BALTIMORE - Les Ravens ont été invaincus à Baltimore en saison régulière et ont joué pour ,500 à l'étranger, alors on les comprendra d'avoir tellement voulu - et obtenu, de disputer au moins un match éliminatoire devant leurs partisans.

Le succès des Ravens (12-4) à la maison leur fait d'ailleurs croire que ce passage en éliminatoires sera plus long que les précédents.

Baltimore est le seul club de la NFL qu'on a vu en matches d'après-saison à chacune des quatre dernières années. De 2009 à 2011, par contre, l'équipe y était comme non championne de section et n'a jamais joué à domicile. À chaque année les Ravens ont gagné un match éliminatoire, mais cela a toujours été suivi d'un revers, en partie à cause de la pression d'avoir deux matches d'affilée à l'étranger.

Cette fois-ci, après une fiche de 8-0 au M&T Bank Stadium pendant la saison, puis la semaine de congé au premier tour, les champions dans le Nord de l'Américaine sont confiants que l'avantage du terrain va les aider face aux Texans (10-6), avec à l'enjeu une place en finale d'association.

«Peu importe à quel point vous êtes bons, c'est dur de gagner à l'étranger, mentionne le secondeur Ray Lewis, des Ravens. Nous nous sommes placés en bonne position, mais il faut maintenant en profiter.»

Les Texans connaissent les avantages de jouer chez eux, eux qui ont battu Cincinnati 31-10 à Houston, le week-end dernier. Dimanche, le quart recrue T.J. Yates devra communiquer avec sa brigade au milieu du bruit de la foule et des cris de toutes sortes lancés pour le déconcentrer.

«Leurs partisans étaient assez bruyants quand nous sommes venus ici plus tôt cette saison, alors on peut imaginer que ça va être la même chose ou encore plus fort, a dit le coordonnateur offensif des Texans, Rick Dennison. Les gars devront se concentrer pour entendre le compte du quart. Nous ne pouvons pas nous permettre de punitions avant que la remise soit faite.»