Harrison, l'antithèse de T.O.
Football mardi, 30 janv. 2007. 21:36 dimanche, 15 déc. 2024. 15:07
MIAMI (AP) - Pendant une heure, le taciturne receveur de passes des Colts d'Indianapolis Marvin Harrison a répondu à toutes sortes de questions auxquelles il n'aurait certes pas même prêté attention en temps normal.
Mais c'est le Super Bowl et c'était la journée des médias mardi. Et ce n'est qu'à ces conditons qu'un des meilleurs receveurs de la NFL accepte de parler.
En fait, l'heure qu'a passée Harrison sur le podium au stade des Dolphins a été fort intéressante.
On a mieux compris qui était celui qui est un des receveurs les plus prolifiques de l'histoire du football. Il était tout aussi surprenant de le voir là, que de l'entendre répondre aux questions.
"C'est très bien, a-t-il dit. Je n'avais pas l'intention de me lever et de partir. C'est le Super Bowl et je ne voudrais certes pas être ailleurs."
Si à quelques jours du match, on parle surtout du quart Peyton Manning, des Colts, qui n'a pas encore gagné de championnat malgré une longue et fructueuse carrière, on oublie que Harrison se retrouve dans le même bateau. En 11 saisons en carrière, toutes à Indianapolis, Harrison a capté 1022 passes pour des gains de 13 697 verges et 122 touchés. Il a atteint le plateau des 1000 passes captées plus rapidement que tout autre receveur de l'histoire de la ligue. Il est en santé et ne pense pas à la retraite. En d'autres mots, s'il demeure en santé et si la chance lui sourit un peu, il pourrait certes surpasser Jerry Rice à titre de meilleur receveur de tous les temps.
"Cela n'a aucune importance pour moi," a-t-il insisté.
Et quand on connaît Harrison, on sait que c'est véridique.
En cette période de danses dans la zone des buts, de receveurs qui aiment se faire admirer, Harrison est l'anti-T.O. Il est poli, gentil, professionnel, tout le contraire des receveurs qui agissent comme des prima donna.
Il ne recherche pas les caméras. On ne le voit jamais dans le vestiaire quand on ouvre les portes aux journalistes.
Il ne s'en excuse pas non plus quand on pense que les participations au Pro Bowl et l'intronisation au panthéon découlent souvent de la perception du public.
"Tous les gars ont leur style de jeu et leur façon de célébrer, a-t-il expliqué. Je ne pense pas que ma façon de faire me nuise. J'aimerais bien savoir si les gars qui font toutes sortes de courbettes dans la zone des buts comptent plus de victoires que moi. Une chose que je sais, c'est que j'ai capté plus de passes qu'eux."
Il ne parle pas beaucoup et ne pose pas de gestes non plus pour motiver l'adversaire.
Sauf pour un incident isolé en début de saison où il a atteint un adversaire en lançant le ballon au sol après avoir marqué un touché. Il a alors écopé une pénalité de 15 verges.
"Je ne voulais pas narguer l'adversaire, a-t-il dit. J'ai atteint un adversaire par accident. Je ne suis pas là pour blesser personne. Mes coéquipiers aiment pourtant cela, mais ça n'arrivera que lors d'occasions spéciales.
Et le Super Bowl est certes une occasion spéciale pour le vétéran de 34 ans qui a grandi à Philadelphie et qui était un fan de basket-ball et des 76ers. Mais il a vite compris à l'école secondaire que se avenir résidait dans le fait de capter des passes et non pas de réussir des paniers.
Il se décrit même comme un gars fort ordinaire. "Je sors de temps à autres, je vais au resto, je fais les choses normales que les gens font." Et le fait de gagner le Super Bowl ne sera la grande finale d'une saga herculéenne.
"J'ai toujours vu la lumière au bout du tunnel, a dit Harrison. Je travaille fort et je n'accepte rien de moins que d'être le meilleur. Là, je me retrouve dans le Super Bowl. C'aurait été formidable autant à la fin qu'au début de ma carrière."
Il sait que le fait de gagner le Super Bowl ajoutera à ses réalisations, mais cela ne changera en rien sa mission."
"J'ai toujours voulu être aussi bon que tout autre joueur qu'ils soient 10 sur un court de basket ou 22 sur un terrain de football, a-t-il dit. Le but a toujours été d'être aussi bon que je le pouvais."
Mais c'est le Super Bowl et c'était la journée des médias mardi. Et ce n'est qu'à ces conditons qu'un des meilleurs receveurs de la NFL accepte de parler.
En fait, l'heure qu'a passée Harrison sur le podium au stade des Dolphins a été fort intéressante.
On a mieux compris qui était celui qui est un des receveurs les plus prolifiques de l'histoire du football. Il était tout aussi surprenant de le voir là, que de l'entendre répondre aux questions.
"C'est très bien, a-t-il dit. Je n'avais pas l'intention de me lever et de partir. C'est le Super Bowl et je ne voudrais certes pas être ailleurs."
Si à quelques jours du match, on parle surtout du quart Peyton Manning, des Colts, qui n'a pas encore gagné de championnat malgré une longue et fructueuse carrière, on oublie que Harrison se retrouve dans le même bateau. En 11 saisons en carrière, toutes à Indianapolis, Harrison a capté 1022 passes pour des gains de 13 697 verges et 122 touchés. Il a atteint le plateau des 1000 passes captées plus rapidement que tout autre receveur de l'histoire de la ligue. Il est en santé et ne pense pas à la retraite. En d'autres mots, s'il demeure en santé et si la chance lui sourit un peu, il pourrait certes surpasser Jerry Rice à titre de meilleur receveur de tous les temps.
"Cela n'a aucune importance pour moi," a-t-il insisté.
Et quand on connaît Harrison, on sait que c'est véridique.
En cette période de danses dans la zone des buts, de receveurs qui aiment se faire admirer, Harrison est l'anti-T.O. Il est poli, gentil, professionnel, tout le contraire des receveurs qui agissent comme des prima donna.
Il ne recherche pas les caméras. On ne le voit jamais dans le vestiaire quand on ouvre les portes aux journalistes.
Il ne s'en excuse pas non plus quand on pense que les participations au Pro Bowl et l'intronisation au panthéon découlent souvent de la perception du public.
"Tous les gars ont leur style de jeu et leur façon de célébrer, a-t-il expliqué. Je ne pense pas que ma façon de faire me nuise. J'aimerais bien savoir si les gars qui font toutes sortes de courbettes dans la zone des buts comptent plus de victoires que moi. Une chose que je sais, c'est que j'ai capté plus de passes qu'eux."
Il ne parle pas beaucoup et ne pose pas de gestes non plus pour motiver l'adversaire.
Sauf pour un incident isolé en début de saison où il a atteint un adversaire en lançant le ballon au sol après avoir marqué un touché. Il a alors écopé une pénalité de 15 verges.
"Je ne voulais pas narguer l'adversaire, a-t-il dit. J'ai atteint un adversaire par accident. Je ne suis pas là pour blesser personne. Mes coéquipiers aiment pourtant cela, mais ça n'arrivera que lors d'occasions spéciales.
Et le Super Bowl est certes une occasion spéciale pour le vétéran de 34 ans qui a grandi à Philadelphie et qui était un fan de basket-ball et des 76ers. Mais il a vite compris à l'école secondaire que se avenir résidait dans le fait de capter des passes et non pas de réussir des paniers.
Il se décrit même comme un gars fort ordinaire. "Je sors de temps à autres, je vais au resto, je fais les choses normales que les gens font." Et le fait de gagner le Super Bowl ne sera la grande finale d'une saga herculéenne.
"J'ai toujours vu la lumière au bout du tunnel, a dit Harrison. Je travaille fort et je n'accepte rien de moins que d'être le meilleur. Là, je me retrouve dans le Super Bowl. C'aurait été formidable autant à la fin qu'au début de ma carrière."
Il sait que le fait de gagner le Super Bowl ajoutera à ses réalisations, mais cela ne changera en rien sa mission."
"J'ai toujours voulu être aussi bon que tout autre joueur qu'ils soient 10 sur un court de basket ou 22 sur un terrain de football, a-t-il dit. Le but a toujours été d'être aussi bon que je le pouvais."