Jadis considérés vulnérables hors de Seattle, les Seahawks (6-1) ont changé la donne en y montrant une fiche de 3-1, jusqu'ici cette saison.

Cela est déjà autant de gains à l'étranger que pendant toute la saison dernière, et ils vont tenter d'améliorer encore plus ce rendement à St Louis (3-4), lundi soir. RDS2 diffusera la rencontre dès 20 h 30.

Lors de la première saison de Pete Carroll comme entraîneur des Seahawks (2010), l'équipe n'a gagné que deux fois dans les stades adverses, s'inclinant toujours par au moins 15 points.

Les résultats ont été à peine meilleurs l'année suivante (un seul gain de plus), avant un meilleur rendement à compter de 2012.

« Ça prend du temps avant d'apprendre de ses erreurs et d'acquérir la discipline pour gagner à l'étranger », a résumé Carroll. Les Seahawks jouent pour ,500 à leurs 16 derniers matchs en terre hostile, et leurs revers n'ont jamais été par plus de 10 points.

Il y a eu des leçons apprises quand des avances ont été perdues au dernier quart, des leçons qui semblent rapporter cette année : on a prévalu 12-7 à Charlotte, on a effacé 17 points d'écart pour amorcer la glissade des Texans, puis on a dominé au stade des Cards.

Le seul faux pas s'est produit à Indianapolis, où les Seahawks ont bousillé une avance de 12-0, mais un gain lundi contre les Rams les assureraient de leur meilleure saison à l'étranger depuis 2006.

« Nous avons la mentalité que nous pouvons maintenant gagner n'importe où », a dit le secondeur Earl Thomas.

Les Rams avaient gagné deux matchs de suite avant de trébucher face aux Panthers, le week-end dernier. La blessure de Sam Bradford a mis dans le poste de quart partant Kellen Clemens, qui a une fiche de 4-8 dans ce contexte.