Dungy parmi les grands
Football lundi, 5 févr. 2007. 19:39 samedi, 14 déc. 2024. 22:11
MIAMI (AP) - Personne n'aurait dû douter des talents d'entraîneur de Tony Dungy, même avant qu'il ne remporte le Super Bowl.
Maintenant qu'il l'a gagné, ceux qui ne placent pas son nom au sommet de la liste des meilleurs entraîneurs ne connaissent rien à la NFL. Dungy, qui est toujours très humble, est le seul qui ne veut pas s'en vanter.
"J'ai grandi sous les ordres de Chuck Noll, a dit Dungy quand on lui a parlé des comparaisons avec son mentor. Non, on ne peut pas me placer dans le même camp. Je ne suis pas là."
C'est vrai que Noll a gagné le Super Bowl quatre fois en six saisons à Pittsburgh dans les années 1970. Mais c'était à une époque différente où il n'y avait pas d'autonomie. Il n'avait pas à se soucier de perdre des joueurs de la trempe des Joe Greene, Jack Lambert, Lynn Swann, John Stallworth ou Terry Bradshaw. Ces joueurs de talent étaient là d'année en année jusqu'à ce que le poids des ans les ralentissent.
La situation est différente pour Dungy.
Au lendemain de sa première conquête du Super Bowl à titre d'entraîneur, il devait déjà songer à la possibilité de perdre des joueurs comme Dwight Freeney, Dominic Rhodes et Cato June, trois des piliers des Colts. Les Colts pourraient désigner Freeney comme joueur de concession pour tenter de le garder, mais cela pourrait miner l'esprit d'équipe.
C'est la nouvelle réalité de la NFL. Parlez-en à Bill Belichick, qui a vu partir certains des meilleurs joueurs des Patriots de la Nouvelle-Angleterre comme Lawyer Milloy, Deion Branch et Willie McGinest après la conquête de trois championnats.
Peut-on comparer Dungy à Belichick? Bien sûr.
Depuis qu'il est devenu entraîneur-chef des Colts en 2002, Dungy présente une fiche en saison régulière de 60-20. C'est là une victoire de plus que Bellichick, dont l'équipe présente un dossier de 59-21 pour la même période.
Et on ne voit aucune raison qui pourrait empêcher Dungy de conduire son équipe à la conquête du championnat quelques autres fois après son premier triomphe de 29-17 de dimanche contre les Bears de Chicago.
Il a dit à nouveau lundi qu'il serait de retour et qu'il veut gagner encore.
"J'ai encore beaucoup de passion et d'enthousiasme pour le football, a-t-il dit. Après un match comme celui d'hier comment pourrait-il en être autrement? Je ne suis même pas fatigué. Je suis au contraire encore très excité et j'ai hâte de reprendre le travail."
Dungy, qui est originaire de Jackson au Michigan, était un joueur ordinaire. Il n'avait jamais rêvé devenir un entraîneur dans la NFL.
Pourtant, il est devenu un des pionniers dans son domaine. On lui a demandé lundi s'il se comparaît à Jackie Robinson, le premier Noir à avoir évolué au baseball majeur.
"Non, a-t-il rétorqué. Je n'ai jamais eu à subir tout ce qu'il a été obligé d'endurer."
Mais il est le premier de sa race à remporter le trophée Vince Lombardi. Et sa façon de faire n'a rien de comparable avec des gars comme Bill Parcells, par exemple.
Mais si on lui présente le trophée à nouveau, cela n'aura rien à voir avec des histoires de races ou avec sa façon de se comporter. Cela aura à voir avec le fait qu'il permet à son équipe de gagner.
Et s'il le fait de façon posée et polie, la NFL et le reste du monde du sport ne s'en porteront que mieux.
Maintenant qu'il l'a gagné, ceux qui ne placent pas son nom au sommet de la liste des meilleurs entraîneurs ne connaissent rien à la NFL. Dungy, qui est toujours très humble, est le seul qui ne veut pas s'en vanter.
"J'ai grandi sous les ordres de Chuck Noll, a dit Dungy quand on lui a parlé des comparaisons avec son mentor. Non, on ne peut pas me placer dans le même camp. Je ne suis pas là."
C'est vrai que Noll a gagné le Super Bowl quatre fois en six saisons à Pittsburgh dans les années 1970. Mais c'était à une époque différente où il n'y avait pas d'autonomie. Il n'avait pas à se soucier de perdre des joueurs de la trempe des Joe Greene, Jack Lambert, Lynn Swann, John Stallworth ou Terry Bradshaw. Ces joueurs de talent étaient là d'année en année jusqu'à ce que le poids des ans les ralentissent.
La situation est différente pour Dungy.
Au lendemain de sa première conquête du Super Bowl à titre d'entraîneur, il devait déjà songer à la possibilité de perdre des joueurs comme Dwight Freeney, Dominic Rhodes et Cato June, trois des piliers des Colts. Les Colts pourraient désigner Freeney comme joueur de concession pour tenter de le garder, mais cela pourrait miner l'esprit d'équipe.
C'est la nouvelle réalité de la NFL. Parlez-en à Bill Belichick, qui a vu partir certains des meilleurs joueurs des Patriots de la Nouvelle-Angleterre comme Lawyer Milloy, Deion Branch et Willie McGinest après la conquête de trois championnats.
Peut-on comparer Dungy à Belichick? Bien sûr.
Depuis qu'il est devenu entraîneur-chef des Colts en 2002, Dungy présente une fiche en saison régulière de 60-20. C'est là une victoire de plus que Bellichick, dont l'équipe présente un dossier de 59-21 pour la même période.
Et on ne voit aucune raison qui pourrait empêcher Dungy de conduire son équipe à la conquête du championnat quelques autres fois après son premier triomphe de 29-17 de dimanche contre les Bears de Chicago.
Il a dit à nouveau lundi qu'il serait de retour et qu'il veut gagner encore.
"J'ai encore beaucoup de passion et d'enthousiasme pour le football, a-t-il dit. Après un match comme celui d'hier comment pourrait-il en être autrement? Je ne suis même pas fatigué. Je suis au contraire encore très excité et j'ai hâte de reprendre le travail."
Dungy, qui est originaire de Jackson au Michigan, était un joueur ordinaire. Il n'avait jamais rêvé devenir un entraîneur dans la NFL.
Pourtant, il est devenu un des pionniers dans son domaine. On lui a demandé lundi s'il se comparaît à Jackie Robinson, le premier Noir à avoir évolué au baseball majeur.
"Non, a-t-il rétorqué. Je n'ai jamais eu à subir tout ce qu'il a été obligé d'endurer."
Mais il est le premier de sa race à remporter le trophée Vince Lombardi. Et sa façon de faire n'a rien de comparable avec des gars comme Bill Parcells, par exemple.
Mais si on lui présente le trophée à nouveau, cela n'aura rien à voir avec des histoires de races ou avec sa façon de se comporter. Cela aura à voir avec le fait qu'il permet à son équipe de gagner.
Et s'il le fait de façon posée et polie, la NFL et le reste du monde du sport ne s'en porteront que mieux.