aux Seahawks de se mettre à rêver au Super Bowl. Il devrait éviter la guigne de la deuxième année grâce à son éthique de travail.

15. Colin Kaepernick, 49ers de San Francisco

Après 10 matchs, incluant trois en éliminatoires, Kaepernick s’est mérité des éloges qu’on n’avait pas entendus à San Francisco depuis l’époque des Joe Montana et Steve Young. Il est toutefois un peu surprenant de voir que Jim Harbaugh a limité le temps de jeu de Kaepernick en présaison à cause de son inexpérience comparativement aux autres quarts de haut niveau. Ce qui pourrait le désavantager est la présence d’un groupe de receveurs instable. Malgré tout, il a énormément de talent et devrait s’établir parmi la crème de la ligue l’an prochain.

16. Robert Griffin III, Redskins de Washington

Sera-t-il un quart-arrière différent à son retour d’une reconstruction à un genou, du moins, temporairement? Le jeu de RG3 est basé sur son aptitude à battre ses adversaires avec ses pieds et ses mains. Les Redskins, intelligents, ne l’ont pas employé en matchs préparatoires, sauf qu’il fera son entrée en saison régulière sans avoir vu la moindre action. Carson Palmer, Tom Brady et quelques autres ont prouvé qu’ils peuvent revenir en force de ce type d’intervention, mais ce pourrait être plus difficile pour un athlète qui aime autant courir que lui.

17. Cam Newton, Panthers de la Caroline

Newton n’a jamais reçu de crédit lorsqu’il s’est mis à bien jouer en deuxième demie de saison au moment où l’attaque a elle aussi commencé à cliquer. En fait, Newton n’a pas du tout reçu le crédit qu’il méritait lors de ses deux premières années où il a lancé pour près de 8000 verges, ce qui ne doit pourtant pas être pris à la légère. Sa course embête les défensives adverses. S’il peut démontrer un peu plus de leadership, Newton pourrait amener son équipe un peu plus près des éliminatoires.

18. Alex Smith, Chiefs de Kansas City

Smith a tiré son épingle du jeu lorsqu’il a bien été encadré par ses entraîneurs. Norv Turner l’a bien dirigé lorsqu’il était coordonnateur offensif à San Francisco, mais il s’est surtout épanoui sous la tutelle de Jim Harbaugh et de Greg Roman. Son association avec Andy Read dans une attaque de type West Coast pourrait potentiellement mener à une place de meilleurs deuxièmes. Reid exploitera la vitesse d’exécution de Smith.

19. Andy Dalton, Bengals de Cincinnati

Dalton ressemble beaucoup à Chad Pennington, l’ancien quart des Jets qui n'atteignait les éliminatoires que lorsqu’il y avait suffisamment de talent pour l’entourer. Les Bengals sont bien équipés à la position de receveur éloigné et d’ailier rapproché. Ils ont fait deux séjours en éliminatoires avec Dalton derrière le centre et la prochaine mission sera de remporter un match ou deux lors de celles-ci. Le coordonnateur à l’attaque Jay Gruden tente d’améliorer l’efficacité de Dalton sur les longues passes.

20. Sam Bradford, Rams de St Louis

Bradford a été en manque de bons receveurs depuis son arrivée dans la NFL. Mais plus maintenant. Chris Givens a pris du galon, Jared Cook est capable de sortir les gros jeux comme ailier rapproché, puis Tavon Austin sera un genre de Percy Harvin pour Bradford. Ce dernier a des habiletés pour faire partie des meilleurs et il pourrait faire un grand pas en avant cette année.

21. Jay Cutler, Bears de Chicago

C’est le moment de prendre des décisions chez les Bears. Marc Trestman a fait la transition de la LCF à la NFL afin de relancer Cutler, qui est l’un des joueurs les plus énigmatiques dans la NFL. Sous les ordres de Mike Shanahan, Cutler faisait partie de l’élite et il a même lancé pour 4526 verges en 2008. Il ne s’est cependant plus jamais approché de ces chiffres à Chicago et il arrive à la toute fin de son contrat. Une grosse saison pourrait lui permettre d’aller chercher au moins 18 M$ par année.

22. Christian Ponder, Vikings du Minnesota

Les Vikings ont accédé aux éliminatoires avec Ponder aux commandes, mais la magie est surtout venue d’Adrian Peterson et d’une défensive respectable. Ponder peut bien gérer un match, mais il doit être plus efficace sur les longs jeux. Sa moyenne de verges par tentative de passe est passée de 6,4 à 6,1 l’an dernier malgré le fait qu’il a remporté 10 parties. Grâce à ses jambes, Peterson en a grappillé en moyenne 6 par la course.

23. Josh Freeman, Buccaneers de Tampa Bay

Tout comme Cutler, Freeman doit écouler la dernière année de son contrat, mais j’ai l’impression qu’il a moins de chance de demeurer à Tampa que Cutler en a de rester à Chicago. Le personnel d’entraîneurs souhaite le voir prendre plus de place comme leader. Il est assez talentueux pour produire 27 touchés, mais son pourcentage d’efficacité a chuté à 54,8 %. C’est déconcertant. Il est trop talentueux pour régresser ainsi à cette étape de sa carrière.

24. Carson Palmer, Cardinals de l’Arizona

L’échange entre Oakland et l’Arizona devrait relancer la carrière de Palmer. Bruce Arians est le coach idéal pour lui puisqu’il aime les grands quarts-arrière qui ont du muscle dans le bras. Pourvu que Palmer reste en santé. Si c’est le cas, il devrait franchir la barre des 4000 verges et les Cardinals pourraient beaucoup progresser dans l’Ouest de la NFC.

Michael Vick25. Michael Vick, Eagles de Philadelphie

Au cœur d’une attaque capable de dérouler environ 80 jeux par match, Vick pourrait afficher des statistiques épatantes. Bien qu’il ait 33 ans, Vick a toujours les jambes et la précision pour faire fonctionner l’attaque de Chip Kelly. Ce sont les revirements et les blessures le problème. S’il est en forme, l’attaque pourrait facilement accumuler 400 verges par match.

26. Ryan Tannehill, Dolphins de Miami

L’ajout de Mike Wallace et de Brandon Gibson devrait améliorer les statistiques de Tannehill sur le troisième essai et il devrait être meilleur en zone profonde. La perte de l’ailier rapproché Dustin Keller pour toute la saison, par contre, fait mal. Une équipe a besoin d’un ailier rapproché qui peut réaliser autour de 50 attrapés pour accéder au tournoi de fin de saison. Sa blessure à un genou crée un grand vide.

27. Brandon Weeden, Browns de Cleveland

Il a reçu un beau cadeau avec l’arrivée de Norv Turner comme coordonnateur à l’attaque pendant la saison morte. Weeden est précis dans la pochette et il a un bon bras. L’an dernier, ses passes ont souvent été déviées à la ligne de mêlée lorsqu’il employait le three-step drops. Turner changera ses habitudes avec un five ouseven step drops qui améliorera ses performances.

28. Jake Locker, Titans du Tennessee

Mike Munchak a amélioré la ligne offensive et il prévoit déployer davantage une stratégie de course. Cela correspond bien aux forces de Locker, mais sa capacité à mener une attaque reste incertaine. Il a complété seulement 56,4 % de ses passes l’an dernier. Certains le comparent à Mark Sanchez, un joueur qui peut gagner s’il possède les bons éléments autour pour le supporter et si la défensive est tout aussi fiable. La pression est sur lui, il doit montrer qu’il a progressé.

29. Matt Flynn, Raiders d’Oakland

Son transfert à Oakland semblait lui avoir donné l’occasion de prendre un nouveau départ. La mauvaise nouvelle est qu’il joue derrière l’une des pires lignes à l’attaque depuis longtemps. Les choses se sont si mal déroulées la semaine passée que cela lui a coûté le poste de partant. Il a ouvert la porte à Terrelle Pryor, un quart très mobile.

30. Kevin Kolb, Bills de Buffalo

Ça va si mal pour Kolb que même un tapis en caoutchouc a suffi à le blesser à un genou et à lui faire perdre huit jours de travail. Maintenant, sa carrière est en péril en raison d’une commotion cérébrale. La source d’espoir des Bills réside en EJ Manuel, qui a le potentiel de devenir une vedette en raison de sa mobilité et de la force de son bras. Tout ce que Manuel a à faire est de compléter sa réadaptation à la suite d’une opération à un genou et de se tenir prêt pour l’ouverture de la saison.

31. Mark Sanchez, Jets de New York

Sanchez ne l’a pas eu facile. Il s’est rendu en finale d’association à deux reprises à ses deux premières années sur le circuit. Son salaire de 8,25 millions garantis est ce qui explique principalement pourquoi il est toujours avec les Jets. Ce n’est qu’une question de temps avant que Geno Smith lui vole sa place et Sanchez ne devrait plus être de la formation l'an prochain. Une blessure à une épaule subie en présaison contre les Giants a aggravé encore davantage sa misère.

32. Blaine Gabbert, Jaguars de Jacksonville

Il y a peut-être de l’espoir pour Gabbert. Après deux années de piètres performances, il a démontré une meilleure capacité à bouger le ballon lors des deux matchs préparatoires. Cela lui a permis d’avoir le dessus sur Chad Henne pour le poste de partant. Il s’est départi du ballon plus rapidement et a été plus efficace pour lancer profondément.