Un 18e gain de suite pour les Pats?
Football dimanche, 3 oct. 2004. 11:21 dimanche, 15 déc. 2024. 08:42
ORCHARD PARK, N.Y. (AP) - À chaque fois qu'on mentionne à Bill Belichick à quel point il dirige une bonne équipe, l'entraîneur des Patriots de la Nouvelle-Angleterre a beau jeu pour ramener tout le monde sur terre.
Il n'a qu'à montrer la cassette du match d'ouverture de la saison dernière.
Un peu plus d'un an plus tard, cette défaite de 31-0 aux mains des Bills de Buffalo a toujours autant d'effet: celui de rendre les membres des Patriots plus modestes.
Bien avant qu'ils ne remportent leur deuxième match du Super Bowl en trois ans, au mois de février dernier, et avant qu'ils n'alignent 17 victoires consécutives pour se retrouver à un seul gain d'égaler le record de la NFL, les Patriots ont été, pendant une brève période, une équipe en déroute.
"Nous nous étions présentés là-bas l'an dernier et nous avions été dominés dans tous les aspects du jeu, a souligné Belichick. La défaite aurait pu être pire encore. C'est quelque chose que nous ne pouvons ignorer."
Mais ce que Belichick a choisi de balayer sous le tapis, c'est que les Patriots ont vengé ce revers au moyen d'une victoire de 31-0 contre les Bills à Foxboro à la fin de la saison 2003.
Il néglige aussi de mentionner que les Patriots étaient sous l'effet du choc à la suite du congédiement surprise de leur meneur en défensive, le demi de sûreté Lawyer Milloy, quelques jours seulement avant le début de la campagne. Choc qui avait été exacerbé par la décision de Milloy de se joindre aux Bills.
Mais le message de Belichick est clair au moment où son équipe se présente à Buffalo en vue de son match de dimanche contre les Bills. Le maître-stratège peut bien rejeter du revers de la main la séquence victorieuse des siens ainsi que ses succès du passé, ça ne l'empêche pas de se servir de l'histoire récente pour motiver ses troupes quand il le veut bien.
"Personne ici ne s'inquiète d'autre chose que de trouver des façons de mieux faire contre les Bills à Buffalo, a dit Belichick. Il y a de quoi nous occuper."
Et les joueurs semblent accepter la façon de voir de leur entraîneur.
"Nous n'y pensons même pas, a affirmé le demi de coin Ty Law en parlant de la séquence de victoires des Patriots. C'est difficile de jouer à Buffalo. Nous sommes les premiers à l'admettre. Nous avons été matraqués la dernière fois."
Reste que c'est de plus en plus difficile pour les joueurs des Patriots de se souvenir de la déception d'une défaite puisque la dernière remonte à il y a plus d'un an.
Depuis qu'ils se sont inclinés 20-17 face aux Redskins à Washington, ils ont présenté un dossier de 14-0 en saison régulière et de 3-0 en séries. Ils pourraient maintenant devenir la septième formation de football professionnel à signer 18 gains d'affilée, la première depuis les Broncos de Denver de 1997-98.
La séquence ne fait qu'ajouter une dimension de plus à un match qui est toujours très attendu entre deux rivaux de la section Est de l'Association américaine.
"Ils ne vont pas en gagner une 18e, je peux vous le dire, a lancé le plaqueur des Bills Pat Williams. Peu importe quel plan de match ils vont adopter, nous allons l'emporter dimanche. Les gars ont faim. Ils ne se contenteront de rien de moins qu'une victoire."
Il n'a qu'à montrer la cassette du match d'ouverture de la saison dernière.
Un peu plus d'un an plus tard, cette défaite de 31-0 aux mains des Bills de Buffalo a toujours autant d'effet: celui de rendre les membres des Patriots plus modestes.
Bien avant qu'ils ne remportent leur deuxième match du Super Bowl en trois ans, au mois de février dernier, et avant qu'ils n'alignent 17 victoires consécutives pour se retrouver à un seul gain d'égaler le record de la NFL, les Patriots ont été, pendant une brève période, une équipe en déroute.
"Nous nous étions présentés là-bas l'an dernier et nous avions été dominés dans tous les aspects du jeu, a souligné Belichick. La défaite aurait pu être pire encore. C'est quelque chose que nous ne pouvons ignorer."
Mais ce que Belichick a choisi de balayer sous le tapis, c'est que les Patriots ont vengé ce revers au moyen d'une victoire de 31-0 contre les Bills à Foxboro à la fin de la saison 2003.
Il néglige aussi de mentionner que les Patriots étaient sous l'effet du choc à la suite du congédiement surprise de leur meneur en défensive, le demi de sûreté Lawyer Milloy, quelques jours seulement avant le début de la campagne. Choc qui avait été exacerbé par la décision de Milloy de se joindre aux Bills.
Mais le message de Belichick est clair au moment où son équipe se présente à Buffalo en vue de son match de dimanche contre les Bills. Le maître-stratège peut bien rejeter du revers de la main la séquence victorieuse des siens ainsi que ses succès du passé, ça ne l'empêche pas de se servir de l'histoire récente pour motiver ses troupes quand il le veut bien.
"Personne ici ne s'inquiète d'autre chose que de trouver des façons de mieux faire contre les Bills à Buffalo, a dit Belichick. Il y a de quoi nous occuper."
Et les joueurs semblent accepter la façon de voir de leur entraîneur.
"Nous n'y pensons même pas, a affirmé le demi de coin Ty Law en parlant de la séquence de victoires des Patriots. C'est difficile de jouer à Buffalo. Nous sommes les premiers à l'admettre. Nous avons été matraqués la dernière fois."
Reste que c'est de plus en plus difficile pour les joueurs des Patriots de se souvenir de la déception d'une défaite puisque la dernière remonte à il y a plus d'un an.
Depuis qu'ils se sont inclinés 20-17 face aux Redskins à Washington, ils ont présenté un dossier de 14-0 en saison régulière et de 3-0 en séries. Ils pourraient maintenant devenir la septième formation de football professionnel à signer 18 gains d'affilée, la première depuis les Broncos de Denver de 1997-98.
La séquence ne fait qu'ajouter une dimension de plus à un match qui est toujours très attendu entre deux rivaux de la section Est de l'Association américaine.
"Ils ne vont pas en gagner une 18e, je peux vous le dire, a lancé le plaqueur des Bills Pat Williams. Peu importe quel plan de match ils vont adopter, nous allons l'emporter dimanche. Les gars ont faim. Ils ne se contenteront de rien de moins qu'une victoire."