La logistique connaît des ratés
Football vendredi, 4 févr. 2005. 22:09 dimanche, 15 déc. 2024. 05:01
JACKSONVILLE (PC) - Certains observateurs avaient décrié le choix de Jacksonville comme site du Super Bowl, en 2000, lors de l'annonce du choix de la ville du nord de la Floride en vue de l'édition de 2005.
L'emplacement géographique (Jacksonville est presque située en Géorgie), la dimension de la ville (une métropole moins populeuse que Montréal) et les infrastructures (insuffisantes) étaient pointées du doigt.
Avec deux jours à faire à la semaine du Super Bowl, force est d'admettre que presque toutes les craintes se sont vérifiées.
Avec des mercures ayant du mal à atteindre les 10 degrés Celsius de jour, des soirées à cinq Celsius, et une journée sur deux de pluie, l'atmosphère est nettement moins festive que ces dernières années.
On a dépêché cinq bateaux pour combler le manque de chambres (1800) à Jacksonville. Vendredi matin, on n'en voyait que deux dans le port. La cohabitation de cinq mastodontes dans un si petit port n'est pas évidente.
Avec une ville dont trois ponts peu larges donnent accès aux deux rives, le transport est devenu un problème sérieux. Jeudi, il fallait compter une heure pour passer de la rive sud à la rive nord vers 20 heures. De plus, les ponts ont été bloqués de façon artisanale en prévision du - splendide - feu d'artifice.
Alors qu'à Montréal, on ferme les voies d'accès menant au pont Jacques-Cartier lors de l'Internationale annuelle, à Jacksonville, on a bouclé le pont Acosta quand une voiture de police s'est tout simplement immobilisée au tiers du tablier, bloquant pour près d'une heure les quelque 125 véhicules qui s'étaient engagées sur la voie.
Avec 400 chauffeurs de taxi en temps normal, Jacksonville déjà est un peu à court pour la population de l'endroit. Là, c'est le débordement. Des chauffeurs sont venus prêter main-forte à leurs confrères locaux, mais ils ne connaissent pas la région, causant frustrations et délais.
Même la NFL n'a pas été épargnée. Fidèle à une tradition, le circuit dépêche des chauffeurs de toutes les régions des États-Unis: Louisiane, Atlanta, Pittsburgh, la Virgine, etc. Des chauffeurs compétents, certes, mais à qui l'ont doit apprendre les diverses routes à prendre. Dans des villes comme la Nouvelle-Orléans ou Houston, où tout est surdimensionné, l'exercice se fait avec aisance. Pas cette année.
L'emplacement géographique (Jacksonville est presque située en Géorgie), la dimension de la ville (une métropole moins populeuse que Montréal) et les infrastructures (insuffisantes) étaient pointées du doigt.
Avec deux jours à faire à la semaine du Super Bowl, force est d'admettre que presque toutes les craintes se sont vérifiées.
Avec des mercures ayant du mal à atteindre les 10 degrés Celsius de jour, des soirées à cinq Celsius, et une journée sur deux de pluie, l'atmosphère est nettement moins festive que ces dernières années.
On a dépêché cinq bateaux pour combler le manque de chambres (1800) à Jacksonville. Vendredi matin, on n'en voyait que deux dans le port. La cohabitation de cinq mastodontes dans un si petit port n'est pas évidente.
Avec une ville dont trois ponts peu larges donnent accès aux deux rives, le transport est devenu un problème sérieux. Jeudi, il fallait compter une heure pour passer de la rive sud à la rive nord vers 20 heures. De plus, les ponts ont été bloqués de façon artisanale en prévision du - splendide - feu d'artifice.
Alors qu'à Montréal, on ferme les voies d'accès menant au pont Jacques-Cartier lors de l'Internationale annuelle, à Jacksonville, on a bouclé le pont Acosta quand une voiture de police s'est tout simplement immobilisée au tiers du tablier, bloquant pour près d'une heure les quelque 125 véhicules qui s'étaient engagées sur la voie.
Avec 400 chauffeurs de taxi en temps normal, Jacksonville déjà est un peu à court pour la population de l'endroit. Là, c'est le débordement. Des chauffeurs sont venus prêter main-forte à leurs confrères locaux, mais ils ne connaissent pas la région, causant frustrations et délais.
Même la NFL n'a pas été épargnée. Fidèle à une tradition, le circuit dépêche des chauffeurs de toutes les régions des États-Unis: Louisiane, Atlanta, Pittsburgh, la Virgine, etc. Des chauffeurs compétents, certes, mais à qui l'ont doit apprendre les diverses routes à prendre. Dans des villes comme la Nouvelle-Orléans ou Houston, où tout est surdimensionné, l'exercice se fait avec aisance. Pas cette année.