Rien ne va plus chez les pauvres Vikings
Football mardi, 2 nov. 2010. 20:27 jeudi, 12 déc. 2024. 10:55
MINNEAPOLIS - Brad Childress et les Vikings du Minnesota ont un autre gros gâchis entre les mains.
Le départ brusque de Randy Moss est seulement le dernier événement de ce qui a été jusqu'à maintenant une saison remplie de rebondissements, à l'image d'un roman-savon. Les succès se font également rares, comme le démontre la fiche de 2-5 d'une équipe qui aspirait au Super Bowl avant le début de la saison.
Deux personnes au fait de la situation de Moss ont indiqué à l'Associated Press mardi que les Vikings avaient officiellement soumis Moss au ballottage, moins d'un mois après son acquisition des Patriots de La Nouvelle-Angleterre. Les deux personnes ont requis l'anonymat puisqu'elles n'avaient pas l'autorisation de divulguer ces informations.
De l'arrivée tardive de Brett Favre au camp d'entraînement, en passant par l'enquête de la NFL concernant des messages indécents envoyés par le quart il y a quelques années, et maintenant avec la libération de Moss, la saison des Vikings est remplie de distractions et elle pourrait dangereusement devenir hors de contrôle.
"Chaque fois que je viens travailler, je vois les véhicules des nouvelles qui nous attendent, a raconté le secondeur Ben Leber. Je me sens comme si quelque chose était en train de se passer. J'entre et je garde une oreille attentive."
Après être passé à travers un énième épisode de la saga Brett Favre, Childress devait se débrouiller sans les receveurs qui ont participé au Pro Bowl Sidney Rice et Percy Harvin, blessés. Il a donc envoyé un choix de troisième tour pour obtenir Moss des Patriots le 6 octobre. Moss est un joueur dont la feuille de route est empreinte d'affrontements avec la direction et les entraîneurs.
Le deuxième passage de Moss au Minnesota aura été de courte durée, mais il aura causé plusieurs dégâts.
Le poste de Childress est maintenant en péril. Il s'était adressé aux journalistes lundi après-midi, mais il n'avait pas fait mention de son intention de retrancher Moss au cours d'une longue discussion sur les performances du receveur. Il voulait probablement en discuter d'abord avec l'équipe et il l'a annoncé à ses joueurs après sa conférence de presse.
Les Vikings étaient en congé mardi et n'ont donc pas pu expliquer leur décision.
Moss mérite assurément une partie du blâme. Il a capté 13 passes pour 174 verges et deux touchés en quatre matchs avec les Vikings. Il a également affiché une mauvaise attitude autant sur le terrain, dans le vestiaire, que devant les journalistes.
Moss a été soumis au ballottage mardi, ce qui donnait 24 heures aux autres équipes pour le réclamer. Si tel est le cas, cette équipe devra lui verser la balance de son contrat, qui lui garantit 6,4 millions $ US cette année.
Si aucune équipe le réclame, Moss pourra signer un contrat avec n'importe quel club et les Vikings devraient toujours lui verser près de 4 millions $ en salaire.
Le départ brusque de Randy Moss est seulement le dernier événement de ce qui a été jusqu'à maintenant une saison remplie de rebondissements, à l'image d'un roman-savon. Les succès se font également rares, comme le démontre la fiche de 2-5 d'une équipe qui aspirait au Super Bowl avant le début de la saison.
Deux personnes au fait de la situation de Moss ont indiqué à l'Associated Press mardi que les Vikings avaient officiellement soumis Moss au ballottage, moins d'un mois après son acquisition des Patriots de La Nouvelle-Angleterre. Les deux personnes ont requis l'anonymat puisqu'elles n'avaient pas l'autorisation de divulguer ces informations.
De l'arrivée tardive de Brett Favre au camp d'entraînement, en passant par l'enquête de la NFL concernant des messages indécents envoyés par le quart il y a quelques années, et maintenant avec la libération de Moss, la saison des Vikings est remplie de distractions et elle pourrait dangereusement devenir hors de contrôle.
"Chaque fois que je viens travailler, je vois les véhicules des nouvelles qui nous attendent, a raconté le secondeur Ben Leber. Je me sens comme si quelque chose était en train de se passer. J'entre et je garde une oreille attentive."
Après être passé à travers un énième épisode de la saga Brett Favre, Childress devait se débrouiller sans les receveurs qui ont participé au Pro Bowl Sidney Rice et Percy Harvin, blessés. Il a donc envoyé un choix de troisième tour pour obtenir Moss des Patriots le 6 octobre. Moss est un joueur dont la feuille de route est empreinte d'affrontements avec la direction et les entraîneurs.
Le deuxième passage de Moss au Minnesota aura été de courte durée, mais il aura causé plusieurs dégâts.
Le poste de Childress est maintenant en péril. Il s'était adressé aux journalistes lundi après-midi, mais il n'avait pas fait mention de son intention de retrancher Moss au cours d'une longue discussion sur les performances du receveur. Il voulait probablement en discuter d'abord avec l'équipe et il l'a annoncé à ses joueurs après sa conférence de presse.
Les Vikings étaient en congé mardi et n'ont donc pas pu expliquer leur décision.
Moss mérite assurément une partie du blâme. Il a capté 13 passes pour 174 verges et deux touchés en quatre matchs avec les Vikings. Il a également affiché une mauvaise attitude autant sur le terrain, dans le vestiaire, que devant les journalistes.
Moss a été soumis au ballottage mardi, ce qui donnait 24 heures aux autres équipes pour le réclamer. Si tel est le cas, cette équipe devra lui verser la balance de son contrat, qui lui garantit 6,4 millions $ US cette année.
Si aucune équipe le réclame, Moss pourra signer un contrat avec n'importe quel club et les Vikings devraient toujours lui verser près de 4 millions $ en salaire.