Flacco fera-t-il taire ses dénigreurs?
Football mercredi, 11 janv. 2012. 18:04 jeudi, 12 déc. 2024. 15:18
OWINGS MILL, Md. - Joe Flacco est le seul quart de l'histoire de la NFL à avoir atteint les séries éliminatoires à chacune de ses quatre premières saisons. Il a compilé une fiche de 44-20 en saison régulière avec les Ravens de Baltimore et de 4-3 en séries.
Malgré tous ces succès, Flacco trouve encore plus facile d'éviter les secondeurs adverses que de faire taire ses dénigreurs.
Certains disent qu'il n'est pas suffisamment mobile. D'autres questionnent sa prise de décisions sous pression. Le secondeur des Steelers de Pittsburgh LaMarr Woodley a même poussé la critique à un autre niveau, disant que les Ravens ne gagneraient pas le Super Bowl « tant que Flacco sera là ».
Flacco se moque de tout ça. Après tout, il est l'un des huit derniers quarts de la NFL à encore jouer au football et il entend en profiter au maximum dimanche, quand les Ravens (12-4) affronteront les Texans de Houston (11-6) avec à la clef un ticket pour le match de championnat de l'Américaine.
Quand on lui a demandé comment il reçoit toutes ces critiques négatives, Flacco a répondu que ça ne l'affecte pas.
« On a gagné beaucoup de matchs. C'est notre deuxième saison consécutive de 12 victoires. Est-ce que je me demande parfois : 'Mais de quoi parlent-ils donc'? Oui. Mais qui s'en soucie? »
« Tout ce qui reste, ce sont ces trois matchs. Il faut gagner le prochain, celui dans deux semaines et le Super Bowl. Ensuite, que diront-ils? C'est ce que nous devons faire, ce que je dois faire. Je ne pense à rien d'autre. »
Flacco, qui aura 27 ans lundi, n'a pas joué pour une université de premier plan. Il n'a jamais été sélectionné pour le Pro Bowl, ni mené la ligue pour les passes complétées, pas plus qu'il n'a été comparé aux meilleurs quarts de la NFL.
Tout ce qu'il fait, c'est de gagner. Et ça plaît bien à l'entraîneur-chef des Ravens, John Harbaugh. Repêché après avoir joué à l'Université du Delaware, Flacco a amorcé le premier match de sa première saison quand Harbaugh était encore un entraîneur-chef recrue. Ensemble, ces deux hommes ont fait des Ravens la seule équipe à avoir atteint les séries dans chacune des quatre dernières saisons.
« Joe Flacco, c'est notre quart-arrière, a dit Harbaugh. Il est le quart-arrière des Ravens. Nous croyons que c'est un grand joueur, une grand homme. Et le meilleur est à venir. »
« Joe est comme chaque quart-arrière. Vous le regardez se développer et grandir. Nous avons tous aux premières loges. Vous voyez le bon et le moins bon, comme pour chaque joueur. Joe a été très bon, et il ne pourra qu'être meilleur. J'ai bien hâte de voir ça. J'ai bien hâte de voir ça dimanche. »
Flacco n'est pas parfait: cette saison, son taux de réussite de 57,6 pour cent a été son plus faible en carrière et ses 12 interceptions ont représenté un sommet. Il a aussi échappé le ballon 11 fois, le donnant six fois au club adverse.
Mais de nouveau, les Ravens entrent en séries à titre de champions de la section Nord de l'Américaine, un titre qu'ils doivent en grande partie à la fin de match de Flacco du 6 novembre dernier. Il a alors mené les Ravens sur 92 verges pour battre les Steelers 23-20, leur deuxième victoire contre leurs grands rivaux cette saison. Les Steelers et les Ravens ont terminé avec la même fiche, mais les Steelers ont dû jouer la semaine dernière - et ont été éliminés - alors que les Ravens profitaient d'un congé.
« Je crois que Joe a fait ses preuves, surtout après ce match contre Pittsburgh, au cours duquel il nous a menés sur toute la distance, a indiqué le demi offensif des Ravens Ray Rice. Oui, j'ai été impliqué dans cette séquence, mais ce fut surtout Joe Flacco faisant sa petite affaire. »
« Il était calme, comme toujours. Je crois que c'est vraiment Joe, ça. Ce n'est pas une surprise que lui et moi soyons de retour en séries, prêts à nous battre pour ce que tous ceux qui y sont se battent: le Super Bowl. »
Le secondeur Ray Lewis, qui a vu une bonne douzaine de quarts depuis son arrivée avec le club en 1996, croit que Flacco peut les mener au championnat.
« Il y a ce je-ne-sais-quoi chez Joe que j'ai aimé dès le premier jour, a dit Lewis. Vous devez apprécier un jeune qui s'amène avec autant de talent. Vous voyez maintenant où tout ce talent l'a mené. »
« Il agit davantage comme un mentor auprès de l'attaque maintenant. C'est lui qui mène. Vous voyez à quel point son calme le met en contrôle de l'attaque. Alors pourquoi ne pourrait-il pas nous faire gagner le Super Bowl? »
Malgré tous ces succès, Flacco trouve encore plus facile d'éviter les secondeurs adverses que de faire taire ses dénigreurs.
Certains disent qu'il n'est pas suffisamment mobile. D'autres questionnent sa prise de décisions sous pression. Le secondeur des Steelers de Pittsburgh LaMarr Woodley a même poussé la critique à un autre niveau, disant que les Ravens ne gagneraient pas le Super Bowl « tant que Flacco sera là ».
Flacco se moque de tout ça. Après tout, il est l'un des huit derniers quarts de la NFL à encore jouer au football et il entend en profiter au maximum dimanche, quand les Ravens (12-4) affronteront les Texans de Houston (11-6) avec à la clef un ticket pour le match de championnat de l'Américaine.
Quand on lui a demandé comment il reçoit toutes ces critiques négatives, Flacco a répondu que ça ne l'affecte pas.
« On a gagné beaucoup de matchs. C'est notre deuxième saison consécutive de 12 victoires. Est-ce que je me demande parfois : 'Mais de quoi parlent-ils donc'? Oui. Mais qui s'en soucie? »
« Tout ce qui reste, ce sont ces trois matchs. Il faut gagner le prochain, celui dans deux semaines et le Super Bowl. Ensuite, que diront-ils? C'est ce que nous devons faire, ce que je dois faire. Je ne pense à rien d'autre. »
Flacco, qui aura 27 ans lundi, n'a pas joué pour une université de premier plan. Il n'a jamais été sélectionné pour le Pro Bowl, ni mené la ligue pour les passes complétées, pas plus qu'il n'a été comparé aux meilleurs quarts de la NFL.
Tout ce qu'il fait, c'est de gagner. Et ça plaît bien à l'entraîneur-chef des Ravens, John Harbaugh. Repêché après avoir joué à l'Université du Delaware, Flacco a amorcé le premier match de sa première saison quand Harbaugh était encore un entraîneur-chef recrue. Ensemble, ces deux hommes ont fait des Ravens la seule équipe à avoir atteint les séries dans chacune des quatre dernières saisons.
« Joe Flacco, c'est notre quart-arrière, a dit Harbaugh. Il est le quart-arrière des Ravens. Nous croyons que c'est un grand joueur, une grand homme. Et le meilleur est à venir. »
« Joe est comme chaque quart-arrière. Vous le regardez se développer et grandir. Nous avons tous aux premières loges. Vous voyez le bon et le moins bon, comme pour chaque joueur. Joe a été très bon, et il ne pourra qu'être meilleur. J'ai bien hâte de voir ça. J'ai bien hâte de voir ça dimanche. »
Flacco n'est pas parfait: cette saison, son taux de réussite de 57,6 pour cent a été son plus faible en carrière et ses 12 interceptions ont représenté un sommet. Il a aussi échappé le ballon 11 fois, le donnant six fois au club adverse.
Mais de nouveau, les Ravens entrent en séries à titre de champions de la section Nord de l'Américaine, un titre qu'ils doivent en grande partie à la fin de match de Flacco du 6 novembre dernier. Il a alors mené les Ravens sur 92 verges pour battre les Steelers 23-20, leur deuxième victoire contre leurs grands rivaux cette saison. Les Steelers et les Ravens ont terminé avec la même fiche, mais les Steelers ont dû jouer la semaine dernière - et ont été éliminés - alors que les Ravens profitaient d'un congé.
« Je crois que Joe a fait ses preuves, surtout après ce match contre Pittsburgh, au cours duquel il nous a menés sur toute la distance, a indiqué le demi offensif des Ravens Ray Rice. Oui, j'ai été impliqué dans cette séquence, mais ce fut surtout Joe Flacco faisant sa petite affaire. »
« Il était calme, comme toujours. Je crois que c'est vraiment Joe, ça. Ce n'est pas une surprise que lui et moi soyons de retour en séries, prêts à nous battre pour ce que tous ceux qui y sont se battent: le Super Bowl. »
Le secondeur Ray Lewis, qui a vu une bonne douzaine de quarts depuis son arrivée avec le club en 1996, croit que Flacco peut les mener au championnat.
« Il y a ce je-ne-sais-quoi chez Joe que j'ai aimé dès le premier jour, a dit Lewis. Vous devez apprécier un jeune qui s'amène avec autant de talent. Vous voyez maintenant où tout ce talent l'a mené. »
« Il agit davantage comme un mentor auprès de l'attaque maintenant. C'est lui qui mène. Vous voyez à quel point son calme le met en contrôle de l'attaque. Alors pourquoi ne pourrait-il pas nous faire gagner le Super Bowl? »