Gailey a changé la mentalité des Bills
Football jeudi, 29 sept. 2011. 13:54 dimanche, 15 déc. 2024. 10:56
ORCHARD PARK, États-Unis - L'un des premiers gestes posés par Chan Gailey comme nouvel entraîneur des Bills, il y a un peu moins de deux ans, a été d'enlever les téléviseurs de la salle de musculation, dans le but de rehausser le dévouement à la tâche.
Il s'est ensuite attelé à corriger quelque chose de moins esthétique, mais qui est un défi bien plus grand : transformer la culture de perdants qui flottait autour des Bills, après une décennie sans match éliminatoire.
« À chaque fois que vous prenez le contrôle d'une équipe, vous essayez de changer la mentalité, a dit Gailey. Vous voulez transformer les espoirs de victoires en attentes de victoires. »
Après 19 matchs sous le règne de Gailey, les Bills semblent afficher de plus en plus de cette confiance, comme en fait foi leur dossier de 3-0 à l'approche du match de dimanche à Cincinnati (1-2).
Après une saison de 4-12 en 2010, les Bills sont l'une des trois équipes invaincues en 2011. Ils viennent de signer deux spectaculaires gains par remontées de 10 points ou plus dont celui de 34-31 contre les Patriots, dimanche dernier.
Voilà tout un changement pour cette formation qui, l'an dernier, a dû attendre la 10e semaine avant de signer une première victoire.
« Il fallait du changement, a dit le centre Eric Wood. Pas de télés dans la salle de musculation, c'est bien peu à céder pour avoir une nouvelle atmosphère, une nouvelle mentalité par ici. »
Gailey ne s'accorde pas beaucoup de crédit pour les nouveaux succès.
« Je n'ai pas de potion magique ou de grands mots, a t-il dit. Ce sont les gars qui font le travail. »
Gailey tire présentement le maximum de sa deuxième chance de diriger un club de la NFL. Il a été remercié par Dallas après la saison 1999, même s'il avait amené les Cowboys en éliminatoires deux fois en autant d'occasions.
Après des passages à coordonner l'attaque des Dolphins et des Chiefs, entrecoupés de six ans comme entraîneur-chef de Georgia Tech, Gailey n'était pas le candidat le plus en vue pour prendre les commandes des Bills en janvier 2010. Et les murmures ont augmenté quand l'équipe a perdu ses huit premiers matchs.
Ce que les observateurs extérieurs ont raté, c'est l'émergence d'une détermination chez ce groupe de « perdants sympathiques », qui accumulaient les victoires morales. Cinq de leurs revers de 2010 ont été par cinq points ou moins, dont trois en prolongation.
Plusieurs joueurs des Bills qui étaient là l'an dernier y voient l'une des explications pour l'impressionnant départ cette saison.
Cette année, l'attaque domine la ligue avec 113 points et la défense a contribué neuf revirements, dont quatre interceptions contre Tom Brady, le week-end dernier.
« Je pense que ça nous a aidé en même temps que ça nous a fait mal, dit le secondeur Andra Davis en évoquant 2010. Ça nous a donnés beaucoup de caractère. Les gars n'ont pas abandonné. »
Le directeur général Buddy Nix est à la fois enthousiaste et prudent, rappelant qu'il n'y a encore que trois matchs de disputés cette saison.
« C'est comme l'oeuf et la poule, a-t-il offert comme image. Lequel vient en premier? Est-ce que c'est le fait de gagner qui vous donne confiance, ou bien vous développez une confiance qui vous fait gagner? À un certain moment l'an dernier, Chan et son personnel ont fait réaliser aux gars que nous pouvions rivaliser avec les meilleurs, et cette mentalité est restée. »
Il s'est ensuite attelé à corriger quelque chose de moins esthétique, mais qui est un défi bien plus grand : transformer la culture de perdants qui flottait autour des Bills, après une décennie sans match éliminatoire.
« À chaque fois que vous prenez le contrôle d'une équipe, vous essayez de changer la mentalité, a dit Gailey. Vous voulez transformer les espoirs de victoires en attentes de victoires. »
Après 19 matchs sous le règne de Gailey, les Bills semblent afficher de plus en plus de cette confiance, comme en fait foi leur dossier de 3-0 à l'approche du match de dimanche à Cincinnati (1-2).
Après une saison de 4-12 en 2010, les Bills sont l'une des trois équipes invaincues en 2011. Ils viennent de signer deux spectaculaires gains par remontées de 10 points ou plus dont celui de 34-31 contre les Patriots, dimanche dernier.
Voilà tout un changement pour cette formation qui, l'an dernier, a dû attendre la 10e semaine avant de signer une première victoire.
« Il fallait du changement, a dit le centre Eric Wood. Pas de télés dans la salle de musculation, c'est bien peu à céder pour avoir une nouvelle atmosphère, une nouvelle mentalité par ici. »
Gailey ne s'accorde pas beaucoup de crédit pour les nouveaux succès.
« Je n'ai pas de potion magique ou de grands mots, a t-il dit. Ce sont les gars qui font le travail. »
Gailey tire présentement le maximum de sa deuxième chance de diriger un club de la NFL. Il a été remercié par Dallas après la saison 1999, même s'il avait amené les Cowboys en éliminatoires deux fois en autant d'occasions.
Après des passages à coordonner l'attaque des Dolphins et des Chiefs, entrecoupés de six ans comme entraîneur-chef de Georgia Tech, Gailey n'était pas le candidat le plus en vue pour prendre les commandes des Bills en janvier 2010. Et les murmures ont augmenté quand l'équipe a perdu ses huit premiers matchs.
Ce que les observateurs extérieurs ont raté, c'est l'émergence d'une détermination chez ce groupe de « perdants sympathiques », qui accumulaient les victoires morales. Cinq de leurs revers de 2010 ont été par cinq points ou moins, dont trois en prolongation.
Plusieurs joueurs des Bills qui étaient là l'an dernier y voient l'une des explications pour l'impressionnant départ cette saison.
Cette année, l'attaque domine la ligue avec 113 points et la défense a contribué neuf revirements, dont quatre interceptions contre Tom Brady, le week-end dernier.
« Je pense que ça nous a aidé en même temps que ça nous a fait mal, dit le secondeur Andra Davis en évoquant 2010. Ça nous a donnés beaucoup de caractère. Les gars n'ont pas abandonné. »
Le directeur général Buddy Nix est à la fois enthousiaste et prudent, rappelant qu'il n'y a encore que trois matchs de disputés cette saison.
« C'est comme l'oeuf et la poule, a-t-il offert comme image. Lequel vient en premier? Est-ce que c'est le fait de gagner qui vous donne confiance, ou bien vous développez une confiance qui vous fait gagner? À un certain moment l'an dernier, Chan et son personnel ont fait réaliser aux gars que nous pouvions rivaliser avec les meilleurs, et cette mentalité est restée. »