Au lendemain de la situation chaotique ayant mené à sa libération par les Buccaneers de Tampa Bay, l'entraîneur-chef Bruce Arians est revenu sur les agissements du receveur de passes Antonio Brown survenus en plein match.

Avant que son club ne réussisse une remontée aux dépens des Jets de New York, Brown a retiré ses épaulettes et son maillot avant de jogger en direction de la zone des buts et de quitter vers le vestiaire.

ContentId(3.1399720):Buccaneers : Antonio Brown lance son chandail et quitte vers le vestiaire (NFL)
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Même si l'association avec Brown - qui est reconnu pour être du genre caractériel - s'est terminée en queue de poisson, Arians assure qu'il ne regrette pas d'avoir offert à l'ancien no 84 sa chance à Tampa.

« Je n'ai aucun regret. Je ne lui souhaite que du bon », a affirmé le vétéran instructeur lundi, admettant qu'il avait trouvé difficile de voir Brown ainsi perdre son sang-froid sur les lignes de côté.

Même si ses coéquipiers Mike Evans et O.J. Howard ont tenté de le calmer, Brown semblait décidé à faire une sortie remarquée, alors que les deux clubs se trouvaient encore sur le terrain.

Un employé du département de la sécurité du MetLife Stadium a d'ailleurs confié à ESPN qu'il croyait initialement que « cet homme qui joggait sans son chandail » était un partisan ayant bondi sur la surface de jeu.

Après sa sortie remarquée, Brown a été transporté vers l'aéroport de Newark, duquel il s'est envolé sans le reste de l'équipe.

« Ce n'était pas plaisant à voir. Je lui souhaite le meilleur pour la suite. S'il a besoin d'aide, j'espère qu'il en trouvera. Je ne suis pas insensible à ce qu'il vit », a insisté Arians.

Plus tôt cette saison, Brown a admis avoir été aux prises avec des ennuis de santé mentale.

Même 24 heures après les faits, Arians est toujours incertain de ce qui a pu motiver Browns à se montrer aussi agressif, et le tout de façon aussi subite.

Il a affirmé qu'il avait parlé avec Brown avant qu'il ne quitte le terrain, mais a refusé de révéler les détails de leur conversation. Il a seulement précisé que leur échange ne concerait pas la blessure à une cheville que soignait Brown avant son récent retour au jeu.

Brown avait obtenu le feu vert pour jouer la semaine dernière contre les Panthers de la Caroline, et il avait amassé 101 verges en 10 réceptions. Sa cheville était toutefois demeurée sensible, même si on lui avait permis de jouer.

Arians a indiqué qu'il ne forcerait jamais un joueur à prendre part à une rencontre en dépit d'une blessure, et que si un joueur se considérait trop mal en point pour poursuivre, ce dernier devrait le signaler au personnel médical, et non à lui.

L'entraîneur des Bucs soutient qu'aucun élément déclencheur particulier n'a semblé mener à la réaction théâtrale de Brown.