Jeune, Tynes ne rêvait pas au football
Football samedi, 4 févr. 2012. 16:02 samedi, 14 déc. 2024. 21:48
INDIANAPOLIS - À l'origine, Lawrence Tynes ne voulait rien savoir du football, un sport qu'il trouvait trop axé sur les contacts, trop douloureux.
Le botteur né en Écosse préférait le soccer dans sa jeunesse en Floride, où sa famille militaire s'est retrouvée. Beaucoup de ses amis s'adonnaient au football, mais ça ne l'intéressait pas du tout.
Quoi qu'il en soit, le botteur de précision des Giants en sera dimanche à un deuxième Super Bowl contre les Patriots, après avoir contribué à la victoire des New-Yorkais il y a quatre ans - il avait fourni un placement et deux convertis dans le gain de 17-14 des siens. Voilà qui n'est pas mal pour quelqu'un qui n'aimait pas le football quand il était plus jeune.
«C'est assez bizarre comment les choses ont tourné», a concédé l'athlète de 33 ans.
Tynes est né à Greenock en Écosse où son père, un officier de la marine américaine, a rencontré sa mère. La famille a déménagé dans le nord-ouest de la Floride quand il avait 11 ans. À sa troisième année au secondaire son entraîneur d'éducation physique, qui était aussi coordonnateur défensif de l'équipe de football, lui a demandé à quelle distance et avec quelle précision il pouvait botter un ballon. L'équipe se cherchait un botteur, et Tynes brillait au soccer.
Le botté a été convaincant, ses amis l'ont encouragé à se joindre à l'équipe, et il a pris une décision qui a changé sa vie.
«Je suis heureux de l'avoir fait et que ça ait bien tourné, parce que j'ai accepté juste pour avoir la chance d'être avec mes amis pendant les entraînements», a dit Tynes.
Plus tard, Tynes a été un coéquipier d'Osi Umenyiora à l'Université de Troy, en Alabama. Les Chiefs l'ont engagé comme joueur autonome en 2001, mais il n'est resté qu'une saison avec eux pour ensuite jouer en terre natale avec NFL Europe, et plus tard pendant deux saisons avec Ottawa dans la LCF.
Les Chiefs lui ont fait signe à nouveau en 2004. Il a passé trois saisons à Kansas City, puis les Giants l'ont acquis en retour d'un choix de septième tour en mai 2007.
Lors des éliminatoires après la saison 2007, Tynes a gagné l'estime des partisans des Giants avec sa réussite de 47 verges en prolongation au Lambeau Field, envoyant de cette façon les siens au match du Super Bowl.
Au terme de la saison 2011 le scénario a été semblale, son botté de 31 verges battant les 49ers en prolongation à San Francisco, en match de championnat de la Nationale.
Tynes est conscient que l'issue du match de dimanche pourrait aussi dépendre de lui.
«Ce sont comme des circuits qui font gagner votre équipe, a t-il dit. C'est 'le fun', il n'y a pas d'autre façon de le dire. Vous vous revirez et il y a 52 hommes qui agissent comme des enfants à nouveau. C'est ça le plus agréable.» Le plus désagréable? S'il rate son botté. Et ça aussi, il est conscient que ça peut arriver.
«Il y a de la nervosité, dit Tynes. Je ne suis pas un robot, mais je sais comment y faire face. C'est un peu ce qui sépare un gars d'un autre, si vous êtes capable de bien gérer la pression.»
Le botteur né en Écosse préférait le soccer dans sa jeunesse en Floride, où sa famille militaire s'est retrouvée. Beaucoup de ses amis s'adonnaient au football, mais ça ne l'intéressait pas du tout.
Quoi qu'il en soit, le botteur de précision des Giants en sera dimanche à un deuxième Super Bowl contre les Patriots, après avoir contribué à la victoire des New-Yorkais il y a quatre ans - il avait fourni un placement et deux convertis dans le gain de 17-14 des siens. Voilà qui n'est pas mal pour quelqu'un qui n'aimait pas le football quand il était plus jeune.
«C'est assez bizarre comment les choses ont tourné», a concédé l'athlète de 33 ans.
Tynes est né à Greenock en Écosse où son père, un officier de la marine américaine, a rencontré sa mère. La famille a déménagé dans le nord-ouest de la Floride quand il avait 11 ans. À sa troisième année au secondaire son entraîneur d'éducation physique, qui était aussi coordonnateur défensif de l'équipe de football, lui a demandé à quelle distance et avec quelle précision il pouvait botter un ballon. L'équipe se cherchait un botteur, et Tynes brillait au soccer.
Le botté a été convaincant, ses amis l'ont encouragé à se joindre à l'équipe, et il a pris une décision qui a changé sa vie.
«Je suis heureux de l'avoir fait et que ça ait bien tourné, parce que j'ai accepté juste pour avoir la chance d'être avec mes amis pendant les entraînements», a dit Tynes.
Plus tard, Tynes a été un coéquipier d'Osi Umenyiora à l'Université de Troy, en Alabama. Les Chiefs l'ont engagé comme joueur autonome en 2001, mais il n'est resté qu'une saison avec eux pour ensuite jouer en terre natale avec NFL Europe, et plus tard pendant deux saisons avec Ottawa dans la LCF.
Les Chiefs lui ont fait signe à nouveau en 2004. Il a passé trois saisons à Kansas City, puis les Giants l'ont acquis en retour d'un choix de septième tour en mai 2007.
Lors des éliminatoires après la saison 2007, Tynes a gagné l'estime des partisans des Giants avec sa réussite de 47 verges en prolongation au Lambeau Field, envoyant de cette façon les siens au match du Super Bowl.
Au terme de la saison 2011 le scénario a été semblale, son botté de 31 verges battant les 49ers en prolongation à San Francisco, en match de championnat de la Nationale.
Tynes est conscient que l'issue du match de dimanche pourrait aussi dépendre de lui.
«Ce sont comme des circuits qui font gagner votre équipe, a t-il dit. C'est 'le fun', il n'y a pas d'autre façon de le dire. Vous vous revirez et il y a 52 hommes qui agissent comme des enfants à nouveau. C'est ça le plus agréable.» Le plus désagréable? S'il rate son botté. Et ça aussi, il est conscient que ça peut arriver.
«Il y a de la nervosité, dit Tynes. Je ne suis pas un robot, mais je sais comment y faire face. C'est un peu ce qui sépare un gars d'un autre, si vous êtes capable de bien gérer la pression.»