SEATTLE - Colin Kaepernick dégage beaucoup de confiance ces jours-ci - tout comme l'an dernier, quand il a mené les 49ers à leur première présence au Super Bowl en 18 ans, peu après être devenu le quart partant pour San Francisco.

Les champions en titre de la Nationale ont maintenant gagné huit matchs de suite au total, à l'approche de la confrontation de dimanche soir à Seattle. À l'enjeu, une place au Super Bowl le 2 février, aux Meadowlands.

La dernière fois que les 49ers ont mis les pieds au CenturyLink Field, ils ont perdu par le score embarrassant de 29-3, le 15 septembre. Kaepernick a toutefois fait bien du chemin depuis, lui qui n'est le partant que depuis novembre 2012.

« Il a pris beaucoup d'aisance. Ce n'est plus du nouveau pour lui, a dit l'ailier espacé Anquan Boldin. Il en est à sa deuxième année en éliminatoires et il sait maintenant à quoi s'attendre. Ça peut être difficile la première année, parce que tout est amplifié. Mais là il est beaucoup plus relaxe, parce qu'il a pu s'habituer au contexte particulier. »

Ce qui pourrait l'aider grandement, c'est le fait d'avoir ses trois cibles préférées à sa disposition : Boldin, Michael Crabtree et l'ailier rapproché Vernon Davis ont à coeur de faire les gros jeux contre les solides demis défensifs des Seahawks, et aussi d'éviter les revirements.

Boldin n'a vraiment pas la langue dans sa poche sur le terrain, n'hésitant pas à tenter de déconcentrer l'adversaire par tous les moyens possibles.

« C'est comique, a dit Crabtree au sujet des envolées verbales de Boldin. Ça nous donne beaucoup d'énergie. Il y a beaucoup de gars qui ont de l'énergie, mais Anquan est vraiment au-dessus de la moyenne à ce niveau-là. »

Contrôler le 12e joueur

En plus des bonnes armes aériennes et de la contribution de Frank Gore au sol, Kaepernick lui-même pourrait être tenté de quitter la pochette pour de solides gains par la course, si l'occasion se présente.

En défense, le plaqueur Glenn Dorsey a stabilisé une brigade efficace, tandis que le secondeur Ahmad Brooks a fourni quatre sacs et demi en deux gains éliminatoires. Il y a aussi que le club ne craint pas les stades adverses, comme en font foi les victoires à Green Bay et à Charlotte pour atteindre ce match de championnat de la Nationale.

« C'est la mentalité sans lendemain des éliminatoires, a dit le centre Jonathan Goodwin. Tout le monde veut avoir la chance de disputer ce genre de matchs. Peu importe où nous jouons, nous essayons de tout donner pour prolonger notre saison. »