Il n’y a rien de surprenant pour ceux qui ont lu sur le repêchage de savoir que cette année, les receveurs seront à l’honneur.

Il n’en demeure pas moins que malgré tout le talent dans ce groupe pour cette classe du repêchage, certains directeurs généraux hésitent à sélectionner un joueur à cette position à un haut rang.

Pour plusieurs, la marche est tellement haute entre la NCAA et la NFL qu’il est difficile d’évaluer avec justesse la contribution éventuelle d’un receveur chez les professionnels. Simplement à titre d’exemple, les nouvelles recrues devront se mesurer à des joueurs plus matures physiquement. Les demi de coins sont d’une vitesse qu’on ne retrouve pas au rang inférieur, il y a la complexité bien réelle du livre de jeux et il faut encore ensuite parvenir à créer une chimie avec le quart. Les simples habiletés athlétiques ne suffisent plus.

« Un élément qui rend le tout difficile à évaluer, c’est qu’il y a une si grande différence dans la NFL en raison de la quantité de formations défensives et tous les ajustements à apporter », a mentionné le membre du Temple de la renommée Gil Brandt.

« Il y a aussi la séparation. Il y a beaucoup de joueurs qui peuvent courir vite, mais qui ne parviennent pas à générer de la séparation », a ajouté celui qui évalue les jeunes espoirs.

L’ancien directeur général des Buccaneers de Tampa Bay Mark Dominik penche quant à lui pour la théorie de l’âge. Pour lui, ce sont sensiblement des enfants qui arrivent dans un monde d’adulte et parfois la différence est trop grande.

« C’est pourquoi on voit parfois des receveurs plafonner rapidement au début, c’est parce qu’ils affrontent des joueurs biens différents en défense », a-t-il avancé.

Un lot de jeunes receveurs est pourtant parvenu à s’illustrer dans la NFL la saison dernière seulement. On peut déjà prendre en considération, A.J. Brown, DK Metcalf et Deebo Samuel parmi ceux-ci.

Est-ce que le groupe de cette année qui comprend notamment CeeDee Lamb saura franchir cette haute marche? La réponse viendra un peu plus tard.