LA NOUVELLE-ORLÉANS - L'entraîneur des Saints Sean Payton voit comme légèrement positif le fait que les siens ont prévalu deux fois en autant d'occasions face aux Panthers, en saison régulière.

Ça permet à La Nouvelle-Orléans (11-5) de jouer au Superdome contre les Panthers (11-5) au premier tour dans la Nationale, dimanche.

Payton y est invaincu en quatre matches éliminatoires, mais il tempère en disant que les clubs évoluent pendant une saison, question de chimie et de gestion de blessures. Sans compter que les éliminatoires sont une autre paire de manches, de toute façon.

« Chaque match est différent, a dit Payton, qui dirige les Saints depuis 2006. Les Panthers ont gagné en confiance depuis la mi-chemin de la saison. Et ils ont pris part au Super Bowl en 2016. Nos deux affrontements n'ont plus d'importance. »

En 2017, la Caroline a notamment signé des gains contre la crème de la crème, les Patriots et les Vikings. Et celle contre les Pats est survenue à Foxborough.

L'entraîneur des Panthers, Ron Rivera, reconnaît que c'est digne de mention.

« Nous avons réussi à les battre, effectivement, dit-il. Mais dimanche nous affrontons un club qui nous a vaincu deux fois. Il faut voir ce qui a fonctionné et l'améliorer, et voir ce qui a flanché et le corriger. »

La série de huit gains qui a propulsé les Saints au sommet de leur section a débuté avec un gain par 21 points à Charlotte, dans la semaine numéro 3. Dans la semaine numéro 13, ils ont mis fin à une séquence de quatre victoires d'affilée des Panthers.

Les Saints devront se méfier des jambes du quart Cam Newton. À ses quatre derniers matchs, il a cumulé en moyenne 59,7 verges par la course.

« C'est un gros atout pour moi, a dit Newton, un athlète de six pieds cinq et 245 livres. Je suis à l'aise pour porter le ballon. Ça me donne l'impression d'aider l'équipe. »

Le quart des Saints, Drew Brees, a établi un record de la NFL en complétant 72 pour cent de ses passes, cette saison. Il arrive du Texas où se tenaient les funérailles de son grand-père, décédé à 92 ans. Ray Akins était un vétéran de la Deuxième guerre mondiale. Il a aussi été longtemps entraîneur de football au secondaire.

Brees a dit que même si le séjour a parfois été empreint d'une « grande tristesse, évidemment », il en est revenu avec une « grande dose d'énergie ».

« Être avec ma famille, mes amis et des gars qui ont joué pour lui, juste réentendre leurs histoires, a dit Brees. Il a été un grand homme. Il avait aussi beaucoup de sagesse. C'était un vrai héros de l'Amérique, tout simplement.

« Il était mon héros, a continué Brees. J'ai tellement appris de lui. Les valeurs qui me guident comme père de famille et dans la communauté, mais aussi comme joueur de football. »