La saison de la NFL s'amorcera le jeudi 5 septembre alors que les Ravens de Baltimore visiteront les Broncos, à Denver. Du 28 août au 4 septembre, le RDS.ca vous présente une série d'articles afin de mettre la table pour la saison 2013, une division à la fois.

Ne parlez surtout pas de réadaptation et de vieillissement avec le porteur de ballon des Vikings Adrian Peterson, il se contenterait bêtement d'attirer votre regard vers son titre de joueur le plus utile de la saison 2012 en guise de réponse.

Puis il terrasserait une ligne défensive pour le plaisir de la chose.

Malgré tous les succès d’Aaron Rodgers et des Packers, c’est la saison incroyable de Peterson qui a attiré toute l’attention dans la NFC Nord au cours de la dernière campagne et comme nouveau témoin de ce rappel anticipé, l’ancien dirigeant des Alouettes Marc Trestman devra s’y trouver une nouvelle zone de confort.

Un gros pari, mais si quelqu’un peut le relever, c’est bien Trestman.

Reste à savoir si l’orgueil de Peterson et le pedigree de Rodgers et des Packers seront cléments envers la nouvelle tête pensante des Bears qui, après tout, n’est pas en poste pour se faire des amis, mais plutôt pour remettre les Bears sur le droit chemin.

Ce qui a changé dans la division

Greg JenningsPlus ça change et plus c’est pareil à Green Bay alors que l’équipe est demeurée fidèle à elle-même en laissant quitter les gourmands loin de la ville fromagère, favorisant les promotions à l’interne et le développement de joueurs acquis lors du repêchage. De cette façon, plusieurs joueurs ont quitté le vert et jaune des Packers, incluant le receveur Greg Jennings (photo), les demis offensifs Cedric Benson et Ryan Grant ainsi que les joueurs défensifs Desmond Bishop et Charles Woodson. De plus, la retraite a appelé les vétérans Donald Driver et Jeff Saturday au cours de la saison morte.

Les Packers se sont tournés vers le repêchage afin de combler une lacune flagrante de l’équipe en 2012 : le jeu au sol. En sélectionnant les demis Eddie Lacy (d’Alabama) et Johnathan Franklin (UCLA), Green Bay s’assure d’infuser une bonne dose de jeunesse et de dynamisme derrière Aaron Rodgers, augmentant ainsi l’offre offensive de l’équipe qui était plutôt unidimensionnelle au cours des dernières saisons. De plus, Seneca Wallace viendra seconder Rodgers derrière le centre, profitant peut-être d’un environnement stable afin de relancer sa boiteuse carrière dans la NFL.

Parlant de Greg Jennings qui n’a pas renouvelé son séjour à Green Bay, il se retrouvera plutôt chez les éternels rivaux des Packers : les Vikings du Minnesota. Jennings a signé un contrat de cinq ans avec les Vikings ce printemps, devenant de ce fait le receveur numéro un de l’équipe qui tentera de combler la perte de l’électrisant Percy Harvin.

Les Vikings ne se sont pas contentés de Jennings pour améliorer leur effectif de receveurs, ils ont aussi sélectionné le très prometteur Cordarrelle Patterson au cours de la première ronde du repêchage. Patterson, qui n’a joué qu’une saison dans la NCAA avec l’Université du Tennessee, a démontré une polyvalence intrigante pour les Volunteers, lui qui a récolté trois touchés par la course, cinq via la réception de passes en plus de sévir sur les unités spéciales avec un touché à la suite d’un retour de dégagement et d’un autre sur un retour de botté d’envoi. Utilisé à toutes les sauces dans le système offensif, Patterson se glissera graduellement dans le rôle d’arme offensive qu’occupait Harvin avec les Vikings.

Le repêchage des Vikings portera aussi des fruits très rapidement, bénéficiant de trois sélections lors du premier tour. En plus du receveur Patterson, les Vikings ont sélectionné le joueur de ligne défensive Sharrif Floyd ainsi que le demi de coin Xavier Rhodes. Malgré des blessures mineures lors de la présaison, les deux joueurs seront sollicités rapidement au cours de la saison, particulièrement Rhodes qui deviendra un partant au sein de la tertiaire plus tôt que tard chez les Vikings. Le vétéran Desmond Bishop, aussi acquis des Packers ce printemps, viendra quant à lui patrouiller le centre chez les secondeurs, apportant une stabilité à ce niveau qui était grandement recherché par les Vikings au cours des récentes saisons.

Matt Cassel, remercié par les Chiefs, secondera le jeune Christian Ponder cette saison au Minnesota, lui qui a connu quelques difficultés en 2012 malgré l’excellence d’Adrian Peterson à ses côtés. Il n’y a pas de controverse au niveau du quart partant pour l’instant, mais Ponder n’aura pas le luxe de connaitre une mauvaise séquence avec Cassel qui lui soufflera dans le cou avec l’espoir d’obtenir quelques départs en 2013. Une compétition qui sera bénéfique pour les Vikings.

Marc Trestman aura la tâche de redresser les Bears de Chicago qui ont jeté leur dévolu sur l’ancien entraîneur des Alouettes afin de remplacer Lovie Smith, en fonction depuis 2004 à Chicago.

Malgré une fiche de 10-6 en 2012, les Bears n’ont pu faire mieux qu’une troisième place dans la division et de nombreux changements s’imposaient afin d’accommoder la transition vers le système de Trestman. De cette façon, les Bears ont mis le grappin sur les joueurs de lignes offensives Jermon Bushrod, Matt Slauson et Eben Britton en plus de sélectionner le garde Kyle Long lors de la première ronde du repêchage afin d’alléger les soucis du quart Jay Cutler, lui qui a trop souvent visité la pelouse au cours de la saison 2012. Les Bears ont aussi ajouté du coffre au niveau de leur ligne défensive en faisant l’acquisition de Kyle Moore, Turk McBride et Andre Fluellen.

Avec toutes ces nouvelles acquisitions, les Bears ont remercié plusieurs joueurs de soutien de l’équipe au cours de la saison morte, notamment le quart réserviste Jason Campbell, l’ailier rapproché Kellen Davis ainsi que les secondeurs Nick Roach et Geno Hayes. Brian Urlacher de son côté s’est tourné vers la retraire devant l’absence d’offre contractuelle de la part des Bears. De plus, le receveur Johnny Knox a aussi été contraint à la retraite, lui qui ne s’est jamais complètement remis d’une dévastatrice blessure à la colonne vertébrale qu’il s’est infligé en 2011 contre les Seahawks de Seattle.

Chez les Lions, tous les moyens sont bons pour s’extirper de la cave de la division et pour se faire, l’offensive passe-centrique de Detroit pourra compter sur les services de l’explosif Reggie Bush, acquis au printemps. À Detroit, Bush viendra stabiliser la position de demi offensif qui a subi plusieurs permutations en 2012 en raison des blessures et des performances décevantes des différents porteurs qui ont revêtu le bleu poudre des Lions. Dans la foulée de l’arrivée de Bush, Kevin Smith et Jahvid Best n’ont pas été retenu à Detroit.

Detroit espère aussi relancer sa défensive avec l’ajout du maraudeur Glover Quin en plus de l’ailier défensif Jason Jones. Les deux seront immédiatement utilisés sur le onze partant, améliorant deux lacunes qui hantaient les Lions en 2012.

À quoi s’attendre en 2013

Les Packers ont encore en tête l’amère défaite en éliminatoires aux mains des 49ers l’hiver dernier, et ce souvenir alimentera certainement la route vers un troisième titre de division consécutif. Green Bay, qui s’est qualifié pour les éliminatoires au cours des quatre dernières saisons, affiche une constance désarmante pour le reste de la division avec un Aaron Rodgers (photo) en plein contrôle de ses moyens derrière le centre.

Aaron RodgersLa seule présence de Rodgers assure aux Packers un niveau d’excellence auquel peu d’équipe peut se permettre d’aspirer. Sauf que les hommes de Mike McCarthy ne se résument pas à la seule présence de leur quart étoile.

Il y a d’abord la défensive des Packers, menée par l’excellent B.J. Raji à l’extrémité droite de la ligne. Elle carbure aux revirements et aux occasions provoquées par ceux-ci. Raji n’est pas le seul à causer des ennuis aux offensives adverses, lui qui reçoit le soutien de trois dangereux secondeurs derrière lui, soit Nick Perry, A.J. Hawk et Clay Matthews, en plus de voir Tramon Williams provoquer plusieurs opportunités au niveau de la tertiaire. Il y a quelques ratés au niveau de l’unité des Packers, souvent trop permissive en raison de son agressivité, mais l’ensemble provoque une couverture dynamique qui peut à tout moment renverser la vapeur d’un match – ou simplement étouffer les aspirations d’un opposant avec l’aide d’un revirement opportun.

Les Packers, cette année encore, seront dangereux dans la NFC Nord – bien qu’ils ne seront pas seuls au monde, loin du compte.

Marc Trestman n’a peut-être pas d’expérience dans la NFL à la barre d’une équipe (il a cependant occupé des fonctions à titre d’assistant et de coordonnateur), mais il ne faudrait pas faire l’erreur de l’écarter de facto de l’équation dans la division. Trestman, qui n’a plus besoin de présentation à Montréal, se retrouve avec l’heureux problème de relancer une équipe munie d’une tradition riche et, surtout, de plusieurs éléments constructifs sur lesquelles construire à la suite d’une saison de dix victoires.

Jay Cutler, malgré tout, possède l’un des meilleurs bras de la NFL et il sera très intéressant de le voir évoluer sous la tutelle de Trestman et, surtout, derrière une ligne offensive largement améliorée. Ces deux éléments s’ajoutent au fait que Cutler devra jouer la saison avec l’objectif de signer une nouvelle entente à long terme avec l’équipe. Les observateurs verront ici une formule propice aux feux d’artifices en offensive pour les Bears, réalité qui n’est pas tellement habituelle dans la ville des vents.

Les Bears retrouvent aussi sensiblement tous les éléments d’une défensive qui a mené la NFL en 2012 au chapitre des interceptions (24) et des touchés défensifs (8). Derrière le forcené Julius Peppers, les Bears ont aussi terrassé les quarts adverses pour un total de 41 sacs en 2012, le huitième meilleur total de la ligue.

Une défensive agressive et opportuniste doublée d’un quart inspiré par un nouvel entraîneur et l’appât du gain, voilà là une locomotive dangereusement efficace pour les Bears en 2013.

Les Vikings, trainés en éliminatoires en 2012 par l’improbable saison d’Adrian Peterson, tenteront de répéter l’exploit et le principal intéressé, toujours réaliste, mentionne à qui veut bien l’entendre qu’il ne vise pas moins de 2500 verges en 2013. Fantaisie à part, les Vikings devront corriger plusieurs éléments s’ils souhaitent répéter la dizaine de victoires de 2012.

En commençant par l’offensive qui, excluant Peterson, n’intimidait personne en 2012. Christian Ponder, pour sa troisième saison, tentera de corriger son pourcentage d’efficacité afin de franchir le cap des 3000 verges aériennes pour une première fois en carrière. Épisodique au mieux l’an dernier, le succès de Ponder derrière le centre lui a tout de même valu un vote de confiance de la part des Vikings, et ce malgré la venue du vétéran Matt Cassel. C’est donc dire que la mouture 2013 de l’offensive des Vikings ressemblera étrangement à celle de 2012, du moins dans le corridor central.

Avec de nouveaux receveurs, incluant Greg Jennings et Cordarrelle Patterson, Leslie Fraser tentera d’élargir les horizons offensifs de son équipe, misant sur la vitesse de ses nouveaux éléments et de la stabilité offerte par Peterson. De plus, l’ailier rapproché Kyle Rudolph fait toute une impression à l’aube de sa deuxième saison et il pourrait vite devenir la carte cachée des Vikings en offensive, emboitant le pas de plusieurs autres équipes en misant sur un ailier du genre avec d’excellentes mains et un athlétisme au-dessus de la moyenne.

En défensive par contre, là où les Vikings ont connu une saison plus qu’ordinaire en 2012, on cherche la progression. Décents contre le jeu au sol, les Vikings ont présenté une unité très clémente contre le jeu aérien et la tertiaire sera encore un immense point d’interrogation en cette saison. Beaucoup de jeunes joueurs avec des choses à prouver, ce qui peut offrir le meilleur comme le pire.

Reste les Lions qui en 2012 ont retrouvé la cave de la division malgré de belles promesses en 2011 et lors de l’entre-saison. Cette année, plus d’excuse au Michigan alors que Matthew Stafford s’est vu offrir un contrat à long terme afin d’alimenter l’ogre offensif de l’équipe : Calvin Johnson Jr.

« Megatron » est le centre d’attraction d’une offensive très explosive et le rythme sera une fois de plus dicter par la dominance du receveur étoile. Avec l’addition de Reggie Bush, la chimie entre Stafford et Johnson recevra un coup de main fort apprécié à la suite d’une décevante saison en 2012. Dans ce sens, les Lions espère une progression de la part du jeune Ryan Broyles qui, à sa deuxième saison, sera éventuellement appelé dans l’alignement partant afin d’alléger la tâche du vétéran Nate Burleson. Les jeunes sur la ligne offensive, tel que Riley Reiff, devront aussi augmenter la cadence afin de permettre aux Lions d’utiliser plus efficacement le jeu au sol, aspect offensif virtuellement ignoré en 2012 par l’équipe.

La culture agressive de la défensive de l’entraîneur Jim Schwartz a été plus néfaste qu’appréciée en 2012, mais rien n’empêche l’ensemble de retrouver les bonnes zones du spectre simplement en jouant d’un peu plus de chance à la suite de leurs nombreuses initiatives. Les éléments sont là et des choses seront provoquer chez les Lions en 2013 et, qui sait, peut-être même une chance légitime de renverser les Packers au sommet de la division.

Le talent est certainement là – reste l’exécution.

Les détails qui feront la différence

Si vous avez un nom à retenir cette année à Green Bay, c’est celui de Randall Cobb – l’homme à tout faire de Mike McCarthy.

Avec le départ de Greg Jennings et la retraite de Donald Driver, Cobb sera appelé à reprendre quelques-unes des opportunités laissées sur la table par les deux absents et à sa troisième saison dans la NFL, l’oisillon semble prêt à être pousser hors du nid vers une envolée spectaculaire.

Auteur de huit touchés offensifs en 2012, le très rapide receveur peut aussi être utilisé sur les unités spéciales et lors de certaines formations pour le jeu au sol, une polyvalence qui sera très dangereuse avec l’utilisation accrue prévue pour lui en 2013. Cobb pourrait et devrait connaître sa première saison de 1000 verges dans la NFL au niveau des réceptions et son utilisation au sein de l’offensive très efficace des Packers sera d’une certaine façon le baromètre du succès de l’équipe. La différence entre une bonne saison et une excellente saison à Green Bay.

À Chicago, Matt Forte sera une fois de plus sous le microscope, lui qui aura la tâche de jouer le métronome pour l’offensive de Marc Trestman.

Nick Fairley et Ndamukong SuhEnnuyé par des blessures en 2012, Forte n’a pas rencontré le succès espéré et on espère que la différente ligne offensive lui sera bénéfique. À sa sixième saison dans la NFL, Forte peut espérer marquer une dizaine de touchés pour la première fois de sa carrière, lui qui a toujours été limité dans la zone rouge par son manque de puissance physique et le support approximatif de sa ligne. Sous la tutelle de Trestman, Forte pourrait s’épanouir non seulement entre ses plaqueurs, mais aussi à titre de menace dans le jeu aérien du champ arrière. Forte n’a plus besoin de faire ses preuves à ce chapitre, il possède de très bonnes mains et un certain flair pour les tracés de passes, des qualités qui lui ont mérité au moins une soixantaine de passes en sa direction par saison depuis le début de sa carrière. Avec l’héritage de la LCF frais en tête, Trestman sera tenté d’utiliser son demi sous toutes les déclinaisons et Forte trouvera là un défi hautement stimulant.

Au Minnesota, toutes les surprises seront appréciées, même si le gros de la saison se jouera entre les mains (et les jambes) d’Adrian Peterson. Cependant, Matt Kalil et ses coéquipiers de la ligne offensive pourraient avoir leur mot à dire dans le succès de « All-Day ». Le quatrième choix de la cuvée 2011 amorcera sa deuxième saison comme plaqueur à gauche et les Vikings espèrent qu’il deviendra le monument incontournable qu’il voyait en lui durant son séjour dans la NCAA (à USC).

Affaiblie par une violente pneumonie en décembre dernier, Kalil s’est imposé un programme de remise en forme ce printemps afin de reprendre le poids qu’il a perdu de la bonne façon, soit en ajoutant de la masse musculaire sur son imposante charpente. Faisant osciller la balance à 311 livres à l’ouverture du camp d’entraînement, Kalil est plus imposant que jamais et cette remise en forme est une excellente nouvelle pour les Vikings et, surtout, pour le côté vulnérable de Christian Ponder que Kalil est en charge de protégé.

Il y a beaucoup de stabilité au niveau de la ligne offensive des Vikings, alors toute progression de la part de Kalil sera une addition intéressante à l’offre déjà en place pour le meilleur porteur de ballon de la NFL.

Parlant du travail de la ligne, celle en défensive des Lions pourrait connaître une saison historique en 2013.

Comme deux larrons en foire, Nick Fairley et Ndamukong Suh (photo) s’amusent depuis l’ouverture du camp et les deux mastodontes meubleront le centre de la ligne défensive des Lions avec une seule idée en tête : frapper tout ce qui bouge devant eux. Fairley, qui a connu des débuts difficiles dans la NFL depuis sa sélection en première ronde lors du repêchage de 2011, s’impose de plus en plus comme l’un des jeunes joueurs prometteurs de la formation et il semble avoir mis ses problèmes disciplinaires derrière lui afin de concentrer ses efforts sur ses aptitudes physiques impressionnantes. Suh n’a plus besoin de présentation à Detroit, mais sa nouvelle complicité avec Fairley forcera la main aux partisans afin de trouver un sobriquet adéquat aux deux matadors de la ligne défensive.

Une chose est sûre – ces deux-là feront beaucoup de bruit et leur dynamisme offrira une imposante présence qui sera difficile à ignorer de l’autre côté du ballon.

En bref…

Si un trône physique existait au sommet de la NFC Nord, le coussin porterait fièrement l'empreinte du fessier d’Aaron Rodgers, souverain incontesté du Wisconsin. Cependant, les jeunes Lions de Jim Schwartz sont affamés en plus d’être irrévérencieux, une combinaison peu clémente pour la royauté établie. Et les Bears, inspirés par le méthodique Marc Trestman, observeront leurs rivaux afin d’attendre le moment idéal avant de viser la jugulaire d’un grand coup efficace et fatal. Cette lutte à trois pourrait aussi rapidement devenir un quatuor épuisant, car Adrian Peterson, que l’on soupçonne d’être un cyborg, ne se contentera jamais d’un vulgaire rôle de spectateur.

NFC Nord en 2012 V D Prédictions pour 2013 V D
Packers de Green Bay 11 5 Packers de Green Bay 12 4
Vikings du Minnesota 10 6 Lions de Detroit 11 5
Bears de Chicago 10 6 Bears de Chicago 9 7
Lions de Detroit 4 12 Vikings du Minnesota 5 11