Des chercheurs de l’Université de Boston ont révélé que l’ancien receveur des Patriots de la Nouvelle-Angleterre, Aaron Hernandez, représentait le cas le plus sévère d’encéphalopathie traumatique chronique (ETC) jamais vu pour une personne de son âge.

Ann McKee, qui occupe la tête du département à l’Université, a partagé les résultats dans un article paru dans le Washington Post, jeudi.

Cette dernière a qualifié le cerveau d’Hernandez « de l’une des contributions les plus significatives à son travail », en raison de sa condition et de la rare possibilité de pouvoir étudier cette maladie sur un cerveau d’une personne décédée à 27 ans.

Hernandez s’est pendu dans une prison du Massachusetts en avril dernier. Il avait été inculpé d’une peine à vie pour le meurtre d’Odin Lloyd survenu en 2013.

Les chercheurs ont indiqué que l'ETC dont souffrait Hernandez était de stade 3, du jamais vu chez un cerveau âgé de moins de 46 ans. McKee a ajouté qu’elle ne pouvait avancer si ce cerveau était représentatif de celui d’un joueur du même âge qu’Hernandez en raison du peu de cas similaires étudiés. Elle a tout de même ajouté que ce stade demeurait alarmant.

L'ETC peut être provoquée par des coups répétés à la tête et cause des symptômes comme des sauts d'humeur, la dépression et des pertes de mémoire.

Hernandez aura porté l’uniforme des Patriots de 2010 à 2012.