Les Bills pourront-ils séduire Toronto?
Football samedi, 29 oct. 2011. 18:04 vendredi, 13 déc. 2024. 20:39
TORONTO - Les amateurs de football du Canada sont peut-être enfin intéressés à appuyer leur équipe d'adoption, peu importe les inquiétudes du demi de sûreté George Wilson sur l'indifférence démontrée par les Torontois envers les Bills de Buffalo par le passé.
Il n'y a rien comme une offensive efficace, quelques remontées spectaculaires et une fiche gagnante pour créer de l'effervescence dans une ville où le hockey est roi et où la loyauté envers une équipe de la NFL est difficile à acheter.
« Gagner représente la meilleure campagne marketing pour une équipe sportive », a rappelé le directeur général de la série Bills-In-Toronto Silvio D'Addario, alors que les Bills (4-2) se préparent à « accueillir » les Redskins de Washington (3-3) dimanche.
C'est la première fois que les Bills arrivent au Canada avec une fiche gagnante - et c'est toute une différence quand on pense à l'an dernier, alors que les Bills avaient chuté à 0-8 après avoir perdu 22-19 contre les Bears de Chicago à Toronto.
« Ils sont non seulement dans la course grâce à leur dossier, mais c'est aussi comment ils jouent, a continué D'Addario. Tout semble tomber en place. Et on peut ressentir que les gens sont vraiment enthousiastes envers le match et les Bills. »
Ce serait une première alors que la tentative des Bills d'étendre leur bassin de partisans 150 kilomètres au nord, dans la plus grande ville canadienne, atteint la quatrième année d'une entente de cinq ans. L'entente est d'une valeur de 78 millions $ US et a été conclue avec le géant médiatique Rogers Communications.
La série a connu des difficultés depuis ses débuts.
Sur le terrain, les trois premiers matchs de saison régulière ont été peu spectaculaires. Les Bills ont encaissé trois revers et il y avait peu d'ambiance dans le Rogers Centre, surtout quand on compare avec celle qui règne habituellement au Ralph Wilson Stadium.
Ce fut si ordinaire que George Wilson s'est plaint cette semaine en disant qu'il ne considérait pas ce match comme étant « à domicile », tout en remettant en question la passion des partisans canadiens et leur loyauté envers les Bills. Le demi de sûreté n'est vraisemblablement pas le seul à avoir ce sentiment. Le receveur David Nelson a ajouté que Wilson avait simplement dit ce que la majorité des joueurs pensaient.
D'un point de vue marketing, peu de choses ont fonctionné afin de générer un peu plus qu'un bâillement ou une salle comble. Il faut aussi noter que le prix moyen des billets est de 180 $, soit environ trois fois le prix des billets quand les matchs ont lieu à Buffalo.
Même si quelques billets sont toujours disponibles, D'Addario a précisé que le nombre de billets restants était plus petit que lors des dernières années. Et c'est en grande partie grâce au début de saison des Bills, puisqu'en raison du lock-out dans la NFL, Rogers a perdu quatre mois de campagne marketing et n'a pu mettre les billets en vente avant le mois d'août.
Il n'y a rien comme une offensive efficace, quelques remontées spectaculaires et une fiche gagnante pour créer de l'effervescence dans une ville où le hockey est roi et où la loyauté envers une équipe de la NFL est difficile à acheter.
« Gagner représente la meilleure campagne marketing pour une équipe sportive », a rappelé le directeur général de la série Bills-In-Toronto Silvio D'Addario, alors que les Bills (4-2) se préparent à « accueillir » les Redskins de Washington (3-3) dimanche.
C'est la première fois que les Bills arrivent au Canada avec une fiche gagnante - et c'est toute une différence quand on pense à l'an dernier, alors que les Bills avaient chuté à 0-8 après avoir perdu 22-19 contre les Bears de Chicago à Toronto.
« Ils sont non seulement dans la course grâce à leur dossier, mais c'est aussi comment ils jouent, a continué D'Addario. Tout semble tomber en place. Et on peut ressentir que les gens sont vraiment enthousiastes envers le match et les Bills. »
Ce serait une première alors que la tentative des Bills d'étendre leur bassin de partisans 150 kilomètres au nord, dans la plus grande ville canadienne, atteint la quatrième année d'une entente de cinq ans. L'entente est d'une valeur de 78 millions $ US et a été conclue avec le géant médiatique Rogers Communications.
La série a connu des difficultés depuis ses débuts.
Sur le terrain, les trois premiers matchs de saison régulière ont été peu spectaculaires. Les Bills ont encaissé trois revers et il y avait peu d'ambiance dans le Rogers Centre, surtout quand on compare avec celle qui règne habituellement au Ralph Wilson Stadium.
Ce fut si ordinaire que George Wilson s'est plaint cette semaine en disant qu'il ne considérait pas ce match comme étant « à domicile », tout en remettant en question la passion des partisans canadiens et leur loyauté envers les Bills. Le demi de sûreté n'est vraisemblablement pas le seul à avoir ce sentiment. Le receveur David Nelson a ajouté que Wilson avait simplement dit ce que la majorité des joueurs pensaient.
D'un point de vue marketing, peu de choses ont fonctionné afin de générer un peu plus qu'un bâillement ou une salle comble. Il faut aussi noter que le prix moyen des billets est de 180 $, soit environ trois fois le prix des billets quand les matchs ont lieu à Buffalo.
Même si quelques billets sont toujours disponibles, D'Addario a précisé que le nombre de billets restants était plus petit que lors des dernières années. Et c'est en grande partie grâce au début de saison des Bills, puisqu'en raison du lock-out dans la NFL, Rogers a perdu quatre mois de campagne marketing et n'a pu mettre les billets en vente avant le mois d'août.