Chaque semaine, le RDS.ca vous présente l’État des forces dans la NFL. Ce classement est basé sur les performances des équipes au cours des dernières semaines d’activités et sur les mouvements de personnel.

Classement à l'aube de la 1re semaine d'activités dans la NFL :

1) Patriots de la Nouvelle-Angleterre :

Dans la liste des certitudes, on retrouve la mort, les taxes... et les Patriots au sommet de l’Est de l’AFC. Seules cinq équipes ont réussi à participer aux éliminatoires lors de chacune des deux dernières saisons (Chiefs, Rams, Eagles, Patriots et Saints). Les Pats, pour mettre le tout en contexte, l’ont fait lors des 10 dernières campagnes, et 15 des 16 dernières. Tom Brady demeure à 42 ans l’un des meilleurs joueurs du circuit Goodell. On a fait grand état du départ à la retraite de son fidèle compagnon Rob Gronkowski, mais le grand no 12 pourra au moins se rabattre sur Julian Edelman et Josh Gordon. Ce dernier est apprécié de Bill Belichick malgré son passé tumultueux.

2) Chiefs de Kansas City :

Après leur élimination crève-coeur en finale d’association aux mains des Patriots (37-31 en prolongation), les Chiefs repartent la machine avec, une fois de plus, de sérieuses aspirations à remporter le trophée Vince-Lombardi. Patrick Mahomes a carrément été un extraterrestre à sa première saison comme partant dans la NFL. Son année 2018 a été historique, au point où il fut élu joueur par excellence du circuit. Les attentes envers le quart de 23 ans seront sans doute démesurées, mais on le sait amplement capable de livrer la marchandise. À sa 21e saison comme entraîneur-chef, Andy Reid voit se présenter à lui une de ses plus belles opportunités de finalement gagner un premier Super Bowl. Par ailleurs, la réunion entre Reid et LeSean McCoy est tout à fait logique. Selon toute vraisemblance, Shady sera le porteur de ballon no 1 de l’équipe, devant Damien Williams, avant la fin du mois de septembre.

3) Saints de La Nouvelle-Orléans :

Après plusieurs saisons à être une risée de la ligue, la défense des Saints a trouvé son erre d’aller quelque part durant la saison 2017. Depuis ce temps, menée par le toujours dangereux Cameron Jordan, elle s’est hissée parmi les très bonnes unités de la NFC. Offensivement, le trio composé de Drew Brees, Alvin Kamara et Michael Thomas permet aux Saints de croire qu’ils peuvent aussi remporter des matchs qui se transforment en barrages. La deuxième moitié de 2018 nous a toutefois indiqué que Brees n’est peut-être pas aussi immortel qu’on le croit. Gardons l’oeil ouvert pour d’autres signes de ralentissement.

4) Rams de Los Angeles :

Il n’y aucune raison de ne pas considérer à nouveau les finalistes malheureux du dernier Super Bowl comme de sérieux prétendants. Après tout, c’est sensiblement le même effectif que celui de 2018 qui foulera le terrain à compter de dimanche, en Caroline. Les hommes de Sean McVay en ont fait bien assez depuis deux saisons pour être considérés, et de loin, comme l’équipe à battre dans l’Ouest de la NFC, même si on s’attend à ce que les Cards et les 49ers forment des équipes améliorées. La défense des Rams demeure terrifiante dans chacun des trois niveaux.

5) Eagles de Philadelphie :

Les champions du Super Bowl lors de la saison 2017 ont connu presqu’autant de bas que de hauts alors qu’ils tentaient de défendre leur bannière l’an dernier. Après cette campagne aux résultats mitigés, Philly peut s’attendre à plus de constance en 2019. On nous dit que Carson Wentz est en parfaite santé, plus d’un an et demi après la déchirure ligamentaire au genou qu’il a subie. C’est une perspective qui devrait faire peur aux coordonnateurs défensifs adverses. Wentz a une multitude de cibles à sa disposition, en plus de pouvoir compter sur un nouveau porteur de ballon de qualité en Jordan Howard, ainsi que le talentueux demi recrue de Penn State, Miles Sanders.

6) Chargers de Los Angeles :

Le DG Tom Telesco a habilement assemblé un excellent effectif qui théoriquement devrait permettre aux Chargers de retourner en éliminatoires. Ce que Telesco n’avait pas prévu toutefois, c’est que les blessures viendraient faire dérailler en partie ses plans. Le demi de sûreté étoile Derwin James devrait rater plusieurs mois, tandis que le receveur no 1 de l’équipe Keenan Allen débute une autre saison sur une seule jambe. Pour sa part, le garde à gauche Russell Okung se remet d’une embolie pulmonaire. Et c’est sans compter le statut incertain de Melvin Gordon, qui fait présentement la grève en attente d’un nouveau contrat à son goût ou même d'une transaction.

7) Steelers de Pittsburgh :

L’addition par la soustraction. C’est un concept bien connu que les Steelers ont choisi d’appliquer, en liquidant coup sur coup Le’Veon Bell et Antonio Brown, deux joueurs offensifs clés adorés des partisans qui ne se plaisaient plus dans la ville de l’acier. Pour plusieurs équipes de la NFL, ce scénario serait catastrophique. Pour les Steelers, toutefois, ça semble moins dommageable qu’on serait tenté de le croire à première vue. Ne sous-estimons pas l’immense talent de James Conner et de JuJu Smith-Schuster, les deux jeunes joueurs qui bénéficient le plus de ces départs. Ils ont un excellent rapport avec Big Ben. Et tout ce beau monde travaille derrière une des lignes offensives les plus efficaces de la ligue.

8) Bears de Chicago :

La deuxième année de l’ère Matt Nagy à Chicago risque d’être intéressante à surveiller. De tous les clubs de la division Nord de la NFC, les Bears sont de loin ceux qui s’attaquent au calendrier le plus ardu. Ils se retrouvent notamment à affronter les Saints et les Rams, qui forment de l’avis de plusieurs deux des trois meilleures formations de la NFL, en plus de duels face aux Chargers et aux Eagles, deux autres clubs appartenant au premier tiers de ce classement. Tout un changement par rapport à leur calendrier de 2018, qu’ESPN avait estimé être le 2e plus facile du circuit.

9) Texans de Houston :  

Le simple fait d’offrir une meilleure protection au quart étoile DeShaun Watson pourrait faire des Texans une formation redoutable. À sa deuxième saison dans la ligue en 2018, le produit de l’Université Clemson a passé son temps à courir pour éviter la pression. Il a terminé l’année en ayant encaissé le plus haut total de sacs (62) depuis Jon Kitna (63), avec les Lions de Detroit, en 2006. Cela place Watson à égalité au cinquième rang de l’histoire. Démontrant qu’ils veulent gagner maintenant, les Texans ont beaucoup donné pour obtenir des Dolphins Laremy Tunsil et Kenny Stills. Ça pourrait aider à calmer la grogne populaire découlant du départ de Jadeveon Clowney…

10) Seahawks de Seattle :

Les départs de deux vétérans, Doug Baldwin à l’attaque (retraite) et Earl Thomas (marché de l’autonomie) en défense, ont constitué les principaux sujets de discussion de l’entre-saison à Seattle. Une des rares formations axant son attaque avant tout sur le jeu au sol, les Seahawks possèdent aussi les éléments requis en défense pour remporter leur part de matchs. La Legion of Boom n’est plus, mais attention, l’arrivée de Jadeveon Clowney — acquis à un coût fort modique — dynamisera le front. Déjà, avant son arrivée, les Bobby Wagner, K.J. Wright et Mychal Kendricks gardaient plutôt bien le fort. N’empêche que Russell Wilson devra être fumant pour que les Seahawks connaissent une saison digne de leur apporter leur premier gain éliminatoire depuis 2016.

11) Vikings du Minnesota :

On avait été tenté de croire en 2018 que la signature de Kirk Cousins allait procurer aux Vikings l’élément manquant pour faire un bon bout de chemin en éliminatoires. Au contraire, les Vikes ont fait un pas de recul. Le grand manitou Rick Spielman s’est donné pour dossier le plus important de renforcer sa ligne offensive. Plusieurs ajouts ont été apportés, de manière à offrir au talentueux Dalvin Cook tous les outils pour connaître une éclosion à sa troisième saison dans la ligue. Le coordonnateur offensif Brian Schottenheimer ne s’en est d’ailleurs pas caché : le Minnesota sera une des équipes qui s’appuiera le plus sur le jeu au sol en 2019.

12) Cowboys de Dallas :

Il n’y jamais un moment ennuyant à Jerry’s World. Lorsqu’on ne nous présente pas une émission en continu pour connaître le dénouement de la saga Ezekiel Elliott, on nous en met plein les oreilles au sujet du prochain contrat de Dak Prescott. Il faudra mettre toutes ces distractions de côté chez les Cowboys, qui amorcent la saison sans que leur receveur no 1 Amari Cooper soit en parfaite santé. Tout indique que la défense de Rod Marinelli continuera de bien performer. Avec DeMarcus Lawrence et Robert Quinn qui rôdent près de la ligne de mêlée, les quarts adverses n’ont qu’à bien se tenir. Même s’il revient tôt dans le saison, Elliott mettra probablement du temps à trouver ses repères.

13) Browns de Cleveland :

Demandez à tout supporter des Browns s’il est le moindrement prêt à envisager un scénario dans lequel son équipe n’accède pas au calendrier d’après-saison en 2019. Il vous répondra que non, et c’est représentatif de l’énorme enthousiasme qui s’est créé à Cleveland, notamment depuis l’acquisition d’Odell Beckham Jr. On exige un premier match éliminatoire depuis 2007 (et le deuxième de l’histoire du club depuis son retour en 1999). Le DG John Dorsey pense avoir mis tous les bons pions en place pour que cela se produise. Voyons maintenant comment cette jeune équipe menée par le quart de deuxième année Baker Mayfield réagira à la pression grandissante.

14) Packers de Green Bay :

On s’attend à ce qu’un vent de renouveau souffle sur Green Bay avec le départ prévisible de l’instructeur de longue date Mike McCarthy et l’arrivée de Matt LaFleur. La défense est jeune et dynamique, et on a mis un accent particulier sur la ligne offensive, qui doit à tout prix trouver un moyen de réduire considérablement le nombre de sacs encaissés par Aaron Rodgers, qui a été rabattu au sol à 49 reprises en 2018. Mis à part Davante Adams, le groupe receveurs d’A-Rod est plutôt énigmatique, ce qui amène son lot d’incertitude. Les Packers pourraient avoir besoin de renfort à cette position tôt ou tard cette saison.

15) Falcons d’Atlanta :

Matt Ryan a célébré son 34e anniversaire de naissance durant l’entre-saison, mais visiblement il a encore de l’excellent football à offrir. Celui qui a disputé chacun des 174 matchs de son équipe depuis ses débuts en 2008 a été d’une remarquable régularité, mis à part une saison 2017 plus difficile. Il a surpassé le plateau des 4500 verges aériennes lors de six des sept dernières campagnes. En 2018, il a décoché 35 passes de touché pour la deuxième fois de sa carrière. Bref, aucun signe de ralentissement pour Matty Ice. Les Falcons ont été durement touchés par les blessures l’an dernier, surtout en défense. Avec un peu plus de chance de ce côté, on retrouvera l’équipe de Dan Quinn au plus fort de la lutte aux éliminatoires.

16) Ravens de Baltimore :

La division Nord de l’AFC promet d’être une lutte à trois équipes. Un refrain familier, n’est-ce pas? Sauf que cette fois, les Ravens auront dans les pattes les Steelers et les... Browns! Le DG Eric DeCosta a senti le besoin de faire le ménage du côté défensif. Ainsi, trois piliers sur lesquels reposaient cette unité des Ravens sont partis. On parle ici de Terrell Suggs, C.J. Mosley et Eric Weddle. Le départ de ce dernier est cependant compréhensible. Après tout, DeCosta a réussi à le remplacer par le talentueux Earl Thomas, à qui il a offert quatre ans et 55 M$. À l’attaque, il faudra voir si Lamar Jackson saura prendre un pas dans la bonne direction en ce qui a trait à la précision de ses passes. Ç’a été une facette particulièrement inquiétante de son jeu à son année recrue.

17) Panthers de la Caroline :

Quand les choses se sont mises à dégringoler pour les Panthers en 2018, il n’y avait plus rien à faire. De façon inexplicable, cette équipe qui aspirait à lutter pour le sommet de la puissante division Sud de la NFC a perdu sept matchs de suite, en route vers une fiche de 7-9. Il a beau jouer 14 matchs l’an dernier, Cam Newton était loin d’être dans une forme optimale. Ron Rivera nous assure que son quart étoile sera remis à temps pour performer à 100 % de ses capacités dimanche contre les Rams, mais on peut certainement en douter. Le plus grand souci, mis à part la santé de Newton, est sans doute d’améliorer le rendement de la tertiaire, qui a été exécrable la saison dernière.

18) Colts d'Indianapolis :

L’onde de choc du départ soudain à la retraite d’Andrew Luck se fait encore ressentir autour du Lucas Oil Stadium. Mais pas le temps pour Frank Reich et ses adjoints de s’apitoyer sur leur sort. C’est Jacoby Brissett qui aura la délicate tâche de tenter de faire oublier la perte dévastatrice d’un des meilleurs quarts que la NFL ait vu. Il doit prouver qu’il est plus qu’un quart réserviste de luxe. Dommage car l’équipe est plutôt bien nantie dans la plupart des autres aspects du jeu. Le DG Chris Ballard semble pour sa part continuer de croire en son équipe. Chose certaine, la lutte sera des plus féroces dans la division Sud de l’AFC.

19) Titans du Tennessee :

Tout comme les Texans et les Jaguars, on peut présumer que les Titans ont accueilli positivement le départ d’Andrew Luck vers la retraite. Auteurs d’une fiche de 9-7 à chacune de leurs trois dernières saisons, les Titans peuvent soudainement espérer faire du bruit dans une division Sud de l’AFC plus vulnérable qu’on la croyait il y a quelques semaines à peine. Pour ce faire, Marcus Mariota devra inévitablement montrer plus de constance à sa cinquième campagne dans la NFL. Pour le reste, la défense peut tirer son épingle du jeu. Le style agressif que préconise l’entraîneur-chef de deuxième année Mike Vrabel sied d’ailleurs très bien à son unité défensive.

20) Jaguars de Jacksonville :

On peut facilement dire que les Jaguars ont représenté une des trois plus grandes déceptions de 2018. Un an seulement après avoir surpris tout le monde en atteignant la finale d’association dans l’AFC, le retour sur terre a été rude pour les Jags : seulement cinq victoires. La formation floridienne s’est montrée plus que patiente envers Blake Bortles. Mais après quatre saisons frustrantes marquées par son inconstance, la page a été tournée sur l’ancien troisième choix au total. On a attiré Nick Foles avec un généreux contrat de quatre ans et 88 millions $. Disons que la marge de manoeuvre de Doug Marrone, embauché en 2017, sera très restreinte.

21) 49ers de San Francisco :

Derrière un Jimmy Garoppolo finalement en santé, les Niners pourraient améliorer de manière significative leur rendement relativement au piètre bilan de 4-12 qu’ils ont affiché la saison dernière. Un puissant front défensif misant sur la présence des Nick Bosa (2e choix au total ce printemps), DeForest Buckner, Dee Ford (arrivé de Kansas City) et Arik Armstead fait de la formation de Kyle Shanahan une des cartes cachées de la NFC. Théoriquement, elle a les éléments pour tenir tête aux Seahawks pour la deuxième position de la division Ouest.

22) Lions de Detroit :

La bonne nouvelle : pour la deuxième fois en autant de saisons, les Lions amorcent leur saison en affrontant un quart-arrière recrue. La mauvaise : l’année dernière, contre Sam Darnold et les Jets de New York ça n’avait pas apporté les résultats escomptés. Cette fois, les hommes de Matt Patricia auront pour mandat de souhaiter la bienvenue dans la NFL à un des meilleurs espoirs à la position de quart des dernières décennies, soit Kyler Murray. La division Nord de la NFC s'annonce très puissante cette saison, et les Lions sont la seule équipe des quatre à ne pas avoir eu leur heure de gloire au sommet dans les cinq dernières saisons (Packers en 2014 et 2016, Vikings en 2015 et 2017, Bears en 2018).

23) Broncos de Denver :

C’est l’ancien coordonnateur défensif des Bears Vic Fangio qui aura la tâche de redresser la barre à Denver, après un bilan de 6-10 l’an dernier sous Vance Joseph. Ça ne risque pas d’être un mandat facile, surtout qu’on ignore jusqu’à quel point le vétéran Joe Flacco peut, à 34 ans, offrir un rendement supérieur à celui de Case Keenum. Les partisans des Broncos doivent se dire que l’ancienne gloire de l’équipe John Elway sait ce qu’il fait. Idéalement, l’expérience Flacco fonctionnera, laissant le temps au choix de deuxième tour Drew Lock de se développer à son rythme.

24) Buccaneers de Tampa Bay :

Il ne s’agit évidemment pas d’une science exacte, mais ESPN évalue que les Bucs ont hérité du calendrier le plus difficile des 32 équipes. En plus d’avoir à affronter les Saints, les Falcons et les Panthers deux fois, les hommes de Bruce Arians se retrouvent avec les clubs de la division Sud de l’AFC sur leur chemin cette année. Il a beau être entouré de joueurs talentueux, de Mike Evans à Chris Godwin en passant par O.J. Howard, Jameis Winston demeure un quart à risque de coûter des matchs à son équipe. Depuis 2015, il est à égalité avec Blake Bortles pour le plus grand nombre de revirements.

25) Raiders d’Oakland :

Lorsqu'il est revenu à la barre des Raiders en grande pompe au début de 2018, on espérait que l'effet Jon Gruden, au généreux salaire qu'on lui paie, se ferait ressentir dès l'année no 1. Mais le départ de Khalil Mack et l'état lamentable dans lequel s'est retrouvée la ligne offensive ont amené Oakland tout droit vers les bas-fonds, terminant avec quatre victoires seulement. L'acquisition d'Antonio Brown a été largement vantée. Son arrivée, de même que celle de Tyrell Williams des Chargers, permettent d'espérer plus de dynamisme dans un jeu aérien qui en a arraché l'an dernier. Des améliorations ont été apportées dans plusieurs phases du jeu, mais attention : leur calendrier s'annonce difficile. En plus des deux duels face aux Chiefs et aux Chargers, les Raiders auront aussi la coriace NFC Nord dans les pattes, en plus de perdre un match local disputé à Londres contre les Bears.

26) Jets de New York :

Limogé par les Dolphins tôt durant l'entre-saison, Adam Gase n'a pas bénéficié du chômage bien longtemps : il est devenu le nouvel entraîneur des Jets, en remplacement de Todd Bowles, qui a perdu son emploi même si on savait à l'avance que la saison 2018 allait être pénible avec la présence d'un quart recrue. La haute direction new-yorkaise espère avoir donné suffisamment de munitions à Gase pour qu'il puisse, au minimum, doubler la récolte de quatre victoires des Jets en 2018. L'ajout le plus notable du côté offensif est évidemment celui de Le'Veon Bell, qui peut en mettre plein la vue au sol comme dans la jeu aérien. En défense, Quinnen Williams viendra porter main forte au front, tandis que CJ Mosley pourra aider à mieux stopper la course.

27) Bengals de Cincinnati :

Après 16 saisons sous le signe de la médiocrité, la loyauté des Bengals envers leur instructeur Marvin Lewis a atteint ses limites. L’ancien entraîneur des quarts Zac Taylor est le nouvel homme de confiance de la formation de l’Ohio. Il est le 10e entraîneur-chef de l’histoire de l’organisation. Dommage pour le nouveau venu de 36 ans : son club commence la saison sans les services d’A.J. Green, un des meilleurs receveurs de la ligue année après année. Le vétéran de 31 ans devrait rater au moins les deux premiers matchs en raison d’une blessure à une cheville subie dès la première journée du camp, à la fin juillet.

28) Bills de Buffalo :

Josh Allen a montré des signes encourageants dans le dernier droit de la saison 2018. Le quart recrue a démontré qu’il a les qualités athlétiques pour déstabiliser une défense. Dans le jeu aérien toutefois, il y a encore des moments pénibles à prévoir. L’équipe lui a trouvé de nouvelles cibles en ajoutant les rapides et dynamiques John Brown et Cole Beasley. Il y aura cependant une menace en moins dans le champ-arrière, l’équipe ayant décidé de couper les ponts avec LeSean McCoy une semaine avant le début de la saison. Dans l’ensemble, le niveau de talent de cette édition 2019 des Bills ne devrait pas être suffisante pour atteindre la barre des ,500.

29) Cardinals de l'Arizona :

Un entraîneur-chef recrue et un quart-arrière de première année; Kliff Kingsbury et Kyler Murray — particulièrement le deuxième — sont perçus comme des sauveurs en Arizona après l’année de misère que l’équipe vient de connaître sous Steven Wilks, dont la tenue à la barre des Cards n’a duré qu’une année. Murray est un de ces talents spéciaux, générationnels pourrait-on même dire, qui peuvent changer drastiquement le visage d’une concession. Pensez à ce que Patrick Mahomes a réussi à faire à sa saison recrue à Kansas City. On ne serait nullement surpris que Murray prenne la NFL d’assaut de façon similaire au cours des prochains mois.

30) Redskins de Washington :

Les Skins n'ont pas accédé aux matchs éliminatoires depuis trois saisons, et Jay Gruden est pleinement conscient que sa tête pourrait se retrouver sur le bûcher si la glissade se poursuit. Malheureusement pour lui, le calendrier qui attend son club en début d'année n'a rien de rassurant. Washington jouera, dans l'ordre, à Philadelphie, contre les Cowboys, à New York (Giants) et en Nouvelle-Angleterre. On peut facilement s'imaginer que si la saison prend déjà le large après cette portion du calendrier, le couperet tombera sur Case Keenum, et le quart recrue Dwayne Haskins prendra sa place.

31) Giants de New York :

Rendons à David Gettleman ce qui lui revient : il ne craint pas d'être controversé. Il a fait un pari osé en choisissant d'envoyer un des joueurs les plus populaires de la ligue, Odell Beckham Jr., à Cleveland sans obtenir grand-chose en retour. On comprend que la situation était devenue invivable en raison des caprices d'OBJ et de ses demandes salariales. N'empêche que Gettleman s'est mis beaucoup de partisans à dos, et il serait étonnant que les Giants se mettent à gagner assez vite pour faire de cet épisode un lointain souvenir. Et c'est sans parler des autres départs qui ont eu de quoi faire sourciller, soit ceux de Landon Collins, Damon Harrison et Olivier Vernon. Et pendant ce temps, l'organisation a renouvelé ses voeux de loyauté à Eli Manning, bien qu'il est vrai que le premier choix Daniel Jones lui souffle dans le cou.

32) Dolphins de Miami :

La décision de Brian Flores a fait jaser, mais elle est prise : c’est le vétéran de 36 ans Ryan Fitzpatrick, et non le jeune Josh Rosen, qui sera aux commandes de l’attaque des Dolphins dimanche lorsqu’ils amorceront leur saison face aux Ravens. Fitzpatrick est le 20e quart différent à obtenir un départ avec Miami depuis que le légendaire Dan Marino s’est retiré à l’issue de la saison 1999. Ils cherchent depuis une réelle solution à long terme à cette position névralgique. Comme il l’a souvent fait, Fitzmagic pourrait donner temporairement l’illusion d’être une option valable. Mais soyez assurés : on verra Rosen derrière le centre bien assez vite en 2019.

 

Aperçu des différentes sections :

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