Ils ont une fiche de 20-3-0 lors des 23 derniers affrontements

Depuis plus de 10 ans, les Packers de Green Bay ont vraiment été sans pitié pour les Lions de Detroit, qu’ils ont dominés d’une manière outrageuse !



En effet, la formation dirigée par Mike McCarthy, qui présente un rendement de 6–3-0 en neuf matchs, affiche un dossier de 20–3-0 (,870) lors de ses 23 dernières rencontres disputées depuis le 10 décembre 2000, contre celle de Jim Schwartz, dont 8–3-0 en 11 matchs sur le terrain des Lions.

Les Lions, dont le rendement actuel est de 4–5-0 en neuf rencontres, luttent pour une place dans les éliminatoires, ont disputé pas moins de six de leurs neuf parties à l’étranger, eux qui sont 2–1-0 en trois rencontres à domicile.

Ils avaient débuté la saison avec une fiche de 1–3-0 lors de leurs quatre premiers matchs, mais ont rebondi avec un dossier de 3–2-0 lors de leurs cinq dernières rencontres.

Suite à cette rencontre face aux Packers de Green Bay, les Lions auront deux sérieux tests, car ils recevront la visite des Texans de Houston (8–1-0 en neuf matchs), jeudi, le 22 novembre et celle des Colts d’Indianapolis (6–3-0 en neuf rencontres), dimanche, le 2 décembre.

Pour leur part, les Packers, qui n’ont pas joué la semaine dernière et qui avaient débuté l’année difficilement, affichant un dossier de 2–3-0 lors de leurs cinq premiers matchs, viennent de signer quatre gains de suite, dont celui de 42 à 24, face aux Texans de Houston, le 14 octobre dernier, seul revers de ces derniers cette saison.

Leurs trois derniers gains ont été enregistrés contre des adversaires ordinaires, 30 à 20, face aux Rams de St. Louis, le 21 octobre, 24 à 15, contre les misérables Jaguars de Jacksonville, le 28 octobre et 31 à 17, contre les léthargiques Cardinals de l’Arizona, le 4 novembre.

LES TROIS DÉFAITES DES PACKERS CONTRE LES LIONS DEPUIS DÉCEMBRE 2000

27 novembre 2003-Packers de Green Bay 14 à Lions de Detroit 22

11 septembre 2005-Packers de Green Bay 3 à Lions de Detroit 17

12 décembre 2010-Packers de Green Bay 3 à Lions de Detroit 7

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Un duel inégal : les Jaquars de Jacksonville (1-8) contre les Texans de Houston (8-1)

Si le match entre les Ravens de Baltimore (7–2-0) et les Steelers de Pittsburgh (6–3-0) se veut intéressant, celui entre les Jaguars de Jacksonville et les Texans de Houston risque d’être passablement inégal, car il oppose deux équipes avec un dossier très différent !





En effet, les Jaguars affichent un dossier de 1–8-0 en neuf matchs, à égalité avec les Chiefs de Kansas City, au dernier rang du circuit, alors que les Texans, dont le rendement est de 8–1-0 en neuf rencontres, sont à égalité au sommet avec les Falcons d’Atlanta.

Actuellement, les Jaguars, qui ont perdu leurs six derniers matchs, n’ont marqué que 127 points, une anémique moyenne de 14,11 par match, en dernière position des 32 formations, eux dont le seul gain de la présente saison a été enregistré contre les Colts d’Indianapolis, 22 à 17, au Lucas Oil Stadium, le 23 septembre dernier.

Les Texans ont gagné leurs trois derniers matchs, marquant 77 points et n’en concédant que 28 à leurs adversaires, eux qui ont vaincu les puissants Ravens de Baltimore 43 à 13, le 21 octobre, les faibles Bills de Buffalo 21 à 9, le 4 novembre et les coriaces Bears de Chicago 13 à 6, dimanche dernier.

Les Jaguars ont une fiche de 1–3-0 en quatre matchs à l’étranger, alors que les Texans ont un rendement de 4–1-0 en cinq matchs à domicile.

Depuis leur entrée dans la NFL en 2002, les Texans de Houston ont une fiche de 12–9-0 en 21 matchs réguliers (7–3-0 en 10 rencontres locales) contre les Jaguars de Jacksonville, dont quatre gains de suite depuis leur dernier revers (31 à 24) du 14 novembre 2010, incluant celui du 16 septembre dernier (27 à 7), à Jacksonville.

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À quand le prochain gain à l’étranger pour les Browns de Cleveland ?

Les Browns de Cleveland, qui connaissent une autre saison de misère, semblent avoir le même problème à l’étranger que lors des dernières années, eux qui n’ont pas triomphé sur un terrain adverse depuis très longtemps.



En effet, la formation dirigée par Pat SHurmur, qui présente l’une des pires fiches de la NFL, 2–7-0 en neuf rencontres, dont 0–4-0 en quatre rencontres à l’étranger, où elle semble incapable de triompher, car elle affiche un dossier de 0–11-0 lors de ses 11 dernières parties, ayant gagné sur un terrain adverse pour la dernière fois le 18 septembre 2011, 27 à 19, à Indianapolis, contre les Colts, qui étaient l’une des pires formations du circuit l’an dernier.

Les Browns n’ont pas connu beaucoup de succès à l’extérieur depuis une dizaine d’années, affichant un dossier perdant dans chacune des neuf dernières saisons depuis 2003, présentant une fiche globale de 19–57-0 (,250) en 76 matchs, ce qui est vraiment atroce.

La saison 2002 fut la dernière fois que les Browns ont réussi à présenter un dossier victorieux à l’étranger, eux qui avaient eu un rendement de 6–2-0 (,750) en huit rencontres, comparativement à un piètre rendement de 3–5-0 (,375) en huit rencontres à domicile, eux qui avaient eu une fiche globale de 9–7-0 en 16 rencontres.

Soulignons que les Browns n’ont pas gagné sur le terrain des Cowboys de Dallas depuis le 10 décembre 1994 (19 à 14), alors que la première édition de l’équipe avait triomphé 19 à 14, car on sait qu’en 1996, l’équipe a été transférée à Baltimore, pour devenir les Ravens et qu’après avoir été sans aucune équipe de 1996 à 1998, cette ville a reçu une équipe d’expansion en 1999.

LA FICHE DES BROWNS DE CLEVELAND À L’ÉTRANGER DEPUIS 2003

SAISON-FICHE

2002 (8–6-2–0)

— — — — — — — –
2003 (8–35–0)

2004 (8–1-7–0)

2005 (8–2-6–0)

2006 (8–2-6–0)

2007 (8–3-5–0)

2008 (8–3-5–0)

2009 (8–2-6–0)

2010 (8–2-6–0)

2011 (8–1-7–0)

2012 (4–0-4–0)

DEPUIS 2003 (76–19-57–0)

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Un match crucial entre les Ravens de Baltimore et les Steelers de Pittsburgh

Depuis leur entrée dans la NFL en 1996, les Ravens de Baltimore ont dans l’ensemble toujours connu des difficultés contre les Steelers de Pittsburgh.



En effet, la formation dirigée par John Harbaugh, présente une fiche à vie de 14–18-0 (,438) dans ses 32 rencontres régulières disputées contre celle de Mike Tomlin, incluant un piètre rendement de 6–10-0 (,375) dans ses 16 rencontres jouées à Pittsburgh.

Il faut aussi ajouter un rendement de 0–3-0 en trois matchs éliminatoires, tous disputés dans la ville de l’acier.

Ce match du 18 novembre s’avère très important, car les Ravens ont une fiche de 7–2-0 en neuf matchs, alors que celle de Steelers est de 6–3-0 en neuf rencontres et advenant une victoire de ces derniers, nous aurions une égalité au sommet de la section Nord de l’Association américaine, alors que si les Ravens triomphaient, ils auraient une priorité de deux victoires sur leurs rivaux et ils pourraient se permettre de perdre le prochain duel contre eux, qui aura lieu le 2 décembre, au M&T Bank Stadium de Baltimore.

Après ce duel du 18 novembre, ces deux équipes s’affronteront de nouveau dans deux semaines, alors que les Steelers se rendront au M&T Bank Stadium, le 2 décembre, un endroit où ils où ils ont été humiliés 35 à 7, lors de leur dernière visite, le 11 septembre 2011.

Nul doute, que l’absence du quart-arrière Ben Roethlisberger, chez les Steelers risque d’enlever beaucoup de puissance à cette formation pour ce match crucial, car Byron Leftwich (il aura 33 ans le 14 janvier et il fut le premier choix des Jaguars de Jacksonville, le 7e choix au repêchage de 2003), qui sera appelé à le remplacer, n’a participé qu’à 59 rencontres lors de sa carrière de 10 saisons, lui qui n’a pas vu beaucoup d’action depuis son arrivée à Pittsburgh en 2010–2011, ne participant qu’à une rencontre en 2010, aucune l’an dernier (il avait subi une fracture du bras gauche dans un match préparatoire) et à un seul match cette année (lundi dernier, face aux Chiefs de Kansas City), lui qui lors de ses sept dernières saisons, n’a été utilisé qu’en 19 occasions.

Son dernier départ en tant que quart-arrière remonte aussi loin que le 27 septembre 2009, un revers de 24 à 0, face aux Giants de New York et lors de cette saison-là, il avait eu un dossier de 0–3 en trois matchs comme partant au tout début de campagne, dans l’uniforme des Buccaneers de Tampa Bay, complétant seulement 58 de ses 107 passes tentées (54,20%), quatre passes de touché et trois interceptions et sa moyenne d’efficacité n’avait été que de 71,2 lors de ces trois rencontres.

Rien de bien rassurant pour les Steelers …

On sait que les Ravens, malgré plusieurs blessures, excellent en défense, eux qui ont une fiche de 2–2-0 en quatre matchs à l’étranger et qui après avoir subi un massacre de 43 à 13, face aux Texans de Houston, le 21 octobre dernier, ont rebondi avec deux matchs contre des adversaires ordinaires, 25 à 15, contre les Browns de Cleveland, le 4 novembre et 55 à 20, face aux Raiders d’Oakland, dimanche dernier.

Dimanche soir dernier, nous avons assisté à un chaud duel défensif entre les Texans de Houston (13) et les Bears de Chicago (6) et espérons que malgré l’absence de Ben Roethlisberger, que celui de ce dimanche soir, puisse être à la hauteur.

La question qu’il faut se poser : comment un quart qui n’a presque pas joué depuis trois ans, peut-il faire mal paraître la défense coriace des Ravens de Baltimore ?

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