Ils ont été écrasés en plusieurs occasions depuis la saison 1985

Les Bears de Chicago se demandent bien ce qu’ils doivent faire pour remporter une victoire à San Francisco, eux qui n’ont pas gagné sur le terrain des 49ers depuis très longtemps.





En effet, la formation dirigée par Lovie Smith, qui présente une fiche de 7–2-0 en neuf matchs, a vraiment connu de la difficulté à San Francisco, affichant un dossier de 0–7-0 lors de ses sept derniers matchs (incluant une rencontre éliminatoire) en plus d’avoir été surclassée par un gênant écart de 239 à 42 (moins 197) au chapitre des points marqués, sans oublier qu’elle a été blanchie pas moins de trois fois lors des sept rencontres, une rareté dans la NFL !

Lors de leur dernier match à San Francisco, le 12 novembre 2009, les Bears avaient fait belle figure, ne perdant que 10 à 6 (concédant un touché et un placement), eux qui lors de leur match précédent du 7 septembre 2003, avaient été lessivés 49 à 7, un véritable massacre, concédant cinq touchés (dont quatre transformations) et cinq placements, eux qui accusaient un insurmontable retard de 33 à 7, après la première demie !

Soulignons que ce duel risque d’être très défensif, car les deux équipes dominent la NFL au chapitre des points concédés, les 49ers dirigés par Jim Harbaugh, n’ayant alloué que 127 points (moyenne de 14,11 par match), tout juste devant les Bears, qui ont été victimes de 133 points (moyenne de 14,78).

Sans oublier que les deux quarts réguliers des deux équipes seront possiblement absents pour cet affrontement, car ils ont été blessés lors des matchs de dimanche dernier, Jay Cutler, des Bears, victime d’une commotion cérébrale, face aux Texans de Houston, sera absent et remplacé par Jason Campbell, alors que chez les 49ers, Alex Smith, pourrait céder sa place à Colin Kaepernick.

Le dernier gain des Bears dans la ville de la Californie remonte au 13 octobre 1985, alors qu’elle avait triomphé 26 à 10, l’année où ils avaient remporté le Super Bowl.

Après avoir perdu 13 à 6, face aux Texans de Houston, dimanche dernier, les Bears se relèveront-ils de cette défaite en affrontant les puissants 49ers, dont la fiche est de 6–2-1 en neuf rencontres et qui ont fait match nul 24 à 24, face aux faibles Rams de St. Louis, dimanche dernier ?

LES SEPT DERNIERS MATCHS DES BEARS DE CHICAGO À SAN FRANCISCO

13 octobre 1985-Bears de Chicago 26 à 49ers de San Francisco 10

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14 décembre 1987Bears de Chicago 0 à 49ers de San Francisco 41

24 décembre 1989-Bears de Chicago 0 à 49ers de San Francisco 26

23 décembre 1991-Bears de Chicago 14 à 49ers de San Francisco 52

7 janvier 1995-Bears de Chicago 15 à 49ers de San Francisco 44 (éliminatoires)

17 décembre 2000-Bears de Chicago 0 à 49ers de San Francisco 17

7 septembre 2003-Bears de Chicago 7 à 49ers de San Francisco 49

12 novembre 2009-Bears de Chicago 6 à 49ers de San Francisco 10

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Surprise dans la NBA, les Clippers de Los Angeles ont un autre bon début !

Ils ont eu une saison gagnante en 2011-2012, une rareté dans leur cas

Si les Spurs de San Antonio ont été l’une des meilleures formations de la NBA depuis plus de trois décennies, on peut dire que les Clippers de Los Angeles ont été la formation médiocre par excellence depuis longtemps.



En effet, la formation dirigée par Vinny Del Negro, qui avait présenté un dossier victorieux de 40–26 (,606) en 66 matchs l’an dernier et qui avait terminé avec un retard d’un match seulement sur ses rivaux, les Lakers de Los Angeles, affiche un rendement de 7–2 (,778) lors de ses neuf premières rencontres de la présente campagne.

Cette équipe a toujours été reconnue comme un modèle à ne pas suivre tellement elle faisait preuve d’un médiocrité répétitive et son dossier de 1254–2151 (,368) en 3405 matchs réguliers est là pour le prouver et elle n’a participé aux éliminatoires qu’en huit occasions en 42 saisons, conservant une fiche de 24–34 (,414) en 58 matchs, n’ayant jamais atteint la troisième ronde, subissant l’élimination au premier tour en cinq occasions et au deuxième tour trois fois.

Pour illustrer cette médiocrité, soulignons qu’ils ont connu seulement sept saisons victorieuses, une saison avec un dossier de ,500 et pas moins de 34 saisons perdantes.

Cette formation, qui existe depuis la saison 1970–1971, avait débuté son histoire en étant les Braves de Buffalo et à la fin de la saison 1977–1978, elle avait été transférée à San Diego, devenant les Clippers et par la suite elle s’est retrouvée à Los Angeles, gardant son surnom de Clippers, au début de la saison 1984–1985.

Pour une période de trois saisons complètes consécutives, ils ont eu le pire rendement de l’histoire du circuit, car de 1986–1987 à 1988–1989, ils avaient présenté un dossier cumulatif de 50–196 en 246 matchs, une atroce moyenne de victoires-défaites de ,204, ayant eu un dossier de 12–70 (,146) en 1986–1987, de 17–65 (,207) en 1987–1988 et de 21–61 (,256) en 1988–1989.

Pis, ils avaient fait encore pire lors des trois saisons disputées entre 1997–1998 et 1999–2000, affichant un rendement combiné de 41–173, une moyenne de seulement ,192, mais cela avait marqué d’une saison avec un conflit de travail, en 1998–1999, alors qu’un total de seulement 50 matchs avaient été disputés, eux qui avaient eu un dossier de 17–65 (,207) en 1997–1998, de 9–41 (,180) en 1998–1999 et de 15–67 (,183) en 1999–2000.

Les Clippers, qui viennent de remporter cinq gains de suite et qui ont une fiche de 5–2 (,714) dans leurs sept matchs locaux et de 2–0 (1,000) dans leurs deux matchs à l’étranger, ont remporté trois victoires contre des équipes très puissantes, 106 à 84, face aux Spurs de San Antonio, le 7 novembre, de 107 à 100, mercredi, contre le Heat de Miami, champion des dernières séries éliminatoires et de 101 à 80 face aux Bulls de Chicago, lors de leur match de samedi soir.

Leur prochain match sera également contre des adversaires coriaces, car ils visiteront ce soir, les Spurs de San Antonio, dont la fiche est de 8–2 (,800) en 10 rencontres et qui avaient terminé au sommet du classement régulier en 2011–2012, à égalité avec les Bulls de Chicago.

Par la suite, ils visiteront le puissant Thunder d‘Oklahoma City, mercredi soir, les Nets de Brooklyn, vendredi et termineront leur voyage de quatre rencontres en six jours en rendant visite aux Hawks d‘Atlanta, samedi soir.

Nous aurons une bonne idée si cette formation va continuer sur sa lancée victorieuse ou si elle va s‘effondrer.

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