Golladay n'a pas manqué de respect à son quart-arrière
NFL vendredi, 17 sept. 2021. 10:31 dimanche, 15 déc. 2024. 10:51Le quart-arrière des Giants de New York Daniel Jones a tenu à relativiser l'importance accordée à discussion émotive avec son receveur Kenny Golladay tard au quatrième quart de leur défaite au compte de 30-29 face à Washington dans le match du jeudi soir, affirmant que Golladay était simplement « frustré ».
Golladay, qui a totalisé trois attrapés et 38 verges après avoir été ciblé huit fois, a été aperçu en train de crier en direction de Jones près du banc des joueurs.
« Il était frustré de la situation, a affirmé Jones après le match. Je ne crois pas que c'était dirigé envers moi ou un autre individu en particulier. »
Golladay a signé un lucratif contrat lui garantissant un montant de 40 M$ afin de se joindre aux G-Men durant l'entre-saison. Après ses deux premiers matchs avec les New-Yorkais, il n'a que 102 verges au compteur. Il n'était pas disponible pour des entrevues d'après-match jeudi.
L'entraîneur-chef Joe Judge a mentionné pour sa part que Jones et Golladay « se sont fait l'accolade » dans le vestiaire, mais qu'il ignorait les autres détails relatifs à cette situation.
Jones a insisté pour dire que Golladay et lui avaient discuté après la rencontre, et qu'il n'avait pas pris les commentaires du nouveau venu personnellement.
« Je vous le dis une fois de plus : il ne s'en prenait pas à moi personnellement. Ça fait partie de notre sport. Comme je l'ai dit : il est émotif et il veut gagner. C'est le cas pour tout le monde. Je respecte ça. »
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La colère de Golladay venait en partie du fait qu'il souhaite que le ballon soit envoyé dans sa direction avec plus de régularité. Il n'a été ciblé qu'une fois au quatrième quart, jeudi, et la couverture à son endroit était serrée.
« Je crois que ça fait partie (de sa frustration), a indiqué Jones. Un quart voudra toujours travailler avec des receveurs qui veulent qu'on leur envoie le ballon. Nous travaillerons ensemble. »
Sterling Shepard, un autre ailier espacé des Giants, est près de ses deux coéquipiers, et a souligné que personne au sein du vestiaire n'en avait fait grand cas.
« Je crois que vous (les médias) en faites tout un plat. (Golladay) était en furie par rapport à la situation. Nous avions besoin de réussir de gros jeux, et il a démontré de l'émotion. Nous nous aimons tous. C'est ce qui peut arriver dans notre sport lorsque les émotions y sont. Tu dis ce que tu as à faire, puis tu passes à autre chose. Après, on se donne l'accolade et on continue de travailler en groupe. »
Malgré le fait qu'il s'est retrouvé constamment sous la pression du front défensif des Giants, Jones a disputé l'un de ses bons matchs derrière le centre des Giants. Il a amassé 249 verges de gains aériens en plus de fournir 95 verges et un touché au sol. Il avait inscrit un second majeur par la course, mais celui-ci a été annulé par une pénalité offensive.
Pour une deuxième semaine de suite, ce fut Shepard qui s'est avéré la cible favorite et la plus fiable de Jones; il a capté neuf ballons pour des gains de 94 verges contre Washington.