Saints et Vikings sont aux antipodes
Football jeudi, 15 déc. 2011. 21:08 jeudi, 12 déc. 2024. 13:57
MINNEAPOLIS - Les Saints et les Vikings étaient nez à nez lors du match de championnat de la Nationale en janvier 2010 - un match remporté en prolongation par la bande de Drew Brees, en route vers le triomphe au Super Bowl deux semaines plus tard. Moins de deux ans plus tard, par contre, les deux équipes sont dans des situations des plus différentes.
Les Saints (10-3) arriveront dimanche au Metrodome comme l'un des clubs modèles de la ligue, ayant des bases solides comme le roc aux postes cruciaux que sont la haute direction, l'entraîneur-chef et le quart-arrière. Ils dominent la section Sud après cinq victoires d'affilée, et se trouvent à égalité avec San Francisco pour la deuxième meilleure fiche de l'association.
« Nous sommes une équipe de vétérans qui a vécu beaucoup de choses, a dit Brees. Nous avons une certaine idée de ce qu'il faut faire pour avoir du succès et rester au sommet. »
Les Vikings (2-11) voguent sans grande direction depuis le botté vainqueur de 40 verges de Garrett Hartley des Saints, en janvier 2010, privant le Minnesota de ce qui aurait été une première présence au Super Bowl depuis 1978. La saison suivante avec Brett Favre en a été une de 6-10 dans laquelle Brad Childress a été congédié, Favre a été mêlé à un scandale de textos, Randy Moss est venu faire un tour d'un mois et le toit du stade s'est écroulé.
« Il n'y a pas d'explication, a dit le demi de coin Antoine Winfield, des Vikings. C'est fou. Les Saints sont encore une très bonne équipe. Brees travaille fort et il réussit à faire les gros jeux. De notre côté, je ne serais pas capable d'expliquer ce qui se passe. C'est un mystère pour nous. »
Depuis le début de la saison 2010, les Vikings ont utilisé cinq quarts: Favre, Tarvaris Jackson, Joe Webb, Donovan McNabb et maintenant la recrue Christian Ponder. Du côté des entraîneurs, il y a eu beaucoup de roulement.
« J'ai l'impression que ça fait une éternité que nous les avons affrontés en finale de la Nationale, a dit l'entraîneur des Vikings, Leslie Frazier, qui coordonnait à l'époque la défense du Minnesota. Il y a tellement de choses qui se sont passées depuis. »
McNabb n'a pas été la solution, et la défense a dû composer avec plusieurs blessures. Adrian Peterson est absent depuis trois semaines à cause d'une entorse à la cheville et l'apprentissage de Ponder ne se fait pas sans difficultés, depuis son arrivée comme partant il y a sept matches.
Les Vikings ont perdu cinq matches de suite, mais jamais par plus de 10 points lors de leurs quatre derniers. Le week-end dernier à Detroit, ils perdaient 21-0 au premier quart mais ont rendu les choses serrées, perdant finalement 34-28.
Brees a cumulé au moins 320 verges de gains aériens à ses quatre derniers matches, complétant 11 passes de touché et ne commettant pas d'interception. Son club vient de gagner six matches sur sept, gardant les Falcons (8-5) à distance. Jimmy Graham est devenu l'un des meilleurs ailier rappochés de la ligue et le secondeur Jonathan Vilma est de retour en défense, après un mois à l'écart à la suite d'une opération au genou.
Les Saints (10-3) arriveront dimanche au Metrodome comme l'un des clubs modèles de la ligue, ayant des bases solides comme le roc aux postes cruciaux que sont la haute direction, l'entraîneur-chef et le quart-arrière. Ils dominent la section Sud après cinq victoires d'affilée, et se trouvent à égalité avec San Francisco pour la deuxième meilleure fiche de l'association.
« Nous sommes une équipe de vétérans qui a vécu beaucoup de choses, a dit Brees. Nous avons une certaine idée de ce qu'il faut faire pour avoir du succès et rester au sommet. »
Les Vikings (2-11) voguent sans grande direction depuis le botté vainqueur de 40 verges de Garrett Hartley des Saints, en janvier 2010, privant le Minnesota de ce qui aurait été une première présence au Super Bowl depuis 1978. La saison suivante avec Brett Favre en a été une de 6-10 dans laquelle Brad Childress a été congédié, Favre a été mêlé à un scandale de textos, Randy Moss est venu faire un tour d'un mois et le toit du stade s'est écroulé.
« Il n'y a pas d'explication, a dit le demi de coin Antoine Winfield, des Vikings. C'est fou. Les Saints sont encore une très bonne équipe. Brees travaille fort et il réussit à faire les gros jeux. De notre côté, je ne serais pas capable d'expliquer ce qui se passe. C'est un mystère pour nous. »
Depuis le début de la saison 2010, les Vikings ont utilisé cinq quarts: Favre, Tarvaris Jackson, Joe Webb, Donovan McNabb et maintenant la recrue Christian Ponder. Du côté des entraîneurs, il y a eu beaucoup de roulement.
« J'ai l'impression que ça fait une éternité que nous les avons affrontés en finale de la Nationale, a dit l'entraîneur des Vikings, Leslie Frazier, qui coordonnait à l'époque la défense du Minnesota. Il y a tellement de choses qui se sont passées depuis. »
McNabb n'a pas été la solution, et la défense a dû composer avec plusieurs blessures. Adrian Peterson est absent depuis trois semaines à cause d'une entorse à la cheville et l'apprentissage de Ponder ne se fait pas sans difficultés, depuis son arrivée comme partant il y a sept matches.
Les Vikings ont perdu cinq matches de suite, mais jamais par plus de 10 points lors de leurs quatre derniers. Le week-end dernier à Detroit, ils perdaient 21-0 au premier quart mais ont rendu les choses serrées, perdant finalement 34-28.
Brees a cumulé au moins 320 verges de gains aériens à ses quatre derniers matches, complétant 11 passes de touché et ne commettant pas d'interception. Son club vient de gagner six matches sur sept, gardant les Falcons (8-5) à distance. Jimmy Graham est devenu l'un des meilleurs ailier rappochés de la ligue et le secondeur Jonathan Vilma est de retour en défense, après un mois à l'écart à la suite d'une opération au genou.