Les Patriots, une organisation qui a du flair
Super Bowl mercredi, 31 janv. 2018. 20:28 dimanche, 15 déc. 2024. 16:46BLOOMINGTON, Minn. - Depuis que Bill Belichick est leur entraîneur, les Patriots ont eu du flair pour retirer peut-être plus qu'anticipé de choix tardifs au repêchage et de joueurs non repêchés.
Tom Brady. Julian Edelman. Danny Amendola. James White. Et la liste est bien plus longue.
Cette saison, on pourrait nommer Lawrence Guy, choix de septième tour en 2011, et Ricky Jean Francois, choix de septième ronde en 2009. Ils ont donné un fier coup de pouce à une défense qui a brillé en deuxième moitié de campagne.
Dimanche lors du Super Bowl, la Nouvelle-Angleterre voudra compliquer le plus possible la tâche du quart-arrière des Eagles, Nick Foles.
Deatrich Wise ayant subi une commotion cérébrale et Malcolm Brown une blessure au pied, Guy et Jean Francois seront encore plus sollicités.
« L'aventure se poursuit, a dit Guy. Il y a quelques années, je ne pensais pas à quelque chose comme participer au Super Bowl. J'essayais juste de trouver des moyens de mieux paraître et de contribuer. Je suis béni d'être ici. »
Guy a été plaqueur ou ailier défensif partant lors de 15 matchs en saison régulière, puis lors des gains contre le Tennessee et Jacksonville.
Jean Francois, un ailier défensif, a pris part à six matchs depuis que les Pats l'ont engagé en novembre, incluant un départ lors du match de championnat de l'Américaine.
« Je savoure vraiment d'en être rendu jusque-là, a dit Jean Francois, jadis porte-couleurs des 49ers, Colts, Redskins et Packers. Je m'amuse, je plaisante avec mes coéquipiers. J'apprécie le moment, tout simplement. »
Guy a été repêché par les Packers, mais il a depuis été libéré par ceux-ci, Indianapolis et San Diego. Ensuite, après trois saisons avec les Ravens, son contrat n'a pas été renouvelé par Baltimore.
Les Patriots l'ont engagé comme joueur autonome en mars dernier, lui accordant 20 M$ sur quatre ans. En 2017, il a réussi 34 plaqués, un sommet en carrière, sans oublier un sac en décembre, à Pittsburgh, et un autre le 21 janvier, contre Jacksonville.
Il ne s'est jamais laissé abattre par les passages moins plaisants de sa carrière.
« Ça peut arriver à n'importe quel moment de votre carrière, a confié Guy. Tôt ou tard, vous allez probablement être libéré. Ce que j'ai traversé a fait de moi un meilleur homme et un meilleur joueur. »
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