PITTSBURGH, États-Unis - Au lendemain du revers de 31-25 des Steelers aux mains des Packers, au Super Bowl, le temps gris semblait être tout indiqué, lundi à Pittsburgh, pour un club peu habitué de sortir perdant du grand match.

Les Steelers ont déjà perdu un match du Super Bowl, mais ils ont triomphé deux fois depuis ce temps et ont soulevé le trophée Vince Lombardi six fois, au total.

Ben Roethlisberger n'a pu saisir la chance de devenir l'un des rares quarts avec trois bagues du Super Bowl — on pense à des noms comme Troy Aikman, Joe Montana, Tom Brady et Terry Bradshaw. Il a plutôt été intercepté deux fois, voyant une de ces passes être ramenée pour un touché.

«J'ai l'impression d'avoir laissé tomber la ville de Pittsburgh, les partisans, mes entraîneurs, mes coéquipiers,» a dit Roethlisberger.

Si la prochaine saison va de l'avant comme prévu, sans lock-out, les Steelers seront de retour en force. Roethlisberger et l'ailer espacé Hines Ward seront encore là tout comme un noyau de jeunes talentueux à des postes importants, ce qui devrait garder les Steelers parmi l'élite de l'Américaine.

Le président de l'équipe, Art Rooney, croit fermement que l'organisation a les morceaux en place pour aspirer aux plus grands honneurs.

«J'ai un bon 'feeling' à propos de cette équipe-là, a dit Rooney. Notre mentalité la saison prochaine va être, 'on se reprend'. Nous allons panser nos plaies pendant quelques jours, puis nous allons nous remettre au travail.»

Dimanche, la défense n'a pas été à la hauteur contre Aaron Rodgers, qui a été d'une efficacité redoutable. Le secondeur James Harrison et le demi de sûreté Troy Polamalu n'ont pas réussi les gros jeux et les durs plaqués opportuns, comme c'était le cas en saison régulière. Rodgers, Joueur par excellence du Super Bowl, a réussi plusieurs passes très opportunes.

«La défense des Packers a été meilleure que la nôtre,» a résumé Polamalu.