FOXBOROUGH, États-Unis - Le quart des Jets de New York Mark Sanchez a disputé l'un de ses plus difficiles matchs en carrière à la télévision nationale, dimanche soir.

Les Patriots de la Nouvelle-Angleterre souhaitent lui faire vivre un deuxième cauchemar consécutif.

Une semaine après avoir vu deux de ses trois échappés et une interception retournés pour des touchés par la défense des Ravens de Baltimore, Sanchez tentera d'effacer tout souvenir de ce match horrible quand il essaiera de tailler en pièces la pire défensive contre la passe de la ligue.

Les Patriots (3-1), cependant, ne s'attendent pas au même genre de performance de la part du quart de troisième année des Jets (2-2), qui les a battus trois fois en cinq rencontres, dont une victoire surprise de 28-21 en séries l'an dernier.

« L'une des choses que nous ne pouvons pas faire, c'est de regarder ce match et de se dire : 'Les Jets feront ceci ou cela', puisqu'à chaque semaine, ça change, a indiqué le centre des Pats Vince Wilfork. Vous ne pouvez pas vous fier à la dernière performance d'une équipe. »

« Je pense qu'ils vont nous offrir ce qu'ils ont de mieux. Je le crois vraiment, car les gars qui sont là sont les mêmes qui nous ont battus trois fois au cours de nos cinq derniers affrontements. Cette équipe est vraiment une bonne équipe de football. N'en doutons pas une seconde. »

Les Jets sont meilleurs et plus robustes quand le centre Nick Mangold remet le ballon à Sanchez. Mangold n'a pris part à l'entraînement de mercredi que de façon limitée, lui qui vient de rater deux matchs en raison d'une sévère entorse à la cheville. Son absence s'est avérée payante pour la défensive des Ravens.

« Il est probablement l'un des meilleurs joueurs de ligne offensive du circuit. C'est assurément l'un des meneurs des Jets, a dit Wilfork. Je suis certain qu'ils aimeraient l'avoir en uniforme, car il se veut une bougie d'allumage pour cette équipe. Ça fait toute une différence quand il est dans l'alignement. »

Les Jets s'en sont rendu compte dès leur premier jeu en attaque, dimanche dernier.

Le demi de sûreté Ed Reed a fait perdre le ballon à Sanchez, permettant à Jameel McClain de récupérer cet échappé et de franchir six verges pour un touché. Jarret Johnson a plus tard profité d'un autre échappé de Sanchez, marquant sur une course de 26 verges au deuxième quart.

Lardarius Webb a donné le coup de grâce au troisième, ramenant le ballon sur 73 verges après une interception pour un touché.

L'entraîneur-chef des Jets, Rex Ryan, a plutôt insisté pour dire que la mauvaise performance des siens avait plus à voir avec l'excellente défensive des Ravens qu'avec la mauvaise tenue de Sanchez, qui a terminé avec 11 en 35 pour seulement 119 verges de gains.

« Je pense que notre taux de passes complétées était près de 65 pour cent avant ce match, qui a été difficile, c'est le moins qu'on puisse dire. Je pense que nous aurions pu avoir Tom Brady au poste de quart que nous aurions connu des difficultés, a dit Ryan. La pression, la pression constante et étouffante appliquée par les Ravens nous a vraiment dérangés. Je pense que Mark s'est amélioré, vraiment. Je crois qu'il est actuellement meilleur qu'il ne l'a jamais été. »

La défense des Patriots devra être bonne si elle espère déranger Sanchez.

La Nouvelle-Angleterre occupe le dernier rang du circuit Goodell contre le jeu aérien, ayant alloué 368,8 verges par match, ce qui n'est pas une surprise compte tenu de la jeunesse et de l'inexpérience de sa tertiaire. La surprise vient de l'avant, alors que les Pats sont à égalité au 25e rang avec seulement six sacs, quatre provenant de la ligne défensive, à laquelle l'équipe a ajouté près de 1000 livres d'expérience dans l'entre-saison.

L'ajout des ailiers défensifs Andre Carter et Shaun Ellis, ainsi que du plaqueur Albert Haynesworth — qui n'a disputé qu'un match jusqu'ici — devait faire des Patriots l'une des meilleures équipes contre la passe cette saison.

Malgré les deux premières interceptions de Wilfork, tout ce poids n'a pas apporté une meilleure production jusqu'ici.