La saison de la NFL s'amorcera le jeudi 5 septembre alors que les Ravens de Baltimore visiteront les Broncos, à Denver. Du 28 août au 4 septembre, le RDS.ca vous présente une série d'articles afin de mettre la table pour la saison 2013, une division à la fois.

La vision d’un Mark Sanchez, la main contre son épaule meurtrie, se roulant sur le sol, était peut-être prophétique de la saison à venir pour les Jets de New York.

Ou peut-être que le triste épisode de la présaison à New York n’était qu’une métaphore pour le bourbier dans lequel l’équipe patauge en ce moment.

Quoi qu’il en soit, Sanchez et les Jets seront à peine dans le rétroviseur des Patriots qui, une fois de plus, tenteront de sécuriser une place en éliminatoires en remportant l’AFC Est.

Un scénario familier pour tous les protagonistes de la division, et bien que prévisible, la trajectoire est au beau fixe.

Il y a les Patriots, au sommet, et puis les autres qui attendent patiemment. L’AFC Est comme d’habitude, c’est du moins le plus probable des dénouements en 2013.

Ce qui a changé dans la division

Pas évident l’après Aaron Hernandez en Nouvelle-Angleterre. Tant sur le terrain que dans l’entourage de l’équipe, la saga de l’ailier rapproché a creusé un fossé au cœur de l’organisation et 2013 sera, tout compte fait, l’exorcisme d’une histoire que la famille Kraft souhaitera enterrer pour de bon.

Hernandez n’est pas la seule cible qui manquera à Tom Brady en 2013. Le commandant de l’offensive des Patriots devra aussi composer avec le départ de son chouchou au cours des dernières saisons : Wes Welker. Le receveur captera désormais les ballons de Peyton Manning. Danny Woodhead et Brandon Lloyd ont aussi été remerciés par les Patriots, laissant des tonnes d’opportunités au sein d’une offensive dominante qui se réinventera en plein mouvement au lieu d’attendre un déclin annoncé. De ce fait, Danny Amendola chaussera les crampons laissés vides par Welker dans les corridors de secours de Brady et une flotte de recrues patrouillera les corridors extérieurs.

En effet, deux joueurs non repêchés font beaucoup de vagues lors de la présaison et pourraient avoir un impact immédiat au sein de l’offensive des Patriots. Le receveur Kenbrell Thompkins ainsi que l’ailier rapproché Zach Sudfeld se sont fait une niche à l’autre bout des ballons lancés par Brady et les deux jeunes joueurs, aux côtés de Rob Gronkowski et Amendola, pourraient former le visage de la nouvelle offensive des Patriots. Loin d’Hernandez et du combat de coqs entre Welker et Bill Belichik.

Il est très difficile de prévoir la production de deux recrues, particulièrement lorsqu’elles ont glissé entre les mailles du repêchage avant d’atterrir en Nouvelle-Angleterre. Par contre, une certitude que l’on peut avoir est celle que si Belichik les intègre à son alignement, ce n’est pas le fruit du hasard. Le vétéran entraîneur n’est pas reconnu pour sa clémence dans l’attribution du temps de jeu, lui qui conserve une main de fer au niveau de son système méritocratique éprouvé. Thompkins et Sudfeld nous sont peut-être inconnus, pour l’instant, mais la feuille de route de Belichick parle d’elle-même.

Partisans des Patriots, soyez confiants, l’offensive nouveau genre sera tout aussi performante que celle de 2012 – et peut-être même plus. LeGarette Blount ajoutera de la profondeur au niveau du jeu au sol.

Mike WallaceÀ Miami, on a déroulé le tapis rouge afin d’accueillir le receveur Mike Wallace (photo). Le récipiendaire d’un imposant nouveau contrat deviendra l’arme principale de l’équipe afin de complémenter la deuxième saison (et les suivantes) du jeune quart Ryan Tannehill. Dustin Keller a lui aussi été appelé en renfort afin d’aider l’offensive des Dolphins, mais une très vilaine blessure est venue freiner les ardeurs de l’ailier rapproché qui ratera malheureusement la totalité de la saison.

Wallace, donc, devra combler la perte de Reggie Bush et Davone Bess chez les Dolphins. Le plaqueur à gauche Jake Long s’étant entendu avec les Rams de St Louis au printemps, la tâche de protéger les arrières de Tannehill reviendra au joueur de deuxième année Jonathan Martin qui a très bien fait lors de la présaison. L’offensive, à Miami, misera donc sur la progression.

Le troisième choix du dernier repêchage, Dion Jordan, pourrait aussi devenir très rapidement un joueur d’impact sur la ligne défensive des Dolphins. Bien qu’il soit présentement ennuyé par une légère blessure à l’épaule, le produit de l’Université de l’Oregon est tombé dans l’œil de l’organisation et sa présence complémentera à merveille celle de l’ancien de la LCF Cameron Wake, qui ne rajeunit pas non plus.

On aimerait bien parler de changements chez les Jets de New York, mais les controverses de quarts partants collent à la peau de l’organisation depuis quelques saisons déjà et l’arrivée de Geno Smith, sélectionné lors de la deuxième ronde du repêchage, ne viendra certainement pas éteindre les feux généreux sous les pieds de Mark Sanchez.

Tandis que Geno Smith viendra chauffer les arrières de Sanchez, l’organisation a utilisé la saison printanière afin de passer un gros coup de balai. Le cirque entourant Tim Tebow s'est éloigné de l’organisation, tout comme l’excellent demi de coin Darrelle Revis qui n’était plus dans les plans à long terme de l’équipe. Shonn Greene et Dustin Keller n’ont pas été retenus pour la reconstruction, tout comme les vétérans Bart Scott et LaRon Landry en défensive.

Les Jets ont choisi l’avenue très productive du repêchage afin d’amorcer le virage jeunesse de l’équipe. En plus de Smith, New York a sélectionné le demi de coin Dee Milliner et le plaqueur défensif Sheldon Richardson lors de la première ronde de la cuvée 2013. Les deux sont pressentis dans des postes de partants dès le début de la saison, un vote de confiance nécessaire pour l’organisation en quête d’une identité renouvelée au lendemain d’une décevante saison 2012.

De plus, Chris Ivory a été récupéré du trop-plein dans le champ arrière chez les Saints afin d’injecter du sang neuf au poste de demi offensif. Mike Goodson et Kellen Winslow déménagent aussi à New York dans l’espoir de relancer des carrières qui battent de l’aile présentement.

Tout est à refaire à New York et probablement que le poste de Rex Ryan à la barre de l’équipe n’a jamais été aussi chancelant.

Parlant de remise à neuf, les partisans à Buffalo souhaitent la bienvenue à EJ Manuel avec beaucoup d’enthousiasme. Le jeune quart, sélectionné en première ronde lors du dernier repêchage, débarque à Buffalo épaulé par le vétéran Kevin Kolb (présentement blessé) afin de remplacer le chancelant Ryan Fitzpatrick qui a été libéré par l’équipe au printemps.

Fitzpatrick n’est pas parti seul de Buffalo. Les Bills ont fait beaucoup de place aux jeunes en laissant filer Tarvaris Jackson, David Nelson, Donald Jones, Andy Levitre, Shawne Merriman et Nick Barnett, pour ne nommer que ceux-là. Avec seulement six victoires en 2012, les Bills ont aussi changé d’entraîneur en choisissant Doug Marrone pour la suite des choses. Expatrié de la NCAA, Maronne a quitté ses fonctions à l’Université Syracuse afin de se faire les dents chez les pros dans la NFL.

Beaucoup de sang neuf chez les Bills qui tenteront de séduire à nouveau leurs partisans après des promesses qui sont tombées à plat sous la tutelle de Chan Gailey.

À quoi s’attendre en 2013

Scandale ou non, les Patriots sont encore l’équipe modèle de la division et, surtout, l’équipe à battre. Un roulement de personnel ne risque pas de s’immiscer entre l’excellent travail de Bill Belichik et la constance alarmante de Tom Brady derrière le centre.

C’est pourquoi un rappel de 2012 (et de la dernière décennie en fait) est dans les plans en Nouvelle-Angleterre. L’objectif très réaliste d’un titre de division et d’une présence légitime en éliminatoires. Parce que les Patriots, malgré tout, n’ont pas perdu de pièces vitales – même si plusieurs craignent que l’absence de Welker nuise à la chimie de la formation.

Sauf que Welker n’est qu’un seul homme et à Foxborough, le système est plus fort que la spécificité de ses éléments individuels. Qui plus est, Tom Brady est toujours là, Stevan Ridley a des fourmis dans les jambes à l’idée d’établir sa domination au sol et la défensive s’articule encore autour de Vince Wilfork. De plus, les jeunes comme Chandler Jones, Dont’a Hightower, Jerod Meyo et Alfonzo Dennard ont démontré des aptitudes au-delà des attentes en 2012 et la progression est plus que probable dans leurs cas, une bonne nouvelle certaine pour la défensive de l’équipe.

Il y aura sans doute une période d’ajustement, particulièrement au niveau de l’offensive, mais les Patriots devraient reprendre au même endroit qu’en 2012, avec des aspirations un peu plus hautes à la suite d’une amère défaite à domicile contre les éventuels champions du Super Bowl lors des éliminatoires.

Difficile d’être aussi optimiste du côté des Dolphins – même s’il y a de l’espoir dans l’air après les bonnes foulées prises par l’équipe en 2012.

À sa deuxième saison à la barre de l’équipe, Joe Philbin développera la complicité avec son jeune quart partant Ryan Tannehill qui, lui aussi, en sera à sa deuxième année à Miami. L’apprentissage s’effectue en parallèle pour Philbin et Tannehill et les deux pourront compter sur le retour d’une des défensives les plus dynamiques de la NFL en 2012, et ce, presque dans l’anonymat le plus complet.

Les Dolphins ont accordé moins de vingt points par match en 2012, bon pour le septième rang dans la NFL. Il s’agit d’un énorme élément positif sur lequel construire et, avec un petit coup de pouce de l’offensive, les années de vache maigre pourraient être chose du passé sous le soleil de Miami. Cameron Wake, qui a complété 15 sacs en 2012, est de retour au poste accompagné de l’unité défensive des Dolphins qui, sans l’apport de joueurs étoiles reconnus du public, livre des performances très intéressantes. Aucune raison de croire que le sceau de qualité de la saison dernière soit expiré dans le cas des Dolphins, ce qui renvoie la balle à l’offensive d’élever son jeu d’un cran.

Sur ce plan, la progression attendue devrait faire une grosse partie du travail. Tannehill aura son deuxième tour de piste dans la NFL, Mike Wallace viendra meubler les zones profondes pour son jeune quart et Brian Hartline, révélation en 2012, s’imposera de plus en plus comme étant l’option favorite de Tannehill. Lamar Miller et Daniel Thomas formeront un dynamique duo dans le champ arrière et l’absence de Reggie Bush ne sera pas trop ressentie chez les Dolphins, une bonne chose s’ils espèrent offrir une sérieuse opposition aux Patriots dans l’Est.

Ce n’est peut-être pas cette année que les choses changeront radicalement à Miami, mais ne fermons pas la porte à une surprise. Les éléments sont en place, ne manque que la liaison vers une recette gagnante et parfois, c’est bien peu de choses.

C.J. SpillerParce que si les Dolphins sont à quelques éléments d’une révolution, les Jets, eux, sont plutôt appuyés au fond du baril et ils regardent vers le haut. L'année 2013, à New York, ne sera pas sous le signe du succès.

Geno Smith a connu une présaison en dents de scie (pour ne pas dire catastrophique) et Mark Sanchez, égal à lui-même, provoque une perplexité difficile à décrire après chacune de ses prestations, surtout qu’il s’est amoché une épaule lors de la troisième rencontre. Ce climat d’incertitude est contagieux chez les Jets, visiblement, et enveloppe toutes les sphères de l’organisation depuis quelques semaines. Santonio Holmes étire sa réadaptation lors du camp d’entraînement, Antonio Cromartie joue dur avec les jeunes joueurs de l’équipe et toute l’ambiance autour de l’équipe ne transpire rien de bon. Les Jets, après quelques saisons fructueuses, s’approchent de plus en plus d’un gouffre impardonnable qui forcera la main de la direction vers un inévitable changement de philosophie.

Rex Ryan, optimiste malgré tout, sait que ses papiers de chômages sont déjà remplis. Reste à savoir s’ils lui seront remis cette saison – ou à la fin de celle-ci.

L’ambiance n’est pas plus festive à Buffalo, sauf que les changements sont déjà amorcés chez les Bills. L'année 2013 sera un laboratoire pour les nouveaux éléments, dont EJ Manuel, et aussi l’occasion d’enfin savoir si C.J. Spiller (photo) possède l’étoffe d’un demi offensif de premier plan, lui qui verra son utilisation atteindre des sommets en carrière à la suite de ses brillantes prestations en 2012.

Spiller, discrètement, était tout juste derrière Adrian Peterson au niveau des verges par course avec six, une production très prometteuse même si son volume (207 tentatives contre les 348 de Peterson) n’est pas représentatif d’une charge de travail complète dans la NFL. À sa quatrième saison, Spiller est le partant incontesté dans le champ arrière et l’occasion est toute à lui d’impressionner ses patrons. La table est mise et Spiller, choix de première ronde des Bills en 2010, est l’étoile en devenir à Buffalo.

Une autre facette discrètement dangereuse des Bills réside au niveau de la ligne défensive de l’équipe, menée par l’imposant Mario Williams. Malgré une première saison un peu décevante à Buffalo en 2012, Williams demeure l’un des excellents joueurs de ligne de la NFL (comme en témoigne son gargantuesque contrat) et l’écarter de l’équation serait une erreur de la part des autres équipes de la division, surtout qu’il est très bien entouré. Marcell Dareus et Kyle Williams, au centre de la ligne, forment une paire dangereusement physique occupant énormément d’espace afin de libérer les extrémités patrouillées par Williams et le prometteur Alex Carrington. La reconnaissance n’est pas encore au rendez-vous pour l’unité défensive des Bills, mais posséder une ligne efficace et proactive facilite énormément la vie des secondeurs en apprentissage tout juste derrière. Et au niveau de la tertiaire, les Bills peuvent déranger en s’interposant entre le ballon et les receveurs avec Leodis McKelvin, à gauche, et Stephon Gilmore, à droite. Par contre, Gilmore ratera environ deux mois à la suite d’une vilaine fracture au poignet.

Il est tôt encore pour rêver aux éliminatoires à Buffalo, mais la progression sera très intéressante en 2013.

Les détails qui feront la différence

En Nouvelle-Angleterre, la fiche médicale du polarisant Rob Gronkowski (photo) sera méticuleusement observée tout au long de la saison – pour le meilleur et pour le pire.

C’est que Gronkowski, en santé, fait pencher lourdement la balance en faveur des Patriots en raison de son athlétisme hors du commun et de l'incapacité des défenseurs adverses de freiner sa course. Gronkowski, au sommet de sa forme, est un train de marchandises sur un rail en ligne droite et les couvreurs adverses ne sont que de vulgaires barrières en bois flétris par le temps et l’usure – les dés sont pipés en faveur de l’imposant ailier rapproché.

Rob GronkowskiLe hic dans cette équation inégale, c’est la santé de Gronkowski. Présentement, l’ailier se remet toujours de multiples opérations au dos et à l’avant-bras, réadaptation qui devrait selon toute vraisemblance le tenir à l’écart du jeu au cours des premières semaines de la saison. C’est donc dire que l’offensive des Patriots devra rapidement trouver des alternatives. Même avec un Tom Brady en plein contrôle de ses effectifs, il y a une différence notoire entre les Patriots sans Rob Gronkowski et les Patriots armés du « Gronk ».

La différence, peut-être, se matérialisera avec un trophée Vince-Lombardi à la fin de la saison si, et seulement si, Gronkowski retrouve son enthousiasme contagieux de 2011 – saison durant laquelle il a compté 18 touchés pour les Patriots, un record pour un ailier rapproché.

On parlait de l’unité défensive méconnue des Dolphins plus tôt et c’est cette même unité anonyme qui donnera le ton à la saison de l’équipe en 2013, particulièrement chez les secondeurs qui individuellement ne font pas tourner beaucoup de têtes – mais qui collectivement pourraient offrir une stabilité intéressante à Miami.

Les partants pressentis, Philip Wheeler, Dannell Ellerbe et Koa Misi, entameront respectivement leur sixième, cinquième et quatrième saison dans la NFL. Ellerbe et Wheeler n’étaient pas à Miami à 2012, ils devront donc s’imposer auprès de Misi qui lui était partant au cours des 14 matchs auxquels il a pris part la saison dernière. Les trois seront réunis pour une première fois, c’est donc difficile de prévoir la cohésion qu’il y aura entre eux, sauf que l’optimisme est de mise. La ligne défensive devant eux est expérimentée et très disruptive tandis que la tertiaire derrière est formée de vétérans qui ont vu neigés et qui pourront, au besoin, guider et épauler le travail des trois secondeurs partants.

Comme on sait à quoi s’en tenir en offensive chez les Dolphins, c’est vraiment la cohésion de l’unité de secondeurs qui fera foi de tout au niveau de la défensive. Les bases sont solides, et restera à voir si on peut extrapoler la formule afin d’atteindre l’extraordinaire en 2013.

Chez les Jets, tous les détails feront la différence puisque l’ardoise est virtuellement vierge devant le nombre effarant de questions à résoudre. Est-ce que Chris Ivory possède l’étoffe d’un demi offensif partant? Geno Smith ou Mark Sanchez? Peut-on remplacer Darrelle Revis à court, moyen et long terme? Est-ce que Rex Ryan est encore en contrôle de son vestiaire? Qui attrapera les passes sur une base régulière en 2013?

Devant autant de questions, les Jets se tourneront vers les jeunes éléments afin de trouver des pistes pour l’avenir. Les choix du dernier repêchage seront observés et ceux des cuvées passées, comme Quinton Coples et Stephen Hill par exemple, auront l’occasion de s’imposer avec un temps de jeu accru et des opportunités d’offrir une lueur d’espoir à une organisation qui se cherche désespérément.

À Buffalo, l’offensive vivra une cure de jeunesse au cours de la saison et on se demande qui s’imposera aux côtés de Stevie Johnson afin de capter les passes d’EJ Manuel qui, on présume, sera le partant plus tôt que tard derrière le centre.

T.J. Graham, à sa deuxième saison dans la NFL, semble être le candidat de choix afin de devenir l’autre receveur partant de l’équipe devant la recrue Robert Woods. Graham, reconnu pour sa vitesse et ses tracés en ligne droite, était sous-utilisé en 2012 en grande partie à cause de la puissance sous la moyenne des passes de Ryan Fitzpatrick. De ce fait, Graham a récolté la majorité de sa production sur des tracés courts et des écrans, façon de faire peu optimale relativement à ses capacités. En 2013, Graham pourrait se retrouver aux extrémités des puissantes passes de Manuel et, de ce fait, établir résidence dans les zones profondes adverses – une dimension qui n’existait pas dans l’arsenal des Bills depuis quelques saisons déjà.

Si Graham et Manuel se trouvent sur le terrain, il y aura des brasiers à éteindre quand les Bills seront à l’attaque. C’est beaucoup de spéculations et Graham a encore beaucoup de choses à prouver dans la NFL – mais l’intrigue est présente.

En bref…

Les Patriots ont dérivé quelque peu au cours du printemps, mais le cap est revenu au beau fixe et ce sera au reste de la division d’attraper les champions en titre et non l’inverse. Les Dolphins seront peut-être dans le coup, un temps, mais l’opposition ne viendra certainement pas du côté de New York ou de Buffalo. Sans parler d’une lettre à la poste pour les Patriots, disons qu’ils sont en plein contrôle de leur destinée.

AFC Est en 2012 V D Prédictions pour 2013 V D
Patriots de la Nouvelle-Angleterre 12 4 Patriots de la Nouvelle-Angleterre 12 4
Dolphins de Miami 7 9 Dolphins de Miami 8 8
Jets de New York 6 10 Bills de Buffalo 7 9
Bills de Buffalo 6 10 Jets de New York 4 12