Les Roughriders ont défié Dinwiddie
Football lundi, 26 nov. 2007. 20:47 vendredi, 13 déc. 2024. 21:41
Avant le match de la coupe Grey, j'avais dit que la performance du jeune quart-arrière Ryan Dinwiddie serait la clé pour Winnipeg. Malheureusement pour les Blue Bombers, les Roughriders de la Saskatchewan l'avaient compris et ont fait en sorte de mettre l'issue de la rencontre entre ses mains, avec le résultat qu'on connaît.
Comme on pouvait s'y attendre, Dinwiddie, qui effectuait un premier départ en carrière, a connu un match difficile. Les Riders l'ont défié en parvenant à limiter Charles Roberts à seulement 13 courses pour un grand total de 47 verges. Le demi offensif étoile n'a même pas touché au ballon au troisième quart et seulement trois fois au quatrième.
Avec Roberts éliminé de l'équation, l'attaque des Bombers devenait unidimensionnelle, ce qui a eu deux conséquences. Dinwiddie a dû passer le ballon souvent - il a tenté 35 passes - et il a dû le faire régulièrement dans des situations de deuxième essai et plus de sept verges.
Sur l'interception qui a mené au touché de James Johnson, Dinwiddie faisait face à un deuxième essai et neuf verges à franchir. Quand il a perdu le ballon après avoir été plaqué par l'ailier défensif John Chick, c'était une situation de deuxième et dix. Il attendait que ses receveurs se démarquent, mais ça ne s'est jamais produit. Une autre interception de Johnson est survenue sur un deuxième et 15.
La même situation à chaque fois. C'est un contexte qui est difficile pour n'importe quel quart-arrière, alors imaginez pour un jeune sans expérience. Dinwiddie a été victime de quatre revirements et c'est ce qui a fait la différence dans le match.
Il n'a pas été mauvais - il a complété 42% de ses passes pour des gains de 227 verges - mais il n'a pas fait son boulot. C'est dommage qu'il se soit retrouvé dans cette situation, mais c'est la conclusion qu'il faut tirer du match.
Les jambes de Joseph
Si ça peut consoler Dinwiddie, Kerry Joseph non plus n'a pas connu un grand mach. Le joueur par excellence de la Ligue canadienne n'a complété que 38% de ses passes. Il a manqué de précision et a pris de mauvaises décisions. Ce qui l'a sauvé, ce sont ses jambes et les stratégies défensives des Blue Bombers.
Avec des gains au sol de plus de 700 verges en saison régulière, Joseph se voulait le meilleur porteur de ballon des Roughriders. Les Bombers ne pouvaient l'ignorer, mais pourtant, ils l'ont laissé en gagner 101 dimanche.
Joseph a réussi des courses de 25 et 34 verges au cours du match. Sur les deux jeux, les Bombers pratiquaient une défensive homme à homme où les demis défensifs devaient suivre le receveur qui leur était attitré. Mais où était l'espion, l'homme qui aurait dû avoir pour mission de surveiller Joseph?
À mon grand étonnement, personne n'a jugé bon de garder un œil sur lui, et les Bombers ont payé le prix.
*Retranscription de l'intervention de Pierre Vercheval à Sports 30.
Comme on pouvait s'y attendre, Dinwiddie, qui effectuait un premier départ en carrière, a connu un match difficile. Les Riders l'ont défié en parvenant à limiter Charles Roberts à seulement 13 courses pour un grand total de 47 verges. Le demi offensif étoile n'a même pas touché au ballon au troisième quart et seulement trois fois au quatrième.
Avec Roberts éliminé de l'équation, l'attaque des Bombers devenait unidimensionnelle, ce qui a eu deux conséquences. Dinwiddie a dû passer le ballon souvent - il a tenté 35 passes - et il a dû le faire régulièrement dans des situations de deuxième essai et plus de sept verges.
Sur l'interception qui a mené au touché de James Johnson, Dinwiddie faisait face à un deuxième essai et neuf verges à franchir. Quand il a perdu le ballon après avoir été plaqué par l'ailier défensif John Chick, c'était une situation de deuxième et dix. Il attendait que ses receveurs se démarquent, mais ça ne s'est jamais produit. Une autre interception de Johnson est survenue sur un deuxième et 15.
La même situation à chaque fois. C'est un contexte qui est difficile pour n'importe quel quart-arrière, alors imaginez pour un jeune sans expérience. Dinwiddie a été victime de quatre revirements et c'est ce qui a fait la différence dans le match.
Il n'a pas été mauvais - il a complété 42% de ses passes pour des gains de 227 verges - mais il n'a pas fait son boulot. C'est dommage qu'il se soit retrouvé dans cette situation, mais c'est la conclusion qu'il faut tirer du match.
Les jambes de Joseph
Si ça peut consoler Dinwiddie, Kerry Joseph non plus n'a pas connu un grand mach. Le joueur par excellence de la Ligue canadienne n'a complété que 38% de ses passes. Il a manqué de précision et a pris de mauvaises décisions. Ce qui l'a sauvé, ce sont ses jambes et les stratégies défensives des Blue Bombers.
Avec des gains au sol de plus de 700 verges en saison régulière, Joseph se voulait le meilleur porteur de ballon des Roughriders. Les Bombers ne pouvaient l'ignorer, mais pourtant, ils l'ont laissé en gagner 101 dimanche.
Joseph a réussi des courses de 25 et 34 verges au cours du match. Sur les deux jeux, les Bombers pratiquaient une défensive homme à homme où les demis défensifs devaient suivre le receveur qui leur était attitré. Mais où était l'espion, l'homme qui aurait dû avoir pour mission de surveiller Joseph?
À mon grand étonnement, personne n'a jugé bon de garder un œil sur lui, et les Bombers ont payé le prix.
*Retranscription de l'intervention de Pierre Vercheval à Sports 30.