Dopage : la NFL devant les tribunaux
Football dimanche, 7 mars 2010. 17:53 dimanche, 15 déc. 2024. 07:49
MINNEAPOLIS - Plus de deux ans après la poursuite intentée contre la NFL pour ses procédures antidopage par deux joueurs des Vikings du Minnesota, l'affaire va finalement se retrouver devant le tribunal lundi, et les ligues de sport craignent que ses conséquences nuisent à leur pouvoir de renforcer les politiques antidopage.
Les plaqueurs Kevin Williams et Pat Williams ont pu disputer la dernière saison en contestant leurs suspensions de quatre matchs pour avoir échoué à un test et été jugés coupables d'avoir consommé un diurétique interdit.
La NFL aurait voulu se retrouver devant une cour fédérale mais le procès se déroulera devant un juge du Minnesota. Ce procès tentera de clarifier quelques désaccords concernant l'interprétation du contrat de travail, le plus important étant de savoir quel est l'employeur des joueurs quand vient le temps des tests antidopage, la NFL, les Vikings ou les deux?
Un juge du Minnesota a estimé que si la NFL est l'employeur, même partiel, elle doit respecter les lois de l'Etat, même si cette question doit être réglée au procès.
Pour le porte-parole de la NFL, Greg Aiello, cette poursuite relève `d'une loi d'un Etat qui pourrait saper toutes les politiques antidopage du sport'.
"La plupart des revendications dans le cas d'une loi d'Etat ont déjà été rejetées. Mais pour qu'une politique antidopage soit efficace sur une base nationale pour les ligues qui ont des équipes dans plusieurs états, il doit exister des standards uniformes qui ne peuvent pas varier d'un Etat à l'autre selon les lois en vigueur", a-t-il expliqué dans un communiqué émis vendredi.
Les deux Williams, qui ne sont pas parents, affirme que leur employeur est la NFL et que celle-ci doit se plier à une loi du Minnesota qui stipule qu'un avis de test positif doit être transmis à l'intérieur de trois jours ouvrables. Leur avocat, Peter Ginsberg, estime que la ligue a géré ce dossier `de façon erratique' et a gardé pour elle `des informations visiblement importantes' des joueurs.
Le baseball majeur, la Ligue nationale de hockey et la NBA ont fait savoir à la cour qu'ils supportent la position de la NFL.
Les plaqueurs Kevin Williams et Pat Williams ont pu disputer la dernière saison en contestant leurs suspensions de quatre matchs pour avoir échoué à un test et été jugés coupables d'avoir consommé un diurétique interdit.
La NFL aurait voulu se retrouver devant une cour fédérale mais le procès se déroulera devant un juge du Minnesota. Ce procès tentera de clarifier quelques désaccords concernant l'interprétation du contrat de travail, le plus important étant de savoir quel est l'employeur des joueurs quand vient le temps des tests antidopage, la NFL, les Vikings ou les deux?
Un juge du Minnesota a estimé que si la NFL est l'employeur, même partiel, elle doit respecter les lois de l'Etat, même si cette question doit être réglée au procès.
Pour le porte-parole de la NFL, Greg Aiello, cette poursuite relève `d'une loi d'un Etat qui pourrait saper toutes les politiques antidopage du sport'.
"La plupart des revendications dans le cas d'une loi d'Etat ont déjà été rejetées. Mais pour qu'une politique antidopage soit efficace sur une base nationale pour les ligues qui ont des équipes dans plusieurs états, il doit exister des standards uniformes qui ne peuvent pas varier d'un Etat à l'autre selon les lois en vigueur", a-t-il expliqué dans un communiqué émis vendredi.
Les deux Williams, qui ne sont pas parents, affirme que leur employeur est la NFL et que celle-ci doit se plier à une loi du Minnesota qui stipule qu'un avis de test positif doit être transmis à l'intérieur de trois jours ouvrables. Leur avocat, Peter Ginsberg, estime que la ligue a géré ce dossier `de façon erratique' et a gardé pour elle `des informations visiblement importantes' des joueurs.
Le baseball majeur, la Ligue nationale de hockey et la NBA ont fait savoir à la cour qu'ils supportent la position de la NFL.