Le beau risque des Dolphins
Football samedi, 26 août 2006. 20:53 jeudi, 12 déc. 2024. 14:53
(Francis Paquin - RDS.ca) － C'est le 7 septembre prochain que sera lancée la 87e saison de la Ligue nationale de football alors que les champions en titre du Super Bowl, les Steelers de Pittsburgh, recevront les Dolphins de Miami.
Les Steelers ont apporté peu de modifications à leur alignement tandis que les Dolphins ont effectué plusieurs changements, notamment à la position de quart-arrière. L'énigmatique Joey Harrigton s'amène dans le sud de la Floride, mais c'est surtout l'arrivée du talentueux Daunte Culpepper qui a retenu l'attention.
Le beau risque
Les Dolphins, qui ont présenté un dossier de 9-7 en 2005, se sont pratiquement assurés de faire mieux cette année grâce à l'acquisition de Culpepper. Même si ce dernier a connu une saison de misère l'an dernier, avouez que l'entraîneur-chef Nick Saban doit se réjouir de voir débarquer le 11e choix au repêchage de 1999. En faisant son acquisition, les Dolphins courent un beau risque.
Dans les faits, la campagne 2005 ressemble davantage à un accident de parcours qu'à une habitude. Pour la première fois de sa carrière, il a lancé plus d'interceptions que de passes de touché. Sans son receveur étoile Randy Moss, Culpepper, qui a été limité à sept rencontres en 2005, a simplement rendu explicite son manque de précision.
Toutefois, Saban est ses acolytes n'ont nullement raison de s'inquiéter, car les Dolphins peuvent compter sur l'un des très bons receveurs de passes de la NFL en Chris Chambers.
Pour la première fois depuis fort longtemps, soit depuis la retraite de Dan Marino au terme de la saison 1999, les partisans des Dolphins pourront compter sur un quart-arrière digne de ce nom.
Jay Fielder, Damon Huard, Ray Lucas, Sage Rosenfels, Brian Griese, A.J. Feeley et Gus Frerotte ont tous essayé, sans succès, de faire oublier Marino.
Soyons sérieux quelques instants, Culpepper est, et de loin, supérieur à tous ceux qui ont été nommés dans le paragraphe précédant.
On rêve en Arizona
En plus d'inaugurer un tout nouveau stade, le Cardinals Stadium, les Cardinals de l'Arizona ont mis la main sur celui qui était le plus convoité sur le marché des joueurs autonomes.
Edgerrin James permettra enfin aux Cardinals de présenter une unité offensive équilibrée qui donnera assurément des maux de têtes aux coordonnateurs défensifs des équipes adverses.
James a largement contribué aux succès des Colts d'Indianapolis au cours des sept dernières campagnes. Il a atteint le plateau de 1200 verges à cinq reprises et celui des 1500 verges en 2004 et 2005. Le talentueux porteur de ballon a également capté plus de 50 passes lors de cinq de ses sept années à Indianapolis.
Le vétéran quart-arrière Kurt Warner, qui peut compter sur le meilleur duo de receveurs de passes de la NFL en Anquan Boldin et Larry Fitzgerald, va pouvoir en fin souffler avec l'arrivée de James. L'attaque des Cardinals ne sera plus uniquement l'affaire du jeu aérien et deviendra par le fait même beaucoup moins prévisible.
Les partisans de l'Arizona peuvent sans gêne se permettre de rêver. Après tout, Warner a remporté le Super Bowl dans des circonstances semblables alors qu'il évoluait avec les Rams de Saint-Louis. Torry Holt et Isaac Bruce font étrangement penser à Boldin et Fitzgerald alors que James se compare avantageusement avec Marshall Faulk, qui avait été chassé d'Indianapolis en 1999 par James!
Le cas Hutchinson
Pour la première fois depuis fort longtemps, l'embauche d'un joueur de ligne offensive a soulevé les passions. Les Vikings du Minnesota ont mis le grappin sur celui qui a été identifié comme responsable des nombreux succès de Shaun Alexander avec les Seahawks de Seattle au cours des dernières années.
Sans vouloir rabaisser les exploits de l'imposant garde, Alexander est un joueur d'exception qui serait en mesure de faire sa marque dans la plupart des environnements.
Mais l'idée n'est pas de s'en prendre à Hutchinson, mais plutôt de questionner la décision des Vikings d'offrir autant d'argent (49 millions $ pour sept ans) alors que l'équipe n'a pas grand-chose à offrir dans le champ arrière.
Autant je suis convaincu que les Dolphins feront mieux en 2006, autant que je ne sais trop quoi penser des Vikings.
Brad Johnson pourra-t-il répéter ses exploits de 2005? Johnson a connu de bonnes campagnes depuis le début de sa carrière, mais rarement une à la suite de l'autre. Les Vikings n'ont pas de profondeur à cette position, tandis que le jeune Tarvaris Jackson, 64e sélection en 2006, représente un projet à long terme plutôt qu'une solution à court terme.
Le porteur de ballon Chester Taylor, signé à titre de joueur autonome, pourrait toutefois arriver à me faire ravaler mes paroles.
Taylor, qui s'alignait avec les Ravens de Baltimore lors des quatre dernières saisons, ne sera enfin plus confiné au rôle de réserviste à Jamal Lewis. Cependant, il ne faut pas s'attendre à ce que Taylor brûle la ligue à sa première saison au Minnesota.
Son histoire fait penser à celle de LaMont Jordan, qui avait quitté les Jets de New York pour se joindre aux Raiders d'Oakland l'an dernier. Jordan a accumulé des gains de 1025 verges, bon pour le 15e rang chez les porteurs de ballon en 2005.
Espérons qu'il sera capable d'éviter les blessures, pensez à Michael Bennett ou encore à Moe Williams, et les problèmes avec la justice, un petit bonjour à Onterrio Smith.
Pour tout commentaire ou suggestion cliquez sur le lien « Donnez votre opinion » ou encore envoyez-moi un courriel au fpaquin@rds.ca
Les Steelers ont apporté peu de modifications à leur alignement tandis que les Dolphins ont effectué plusieurs changements, notamment à la position de quart-arrière. L'énigmatique Joey Harrigton s'amène dans le sud de la Floride, mais c'est surtout l'arrivée du talentueux Daunte Culpepper qui a retenu l'attention.
Le beau risque
Les Dolphins, qui ont présenté un dossier de 9-7 en 2005, se sont pratiquement assurés de faire mieux cette année grâce à l'acquisition de Culpepper. Même si ce dernier a connu une saison de misère l'an dernier, avouez que l'entraîneur-chef Nick Saban doit se réjouir de voir débarquer le 11e choix au repêchage de 1999. En faisant son acquisition, les Dolphins courent un beau risque.
Dans les faits, la campagne 2005 ressemble davantage à un accident de parcours qu'à une habitude. Pour la première fois de sa carrière, il a lancé plus d'interceptions que de passes de touché. Sans son receveur étoile Randy Moss, Culpepper, qui a été limité à sept rencontres en 2005, a simplement rendu explicite son manque de précision.
Toutefois, Saban est ses acolytes n'ont nullement raison de s'inquiéter, car les Dolphins peuvent compter sur l'un des très bons receveurs de passes de la NFL en Chris Chambers.
Pour la première fois depuis fort longtemps, soit depuis la retraite de Dan Marino au terme de la saison 1999, les partisans des Dolphins pourront compter sur un quart-arrière digne de ce nom.
Jay Fielder, Damon Huard, Ray Lucas, Sage Rosenfels, Brian Griese, A.J. Feeley et Gus Frerotte ont tous essayé, sans succès, de faire oublier Marino.
Soyons sérieux quelques instants, Culpepper est, et de loin, supérieur à tous ceux qui ont été nommés dans le paragraphe précédant.
On rêve en Arizona
En plus d'inaugurer un tout nouveau stade, le Cardinals Stadium, les Cardinals de l'Arizona ont mis la main sur celui qui était le plus convoité sur le marché des joueurs autonomes.
Edgerrin James permettra enfin aux Cardinals de présenter une unité offensive équilibrée qui donnera assurément des maux de têtes aux coordonnateurs défensifs des équipes adverses.
James a largement contribué aux succès des Colts d'Indianapolis au cours des sept dernières campagnes. Il a atteint le plateau de 1200 verges à cinq reprises et celui des 1500 verges en 2004 et 2005. Le talentueux porteur de ballon a également capté plus de 50 passes lors de cinq de ses sept années à Indianapolis.
Le vétéran quart-arrière Kurt Warner, qui peut compter sur le meilleur duo de receveurs de passes de la NFL en Anquan Boldin et Larry Fitzgerald, va pouvoir en fin souffler avec l'arrivée de James. L'attaque des Cardinals ne sera plus uniquement l'affaire du jeu aérien et deviendra par le fait même beaucoup moins prévisible.
Les partisans de l'Arizona peuvent sans gêne se permettre de rêver. Après tout, Warner a remporté le Super Bowl dans des circonstances semblables alors qu'il évoluait avec les Rams de Saint-Louis. Torry Holt et Isaac Bruce font étrangement penser à Boldin et Fitzgerald alors que James se compare avantageusement avec Marshall Faulk, qui avait été chassé d'Indianapolis en 1999 par James!
Le cas Hutchinson
Pour la première fois depuis fort longtemps, l'embauche d'un joueur de ligne offensive a soulevé les passions. Les Vikings du Minnesota ont mis le grappin sur celui qui a été identifié comme responsable des nombreux succès de Shaun Alexander avec les Seahawks de Seattle au cours des dernières années.
Sans vouloir rabaisser les exploits de l'imposant garde, Alexander est un joueur d'exception qui serait en mesure de faire sa marque dans la plupart des environnements.
Mais l'idée n'est pas de s'en prendre à Hutchinson, mais plutôt de questionner la décision des Vikings d'offrir autant d'argent (49 millions $ pour sept ans) alors que l'équipe n'a pas grand-chose à offrir dans le champ arrière.
Autant je suis convaincu que les Dolphins feront mieux en 2006, autant que je ne sais trop quoi penser des Vikings.
Brad Johnson pourra-t-il répéter ses exploits de 2005? Johnson a connu de bonnes campagnes depuis le début de sa carrière, mais rarement une à la suite de l'autre. Les Vikings n'ont pas de profondeur à cette position, tandis que le jeune Tarvaris Jackson, 64e sélection en 2006, représente un projet à long terme plutôt qu'une solution à court terme.
Le porteur de ballon Chester Taylor, signé à titre de joueur autonome, pourrait toutefois arriver à me faire ravaler mes paroles.
Taylor, qui s'alignait avec les Ravens de Baltimore lors des quatre dernières saisons, ne sera enfin plus confiné au rôle de réserviste à Jamal Lewis. Cependant, il ne faut pas s'attendre à ce que Taylor brûle la ligue à sa première saison au Minnesota.
Son histoire fait penser à celle de LaMont Jordan, qui avait quitté les Jets de New York pour se joindre aux Raiders d'Oakland l'an dernier. Jordan a accumulé des gains de 1025 verges, bon pour le 15e rang chez les porteurs de ballon en 2005.
Espérons qu'il sera capable d'éviter les blessures, pensez à Michael Bennett ou encore à Moe Williams, et les problèmes avec la justice, un petit bonjour à Onterrio Smith.
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