Pittsburgh en effervescence
Football lundi, 2 févr. 2009. 21:09 jeudi, 12 déc. 2024. 11:56
PITTSBURGH - Les rues de Pittsburgh étaient toujours jonchées de confettis jaunes détrempés et les partisans affichaient, lundi, cet air de gens privés de sommeil. Mais peu importe, ils faisaient encore la queue - certains aussi tôt que 6 h du matin - pour faire le plein des plus récents souvenirs célébrant le sixième titre record récolté par leurs Steelers au Super Bowl XLIII.
Au lendemain de la victoire des leurs, une horde de partisans se procuraient des articles de leur équipe, certains dépensant des centaines de dollars. Ceux-ci allaient de sous-vêtements jaune et or à des foulards et à des sous-verres, sans oublier les bavettes pour les plus jeunes.
Dans cette ancienne ville industrielle de l'ouest de la Pennsylvanie, qui connaît un renouveau après des années de déclin, certains éléments déjouent les pires conditions économiques, et c'est justement le cas des Steelers.
"Dans les années 70, lorsque les aciéries ont fermé, la ville n'a plus eu que ses Steelers", explique Jim Coen, le propriétaire de Yinzers In The 'Burgh. Ce magasin, situé dans le très branché Strip District, se spécialise dans tout ce qui est relié aux Steelers et à Pittsburgh.
"Lorsque les temps étaient difficiles ils avaient les Steelers et c'est encore vrai aujourd'hui", relate l'homme de 49 ans, son poing refermé sur une liasse de billets. Pendant qu'il parle, une demi-douzaine de ses employés s'affairent à vendre des chandails à l'effigie du Super Bowl et des "Terrible Towels", certaines tout juste sorties de l'imprimerie.
Sans divulguer le montant de ses ventes, Coen indique que lors du dernier triomphe des Steelers en 2006 il a gagné, en un mois, l'équivalent de son salaire annuel dans un emploi précédant, qui était environ 60 000 $.
Coen s'attend à empocher 30 pour cent de moins qu'en 2006. Il n'attribue toutefois pas cette diminution à l'économie chancelante mais au fait que peu de temps s'est écoulé depuis le dernier titre des Steelers.
"Les gens étaient devenus fous la dernière fois, se rappelle-t-il, parce que les Steelers n'avaient pas gagné en 25 ans.
Dimanche, Dick's Sporting Goods a ouvert ses 13 magasins de Pittsburgh sitôt la fin de la rencontre. Ils ont fermé à 2 h de la nuit, certains étant à court de marchandise. Tous ont cependant rouvert à 6h lundi matin, au grand plaisir des partisans qui faisaient la queue en attendant de pouvoir se procurer les plus récents souvenirs de leur équipe.
"Il y a tellement d'appui ici, explique Jeff Hennion, vice-président exécutif de Dick's. Tout tourne autour des Steelers."
On s'attendait à ce que les amateurs de football dépensent environ 2,4 millions $ pendant le week-end du Super Bowl, en chambres d'hôtel et en repas. Ces chiffres ne tenaient pas compte des ventes de souvenirs des Steelers, indique Craig Davis, de l'office de tourisme VisitPittsburgh.
"Quand on marche dans Pittsburgh on voit des dames âgées portant des chandails des Steelers. On ne voit cela nulle part ailleurs", ajoute Davis.
Au lendemain de la victoire des leurs, une horde de partisans se procuraient des articles de leur équipe, certains dépensant des centaines de dollars. Ceux-ci allaient de sous-vêtements jaune et or à des foulards et à des sous-verres, sans oublier les bavettes pour les plus jeunes.
Dans cette ancienne ville industrielle de l'ouest de la Pennsylvanie, qui connaît un renouveau après des années de déclin, certains éléments déjouent les pires conditions économiques, et c'est justement le cas des Steelers.
"Dans les années 70, lorsque les aciéries ont fermé, la ville n'a plus eu que ses Steelers", explique Jim Coen, le propriétaire de Yinzers In The 'Burgh. Ce magasin, situé dans le très branché Strip District, se spécialise dans tout ce qui est relié aux Steelers et à Pittsburgh.
"Lorsque les temps étaient difficiles ils avaient les Steelers et c'est encore vrai aujourd'hui", relate l'homme de 49 ans, son poing refermé sur une liasse de billets. Pendant qu'il parle, une demi-douzaine de ses employés s'affairent à vendre des chandails à l'effigie du Super Bowl et des "Terrible Towels", certaines tout juste sorties de l'imprimerie.
Sans divulguer le montant de ses ventes, Coen indique que lors du dernier triomphe des Steelers en 2006 il a gagné, en un mois, l'équivalent de son salaire annuel dans un emploi précédant, qui était environ 60 000 $.
Coen s'attend à empocher 30 pour cent de moins qu'en 2006. Il n'attribue toutefois pas cette diminution à l'économie chancelante mais au fait que peu de temps s'est écoulé depuis le dernier titre des Steelers.
"Les gens étaient devenus fous la dernière fois, se rappelle-t-il, parce que les Steelers n'avaient pas gagné en 25 ans.
Dimanche, Dick's Sporting Goods a ouvert ses 13 magasins de Pittsburgh sitôt la fin de la rencontre. Ils ont fermé à 2 h de la nuit, certains étant à court de marchandise. Tous ont cependant rouvert à 6h lundi matin, au grand plaisir des partisans qui faisaient la queue en attendant de pouvoir se procurer les plus récents souvenirs de leur équipe.
"Il y a tellement d'appui ici, explique Jeff Hennion, vice-président exécutif de Dick's. Tout tourne autour des Steelers."
On s'attendait à ce que les amateurs de football dépensent environ 2,4 millions $ pendant le week-end du Super Bowl, en chambres d'hôtel et en repas. Ces chiffres ne tenaient pas compte des ventes de souvenirs des Steelers, indique Craig Davis, de l'office de tourisme VisitPittsburgh.
"Quand on marche dans Pittsburgh on voit des dames âgées portant des chandails des Steelers. On ne voit cela nulle part ailleurs", ajoute Davis.