Les Alouettes n'ont pas joué avec émotion
Football dimanche, 5 oct. 2003. 21:51 dimanche, 15 déc. 2024. 15:07
(RDS) - Plus ça change plus c'est pareil chez les Alouettes. Encore une fois aujourd'hui, ils ont manqué d'opportunité dans la zone payante et ils ont écopé de plusieurs pénalités. Cette fois, ils en ont payé le prix.
Anthony Calvillo n'a pas connu son meilleur match. Il a été intercepté à trois reprises. Ses passes manquaient de précision et parfois elles manquaient de force.
Nous avons donc pu constater que lorsque Calvillo ne connaît pas un bon match, il est difficile pour les Alouettes de s'inscrire au pointage puisque l'attaque au sol est presque inexistante. Contre les Eskimos, la formation montréalaise n'a amassé que 43 verges sur 20 courses, ce qui constitue une moyenne légèrement supérieure à deux verges par course.
Matt Kellett aurait pu créer l'égalité en fin de rencontre, mais il a raté une tentative de placement de 43 verges. Cependant, il était trop peu trop tard pour les Alouettes qui n'ont pas joué avec émotion.
De mauvaises pénalités
Dès la première séquence offensive des Eskimos, les Alouettes ont écopé de deux mauvaises pénalités qui ont permis à la troupe de Tom Higgins d'inscrire un touché.
Au quatrième quart, Timothy Strickland a écopé d'une pénalité alors qu'Anwar Stewart avait inscrit un touché sur un retour d'interception. Sur le jeu, les Eskimos ont aussi été punis pour avoir retenu. Je n'ai pas eu la chance de revoir la pénalité de Strickland. Il m'est donc difficile de dire si la pénalité était méritée ou non. Toutefois, je sais que les spectateurs et les joueurs des Alouettes étaient furieux.
Cependant, on dit souvent que ces décisions s'égalisent et c'est ce qui s'est produit. Au quatrième quart, le touché de Ben Cahoon n'aurait pas dû être accordé puisque le receveur des Alouettes était sorti en touche peu de temps avant de capter le ballon.
Victoire importante des Eskimos
Pour les Eskimos, cette victoire est très importante puisqu'ils n'avaient pas gagné à Montréal depuis 1997 et ils avaient perdu leurs quatre dernières parties contre les Alouettes. Cette victoire enlèvera un doute dans la tête des joueurs des Eskimos.
Chaque formation a sa bête noire. Lorsque j'évoluais à Toronto, les Alouettes étaient incapables de nous battre. Lorsque je me suis présenté à Montréal, nous avions beaucoup d'ennuis à vaincre les Tiger-Cats de Hamilton.
Lorsqu'une formation n'a pas vaincu un adversaire pendant quatre ou cinq matchs, les joueurs ne se présentent pas sur le terrain en se disant qu'ils n'ont aucune chance de gagner. Toutefois, lorsque l'adversaire prend les devants, il est plus facile, de façon inconscient, de se décourager.
Dans le match d'aujourd'hui, les Eskimos se sont accrochés à la victoire alors que je suis certains que les Alouettes étaient confiant de revenir dans le match.
Il faut donner crédit aux Eskimos qui ont été en mesure de réussir des gros jeux contre la défensive des Alouettes. Ricky Ray a complété quatre passes de plus de 30 verges dans la rencontre. Avec de tels jeux, la défensive des Alouettes ne pouvait plus jouer avec la même agressivité.
Il faut aussi lever notre chapeau envers les demis défensifs des Eskimos qui ont joué dans la limite de la légalité. Pour un, Donny Brady a fait de l'excellent travail à l'endroit de Jeremaine Copeland.
L'absence de Ricky Ray.. simplement une stratégie
En début de semaine, les Eskimos avaient laissé entendre que Ricky Ray n'affronterait pas les Alouettes. Finalement, c'est bel et bien lui qui s'est retrouvé sur le terrain lorsque la partie a débuté.
Depuis que Don Matthews a quitté les Eskimos, il semble y avoir une guerre psychologique entre les deux formations. Matthews et l'entraîneur de la formation albertaine, Tom Higgins, ne s'aiment pas.
Higgins a donc adopté cette stratégie pour déconcentrer les Alouettes.
De leur côté, les Alouettes ont informé les Eskimos, à leur arrivée vendredi, que le stade McGill n'était pas disponible pour un entraînement. Les Eskimos ont donc dû se rendre à l'Université de Montréal pour s'entraîner.
Pour résumer la situation, disons que c'est de l'enfantillage.
À la prochaine.
*Propos recueillis par RDS.ca
Anthony Calvillo n'a pas connu son meilleur match. Il a été intercepté à trois reprises. Ses passes manquaient de précision et parfois elles manquaient de force.
Nous avons donc pu constater que lorsque Calvillo ne connaît pas un bon match, il est difficile pour les Alouettes de s'inscrire au pointage puisque l'attaque au sol est presque inexistante. Contre les Eskimos, la formation montréalaise n'a amassé que 43 verges sur 20 courses, ce qui constitue une moyenne légèrement supérieure à deux verges par course.
Matt Kellett aurait pu créer l'égalité en fin de rencontre, mais il a raté une tentative de placement de 43 verges. Cependant, il était trop peu trop tard pour les Alouettes qui n'ont pas joué avec émotion.
De mauvaises pénalités
Dès la première séquence offensive des Eskimos, les Alouettes ont écopé de deux mauvaises pénalités qui ont permis à la troupe de Tom Higgins d'inscrire un touché.
Au quatrième quart, Timothy Strickland a écopé d'une pénalité alors qu'Anwar Stewart avait inscrit un touché sur un retour d'interception. Sur le jeu, les Eskimos ont aussi été punis pour avoir retenu. Je n'ai pas eu la chance de revoir la pénalité de Strickland. Il m'est donc difficile de dire si la pénalité était méritée ou non. Toutefois, je sais que les spectateurs et les joueurs des Alouettes étaient furieux.
Cependant, on dit souvent que ces décisions s'égalisent et c'est ce qui s'est produit. Au quatrième quart, le touché de Ben Cahoon n'aurait pas dû être accordé puisque le receveur des Alouettes était sorti en touche peu de temps avant de capter le ballon.
Victoire importante des Eskimos
Pour les Eskimos, cette victoire est très importante puisqu'ils n'avaient pas gagné à Montréal depuis 1997 et ils avaient perdu leurs quatre dernières parties contre les Alouettes. Cette victoire enlèvera un doute dans la tête des joueurs des Eskimos.
Chaque formation a sa bête noire. Lorsque j'évoluais à Toronto, les Alouettes étaient incapables de nous battre. Lorsque je me suis présenté à Montréal, nous avions beaucoup d'ennuis à vaincre les Tiger-Cats de Hamilton.
Lorsqu'une formation n'a pas vaincu un adversaire pendant quatre ou cinq matchs, les joueurs ne se présentent pas sur le terrain en se disant qu'ils n'ont aucune chance de gagner. Toutefois, lorsque l'adversaire prend les devants, il est plus facile, de façon inconscient, de se décourager.
Dans le match d'aujourd'hui, les Eskimos se sont accrochés à la victoire alors que je suis certains que les Alouettes étaient confiant de revenir dans le match.
Il faut donner crédit aux Eskimos qui ont été en mesure de réussir des gros jeux contre la défensive des Alouettes. Ricky Ray a complété quatre passes de plus de 30 verges dans la rencontre. Avec de tels jeux, la défensive des Alouettes ne pouvait plus jouer avec la même agressivité.
Il faut aussi lever notre chapeau envers les demis défensifs des Eskimos qui ont joué dans la limite de la légalité. Pour un, Donny Brady a fait de l'excellent travail à l'endroit de Jeremaine Copeland.
L'absence de Ricky Ray.. simplement une stratégie
En début de semaine, les Eskimos avaient laissé entendre que Ricky Ray n'affronterait pas les Alouettes. Finalement, c'est bel et bien lui qui s'est retrouvé sur le terrain lorsque la partie a débuté.
Depuis que Don Matthews a quitté les Eskimos, il semble y avoir une guerre psychologique entre les deux formations. Matthews et l'entraîneur de la formation albertaine, Tom Higgins, ne s'aiment pas.
Higgins a donc adopté cette stratégie pour déconcentrer les Alouettes.
De leur côté, les Alouettes ont informé les Eskimos, à leur arrivée vendredi, que le stade McGill n'était pas disponible pour un entraînement. Les Eskimos ont donc dû se rendre à l'Université de Montréal pour s'entraîner.
Pour résumer la situation, disons que c'est de l'enfantillage.
À la prochaine.
*Propos recueillis par RDS.ca