San Diego vise une autre surprise
Football samedi, 10 janv. 2009. 13:26 dimanche, 15 déc. 2024. 12:01
PITTSBURGH - Les visites des Chargers de San Diego à Pittsburgh sont remplies d'événements curieux, de duels bizarres, de résultats inattendus, de marques finales jamais vues, de remontées réussies et de stratégies ayant échoué.
Il y a eu ce match de finale de l'Association américaine pour lequel les Chargers se sont motivés à l'aide - pardon? - d'une vidéo de danse. Il y a eu cette autre rencontre, présentée dans le cadre du premier et seul tournoi éliminatoire dans l'histoire de la NFL. Et que dire de cette marque de 11-10 plus tôt cette saison, un verdict final qui ne s'était jamais réalisé avant cette année dans la ligue.
Dans une ville où ils n'ont jamais gagné en saison régulière, mais ils où sont invaincus en rencontres éliminatoires, les Chargers espèrent que l'élément surprise se manifestera une fois de plus, ce dimanche.
Les Chargers ne sont pas les favoris - ils le sont rarement à Pittsburgh où ils affichent un dossier global de 2-13 - mais ça ne découragera pas une équipe qui ne s'attendait sans doute pas à retourner dans la Ville de l'Acier après avoir vu sa fiche glisser à 4-8 peu de temps après cette défaite de 11-10 le 16 novembre.
Le fait de devoir jouer sous le ciel froid de la côte Est et de se mesurer à la meilleure unité défensive de la NFL sont des éléments moins effrayants pour les Chargers, compte tenu du fait qu'ils ont gagné leurs cinq derniers matchs et marqué une moyenne de 34,4 points par rencontre durant cette séquence.
Leur plus récente suprise: ce gain de 23-17 en prolongation face aux Colts d'Indianapolis, qui avaient gagné leurs neuf matchs précédents, samedi dernier.
Comme l'a fait remarquer Hines Ward, des Steelers : "Ca fait cinq semaines qu'ils disputent des matchs éliminatoires."
"Quand je pense à notre saison de 14-2 (en 2006) et que nous avons perdu cette rencontre des séries devant nos partisans, je me demande si ce match n'était pas trop gros pour nous, a confié Philip Rivers, le quart des Chargers.
"Mais parce que nous avons vécu des matchs du genre, et celui contre Pittsburgh en sera un autre, je pense que nous serons capables de supporter la pression d'un duel éliminatoire", d'ajouter Rivers.
Mais jusqu'à quel point? La réponse viendra de la défensive des Steelers, menée par James Harrison, le joueur défensif par excellence cette saison. Une défensive dont les statistiques globales font d'elle l'une des meilleures des 25 dernières années dans la NFL.
Lors du revers à Pittsburgh, Rivers a été limité à 159 verges par la passe et a été plaqué dans sa zone des buts. Quant à l'attaque au sol des Chargers, elle n'a accumulé que 66 verges contre les Steelers.
Malgré tout, les Steelers ont écopé 13 punitions et ont eu besoin d'un placement de 32 verges de Jeff Reed avec 11 secondes à écouler pour gagner ce match. Ils l'ont emporté sans jamais franchir la ligne des buts, si l'on ne tient pas compte du touché refusé à Troy Polamalu sur le dernier jeu de la rencontre.
"Nous avons été incapables de finir nos poussées offensives, a reconnu l'ailier espacé Santonio Holmes, des Steelers, en parlant de ce duel contre les Chargers. Nous nous sommes contentés de placements. Mais en séries éliminatoires, il faut marquer des touchés."
Il y a eu ce match de finale de l'Association américaine pour lequel les Chargers se sont motivés à l'aide - pardon? - d'une vidéo de danse. Il y a eu cette autre rencontre, présentée dans le cadre du premier et seul tournoi éliminatoire dans l'histoire de la NFL. Et que dire de cette marque de 11-10 plus tôt cette saison, un verdict final qui ne s'était jamais réalisé avant cette année dans la ligue.
Dans une ville où ils n'ont jamais gagné en saison régulière, mais ils où sont invaincus en rencontres éliminatoires, les Chargers espèrent que l'élément surprise se manifestera une fois de plus, ce dimanche.
Les Chargers ne sont pas les favoris - ils le sont rarement à Pittsburgh où ils affichent un dossier global de 2-13 - mais ça ne découragera pas une équipe qui ne s'attendait sans doute pas à retourner dans la Ville de l'Acier après avoir vu sa fiche glisser à 4-8 peu de temps après cette défaite de 11-10 le 16 novembre.
Le fait de devoir jouer sous le ciel froid de la côte Est et de se mesurer à la meilleure unité défensive de la NFL sont des éléments moins effrayants pour les Chargers, compte tenu du fait qu'ils ont gagné leurs cinq derniers matchs et marqué une moyenne de 34,4 points par rencontre durant cette séquence.
Leur plus récente suprise: ce gain de 23-17 en prolongation face aux Colts d'Indianapolis, qui avaient gagné leurs neuf matchs précédents, samedi dernier.
Comme l'a fait remarquer Hines Ward, des Steelers : "Ca fait cinq semaines qu'ils disputent des matchs éliminatoires."
"Quand je pense à notre saison de 14-2 (en 2006) et que nous avons perdu cette rencontre des séries devant nos partisans, je me demande si ce match n'était pas trop gros pour nous, a confié Philip Rivers, le quart des Chargers.
"Mais parce que nous avons vécu des matchs du genre, et celui contre Pittsburgh en sera un autre, je pense que nous serons capables de supporter la pression d'un duel éliminatoire", d'ajouter Rivers.
Mais jusqu'à quel point? La réponse viendra de la défensive des Steelers, menée par James Harrison, le joueur défensif par excellence cette saison. Une défensive dont les statistiques globales font d'elle l'une des meilleures des 25 dernières années dans la NFL.
Lors du revers à Pittsburgh, Rivers a été limité à 159 verges par la passe et a été plaqué dans sa zone des buts. Quant à l'attaque au sol des Chargers, elle n'a accumulé que 66 verges contre les Steelers.
Malgré tout, les Steelers ont écopé 13 punitions et ont eu besoin d'un placement de 32 verges de Jeff Reed avec 11 secondes à écouler pour gagner ce match. Ils l'ont emporté sans jamais franchir la ligne des buts, si l'on ne tient pas compte du touché refusé à Troy Polamalu sur le dernier jeu de la rencontre.
"Nous avons été incapables de finir nos poussées offensives, a reconnu l'ailier espacé Santonio Holmes, des Steelers, en parlant de ce duel contre les Chargers. Nous nous sommes contentés de placements. Mais en séries éliminatoires, il faut marquer des touchés."