Le joueur vedette des Patriots de la Nouvelle-Angleterre Tom Brady, qui ont remporté le Super Bowl en février, a brillé par son absence mercredi lors de la visite de l'équipe à la Maison Blanche.

Le président Donald Trump n'a pas évoqué son partenaire de golf Tom Brady  qui a fait savoir quelques heures auparavant qu'il ne serait pas présent pour des « raisons familiales », mais il a mis l'accent sur ses bonnes relations avec le propriétaire de l'équipe Robert Kraft et avec l'entraîneur Bill Belichick.

Plusieurs Patriots avaient fait savoir qu'ils ne se rendraient pas à la Maison Blanche, certains arguant de divergences politiques avec le président américain. Tom Brady n'a pas apporté publiquement son soutien à M. Trump pendant la campagne mais il le qualifiait d'"ami".

L'équipe a remporté une retentissante victoire contre les Falcons d'Atlanta (34-38) après avoir compté 25 points de retard, le plus grand déficit remonté jusqu'alors par une équipe dans un Super Bowl était simplement de dix points. Les Patriots ont gagné cinq Super Bowl depuis 2002.

Avant de rencontrer M. Trump, l'un des joueurs, Rob Gronkowski, s'est brièvement invité au point de presse quotidien du porte-parole de la Maison Blanche Sean Spicer, retransmis en direct à la télévision.

« Besoin d'aide? », a-t-il plaisanté, en se glissant dans la salle de presse, derrière M. Spicer.  « Je crois que ça ira », lui a répondu le porte-parole de l'exécutif. "Mais merci. Peut-être. Merci, mec. On se voit dans une minute ».

Quelques heures avant cette rencontre, une ancienne star des Patriots, Aaron Hernandez, condamné à la prison à vie pour meurtre en 2015, s'est suicidé dans sa cellule. L'homme de 27 ans avait été acquitté il y a cinq jours dans une autre affaire de meurtre.