Spagnuolo : un entraîneur qui écoute
Football jeudi, 31 janv. 2008. 21:43 dimanche, 15 déc. 2024. 05:41
CHANDLER, Arizona - C'est à Steve Spagnuolo qu'incombe la responsabilité de mettre sur pied le plan qui stoppera Tom Brady et les Patriots de la Nouvelle-Angleterre.
Le coordonateur de la défensive des Giants de New York est un vétéran de 48 ans qui a fait une grande différence à sa première saison avec les Giants après avoir passé huit saisons avec les Eagles de Philadelphie sous les ordres de Jim Johnson.
En huit mois avec les Giants, Spagnuolo a inculqué un système combatif à sa nouvelle équipe, qui avait présenté une fiche de 8-8 et qui avait cédé 362 points la saison précédente. On espérait que sous ses ordres, les Giants allaient devenir les Eagles du nord, une des meilleures défensives du circuit.
Le début de saison a été difficile quand les Giants ont cédé 80 points au cours des deux premières semaines, perdant 45-35 à Dallas, puis pliant l'échine 35-13 à domicile contre les Packers de Green Bay.
Certains demandaient déjà la tête de Tom Coughlin et certains autres se demandaient si Spagnuolo avait appris la moindre de chose de Johnson.
Après la défaite contre les Packers, les joueurs de la défensive ont eu une réunion avec Spags et on a étudié les bandes vidéo.
"Il s'est présenté sans brocher, a dit l'ailier défensif Justin Tuck. Il n'a pas dit de gros mots, il ne s'en est pas pris à aucun joueur. Il a gardé son calme, n'a pas changé sa façon de faire et cela m'a plu. Il ne nous connaissait pas et nous ne le connaissions pas. Il a montré qu'il croyait en nous et qu'il croyait que nous pouvions nous en sortir."
Spagnuolo a dit que la chose la plus importante qu'il a apprise de Johnson était la patience.
"Quand nous décidions d'y aller d'un blitz et que ça ne fonctionnait pas la première fois, Jimmy ne s'en faisait pas, a dit Spagnuolo. Il ne changeait pas d'idée. Il continuait de croire en ce qu'il voulait accomplir. Nous avons gagné beaucoup de matches à cause de cela."
Avec les Giants, Spagnuolo savait que le système fonctionnait et il savait qu'il avait les joueurs qui pouvaient faire la différence. Tout ce qu'il restait à déterminer était combien de temps il faudrait pour qu'ils apprennent à faire fonctionner ce nouveau système.
Il n'a fallu qu'une autre semaine pour que ça fonctionne. Lors de la troisième semaine, les Giants n'ont donné aucun point aux Redskins en deuxième demie et ont battu Washington 24-17.
"Je crois que le vent a tourné quand nous avons réalisé qu'il nous fallait nos 11 meilleurs joueurs sur le terrain pour que ça fonctionne, a dit le secondeur Antonio Pierce. Ca voulait dire que Tuck devait être là de temps en temps et que Kiwi (Mathias Kiwanuka) et Kawika (Mitchell) devaient demeurer sur le terrain."
Il leur a fallu s'adapter et accepter surtout qu'on allait utiliser quatre ailiers défensifs dans des situations de passe. En plus de Michael Strahan et Osi Umenyiora, Tuck et Kiwanuka se sont retrouvés sur le terrain en pareilles circonstances.
Les Giants se sont mis à plaquer le quart adverse derrière sa ligne. Ils l'ont fait 12 fois, égalant un record de la NFL, la semaine suivante contre Philadelphie.
Au cours des 13 derniers matches, la défensive a permis moins de 20 points par match. En trois matches des séries, cette moyenne a été inférieure à 17.
"Spags est différent de tous les entraîneurs que j'ai eus, a dit Umenyiora. On peut lui dire ce qui va fonctionner pour nous et il tentera d'incorporer ce jeu dans le système. Son système, c'est les joueurs. Nous sommes sur le terrain. Il tient le cartable, mais il nous pose des questions et nous nous adaptons."
La question importante maintenant est de savoir si Spagnuolo peut trouver des façons de ralentir Brady et cette attaque qui a produit 598 points cette saison, un record de la NFL, dont 38 lors du dernier match de la saison régulière contre les Giants.
"Ce fut un drôle de match, a dit Spagnuolo. Après le match, nous avions l'impression d'avoir fait du bon travail. Mais quand on regarde le tableau et qu'on y voit 38 points, il faut leur donner crédit."
Le coordonateur de la défensive des Giants de New York est un vétéran de 48 ans qui a fait une grande différence à sa première saison avec les Giants après avoir passé huit saisons avec les Eagles de Philadelphie sous les ordres de Jim Johnson.
En huit mois avec les Giants, Spagnuolo a inculqué un système combatif à sa nouvelle équipe, qui avait présenté une fiche de 8-8 et qui avait cédé 362 points la saison précédente. On espérait que sous ses ordres, les Giants allaient devenir les Eagles du nord, une des meilleures défensives du circuit.
Le début de saison a été difficile quand les Giants ont cédé 80 points au cours des deux premières semaines, perdant 45-35 à Dallas, puis pliant l'échine 35-13 à domicile contre les Packers de Green Bay.
Certains demandaient déjà la tête de Tom Coughlin et certains autres se demandaient si Spagnuolo avait appris la moindre de chose de Johnson.
Après la défaite contre les Packers, les joueurs de la défensive ont eu une réunion avec Spags et on a étudié les bandes vidéo.
"Il s'est présenté sans brocher, a dit l'ailier défensif Justin Tuck. Il n'a pas dit de gros mots, il ne s'en est pas pris à aucun joueur. Il a gardé son calme, n'a pas changé sa façon de faire et cela m'a plu. Il ne nous connaissait pas et nous ne le connaissions pas. Il a montré qu'il croyait en nous et qu'il croyait que nous pouvions nous en sortir."
Spagnuolo a dit que la chose la plus importante qu'il a apprise de Johnson était la patience.
"Quand nous décidions d'y aller d'un blitz et que ça ne fonctionnait pas la première fois, Jimmy ne s'en faisait pas, a dit Spagnuolo. Il ne changeait pas d'idée. Il continuait de croire en ce qu'il voulait accomplir. Nous avons gagné beaucoup de matches à cause de cela."
Avec les Giants, Spagnuolo savait que le système fonctionnait et il savait qu'il avait les joueurs qui pouvaient faire la différence. Tout ce qu'il restait à déterminer était combien de temps il faudrait pour qu'ils apprennent à faire fonctionner ce nouveau système.
Il n'a fallu qu'une autre semaine pour que ça fonctionne. Lors de la troisième semaine, les Giants n'ont donné aucun point aux Redskins en deuxième demie et ont battu Washington 24-17.
"Je crois que le vent a tourné quand nous avons réalisé qu'il nous fallait nos 11 meilleurs joueurs sur le terrain pour que ça fonctionne, a dit le secondeur Antonio Pierce. Ca voulait dire que Tuck devait être là de temps en temps et que Kiwi (Mathias Kiwanuka) et Kawika (Mitchell) devaient demeurer sur le terrain."
Il leur a fallu s'adapter et accepter surtout qu'on allait utiliser quatre ailiers défensifs dans des situations de passe. En plus de Michael Strahan et Osi Umenyiora, Tuck et Kiwanuka se sont retrouvés sur le terrain en pareilles circonstances.
Les Giants se sont mis à plaquer le quart adverse derrière sa ligne. Ils l'ont fait 12 fois, égalant un record de la NFL, la semaine suivante contre Philadelphie.
Au cours des 13 derniers matches, la défensive a permis moins de 20 points par match. En trois matches des séries, cette moyenne a été inférieure à 17.
"Spags est différent de tous les entraîneurs que j'ai eus, a dit Umenyiora. On peut lui dire ce qui va fonctionner pour nous et il tentera d'incorporer ce jeu dans le système. Son système, c'est les joueurs. Nous sommes sur le terrain. Il tient le cartable, mais il nous pose des questions et nous nous adaptons."
La question importante maintenant est de savoir si Spagnuolo peut trouver des façons de ralentir Brady et cette attaque qui a produit 598 points cette saison, un record de la NFL, dont 38 lors du dernier match de la saison régulière contre les Giants.
"Ce fut un drôle de match, a dit Spagnuolo. Après le match, nous avions l'impression d'avoir fait du bon travail. Mais quand on regarde le tableau et qu'on y voit 38 points, il faut leur donner crédit."