Un autre Peyton s'illustre face aux Pats
Football dimanche, 7 nov. 2010. 15:53 vendredi, 13 déc. 2024. 20:33
Les Patriots se sont fait battre par un Peyton dimanche, mais détrompez-vous, il ne s'agissait pas de Peyton Manning. C'est plutôt le porteur de ballon Peyton Hillis qui a fait le boulot.
Après avoir surpris les champions du Super Bowl il y a à peine deux semaines, les Browns de Cleveland ont sorti un autre lapin de leur chapeau en défaisant aisément la Nouvelle-Angleterre au compte de 34-14.
Hillis a connu un match sensationnel avec des gains au sol de 184 verges et deux touchés. Il a également ajouté 36 verges par la voie des airs.
De son côté, le jeune quart-arrière Colt McCoy a une fois de plus démontré beaucoup de maturité en menant l'attaque des Browns de mains de maître en complétant 14 de ses 19 passes pour des gains de 174 verges. Âgé de seulement 24 ans, McCoy compte deux victoires en trois départs dans la NFL.
"Nous savons que nous pouvons battre n'importe qui, a dit le receveur des Browns Joshua Cribbs. Si tu peux battre ces - théoriquement - deux meilleures équipes du circuit, ça nous permet de croire qu'il n'y a aucune équipe dans cette ligue que nous ne pouvons pas battre."
Les Browns, qui étaient bien reposés après leur semaine de congé, ont brisé la séquence de cinq victoires des Patriots. Et ils l'ont fait de manière convaincante, dominant l'une des meilleures équipes de la NFL pendant 60 minutes. Ça n'a fait aucun doute. Les Patriots (6-2) ont été frappés, bafoués et écrasés d'un bout à l'autre du match.
Il s'agissait d'une troisième victoire pour Eric Mangini face à son vieil ami et mentor Bill Belichick, mais une première depuis qu'il est à la barre des Browns. L'amitié entre les deux hommes s'est évaporée il y a quelques années, et désormais ils s'ignorent constamment lors de la période d'échauffement. D'ailleurs, à l'issue de la rencontre, Mangini a serré brièvement la main de Belichick.
Hillis, qui est finalement en santé après avoir mis beaucoup de temps à se remettre d'une blessure à une cuisse, a marqué un touché sur une course de deux verges au premier quart. Il a ensuite cloué le cercueil des Patriots avec une course de 35 verges en fin de quatrième quart qui portait la marque à 34-14. Il a porté le ballon 29 fois, et a engrangé la totalité des verges de gains (60) des Browns lors de la dernière progression.
Après ce touché, le coordonnateur offensif des Browns Brian Daboll a été rabattu au sol sur les lignes de côté par le plaqueur étoile Joe Thomas, tandis qu'ils amorçaient les célébrations entourant ce surprenant triomphe.
"On envoie le message que ce qui s'était produit à La Nouvelle-Orléans n'était pas le fruit du hasard, a dit Thomas. Nous sommes une bonne équipe. Nous commençons à définir notre identité."
Le quart des Patriots Tom Brady a complété 19 de ses 36 tentatives de passe pour des gains de 224 verges et deux majeurs à l'ailier rapproché recrue Aaron Hernandez.
Brady s'est toutefois incliné pour la première fois en cinq matchs en carrière contre les Browns, qui avaient pris les devants 10-0 et menaient par 17 points à l'aube du quatrième quart.
La performance de Brady a été ternie par de nombreuses erreurs de ses receveurs de passes et un échappé crucial de l'ailier rapproché Rob Gronkowski juste avant la mi-temps, tandis que les Patriots, qui présentaient une moyenne de 29 points marqués par match avant dimanche, ont saboté une opportunité de réduire l'avance de 10 points des Browns.
"Nous avons manqué de synchronisme toute la journée, a dit Brady. Ce ne fut pas une bonne journée. En tant qu'offensive, nous n'avons pas été en mesure de progresser avec le ballon, et cela inclut le quart. Si nous jouons comme nous l'avons fait aujourd'hui (dimanche), nous ne serons pas en mesure de battre quiconque."
Lorsque le match a semblé hors de la portée des Patriots, Brady a été remplacé par Brian Hoyer.
Phil Dawson a réussi des placements de 38 et 37 verges pour les Browns, qui sont peut-être meilleurs que leur dossier ne l'indique à leur deuxième saison sous la gouverne de Mangini. À l'exception d'une défaite de 28-10 aux dépens des Steelers de Pittsburgh, chacune des défaites des Browns s'est produite par un écart de 10 points ou moins.
Les Ravens ne laissent pas Miami triompher sur leur terrain
Billy Cundiff a réussi quatre placements et la défense a brillé en deuxième demie, alors que les Ravens de Baltimore ont battu les Dolphins de Miami 26-10.
Les Ravens (6-2) remportaient un septième match de suite à domicile, grâce entre autres à Cundiff et à une défense qui a blanchi l'adversaire en deuxième demie.
Cundiff s'est acquitté de sa tâche à partir de 26, 39, 20 et 24 verges, et les Ravens ont limité les Dolphins à 24 verges au sol pendant les 30 dernières minutes.
Chad Henne des Dolphins a réussi 22 passes sur 34 pour 231 verges, mais il a été intercepté trois fois.
Les Dolphins (4-4) se présentaient avec un dossier de 4-0 à l'étranger, mais cela n'a pas impressionné les Ravens. Ces derniers n'ont jamais tiré de l'arrière, puis ont filé vers la victoire après avoir pris les devants 13-10 à la demie. Joe Flacco a complété 22 de ses 34 passes pour 266 verges, incluant deux touchés, tandis que Ray Rice a ajouté 83 verges en 22 courses.
Les probabilités favorisaient Philip Rivers, qui en a profité
Philip Rivers a réussi quatre passes de touché contre la pire défensive de la NFL contre le jeu aérien et les Chargers de San Diego ont mérité leur première victoire à l'étranger cette saison en battant les Texans de Houston 29-23.
Rivers a complété 17 de ses 23 tentatives de passe pour des gains de 295 verges. Il a employé huit receveurs de passes différents en l'absence de l'ailier rapproché Antonio Gates, qui est ennuyé par une blessure au pied droit.
La recrue Seyi Ajirotutu et l'ailier rapproché auxiliaire Randy McMichael ont capté deux passes de touché chacun. Ajirotutu a été inséré dans la formation partante le 23 octobre, lorsque le nom du secondeur Kion Wilson a été placé sur la liste de réserve.
Les Chargers (4-5) ont savouré deux victoires consécutives pour la première fois cette saison.
Arian Foster a porté le ballon 27 fois pour des gains de 127 verges et deux majeurs pour les Texans (4-4), qui ont perdu trois de leurs quatre derniers affrontements à domicile.
Les Lions ont donné chaud aux Jets
Mark Sanchez a repéré Santonio Holmes 52 verges plus loin et mis la table pour le placement victorieux de 30 verges de Nick Folk, et les Jets de New York ont arraché une victoire de 23-20 en prolongation aux Lions de Detroit.
Sanchez a inscrit un touché sur une faufilade du quart avec 2:46 à faire en temps règlementaire. Il a aussi dirigé une série de neuf jeux en attaque qui ont mené au placement de 36 verges de Folk, qui a forcé la présentation d'une prolongation.
Matthew Stafford a effectué deux passes de touché et en a inscrit un autre au sol pour donner un coussin de 10 points aux Lions. Il s'est cependant de nouveau blessé à l'épaule droite et a quitté la rencontre avec 5:19 à faire.
L'entraîneur-chef des Lions Jim Schwartz a offert du temps supplémentaire à Sanchez tandis que son offensive s'affairait à créer l'égalité, lorsqu'il a appelé un jeu aérien en situation de troisième essai. Drew Stanton a alors raté sa passe, et donné le ballon aux Jets alors qu'il restait 1:40 au cadran.
Sanchez a complété 22 de ses 39 tentatives de passe pour des gains de 323 verges et un touché - une passe de 74 verges à Braylon Edwards avec une minutes à jouer à la première demie - et une interception. Holmes a capté cinq passes pour 114 verges de gains. LaDainian Tomlinson et Shonn Greene ont uni leurs efforts pour un total de 101 verges au sol.
De son côté, Stafford a réussi 20 de ses 36 passes pour des gains de 240 verges et trois majeurs - dont un au sol. Calvin Johnson a été limité à une passe captée pour un gain de 13 verges, étant constamment couvert par le demi de coin étoile Darrelle Revis. Nate Burleson a obtenu sept ballons pour des gains de 113 verges et un touché.
Les Jets (6-2) ont donc renversé les Lions (2-6) au Ford Field de Detroit.
Les Falcons montrent aux Bucs qu'ils ont des croutes à manger
Avec un puissant porteur de ballon, une offensive bien équilibrée et une défensive étanche à la porte des buts, les Falcons d'Atlanta ont démontré une fois de plus qu'ils sont les meilleurs dans la section sud de l'Association nationale.
Du moins pour cette semaine.
Michael Turner a marqué deux touchés en première demie et les Falcons ont résisté aux Buccaneers de Tampa Bay jusque dans leurs derniers retranchements, l'emportant 27-21 pour s'installer seuls au sommet de leur section. Ils ont ainsi compensé pour la perte de Roddy White, blessé à un genou. Tony Gonzalez a capté huit passes, et la recrue non-repêchée Michael Palmer a inscrit son premier touché en carrière.
"Nous savons comment gagner, a dit le demi de coin des Falcons Dunta Robinson. Cette équipe est excellente pour fermer la porte à l'adversaire. Même si nous sommes acculés au pied du mur, nous trouvons toujours une façon de l'emporter."
L'entraîneur des Bucs Raheem Morris avait proclamé que son club était le meilleur dans la Nationale, et ses protégés semblaient vouloir lui donner raison quand Josh Freeman a orchestré une poussée les amenant à la ligne de 2 des Falcons. En toute fin de troisième quart, Michael Spurlock avait ramené un botté d'engagement sur 89 verges pour un touché, ce qui réduisait l'avance des Falcons à six points.
Leur front défensif a de toute évidence fait le boulot alors qu'il devait défendre sa zone des buts, après que les Buccaneers eurent traversé le terrain jusqu'à la ligne de deux verges des Falcons, avec un peu moins de trois minutes à écouler. Ils étaient alors en situation de quatrième essai et une verge à franchir.
"J'ai demandé au front défensif 'Pénétrez, Pénétrez', et les gars de la tertiaire se sont avancés pour effectuer le jeu", a indiqué le secondeur Mike Peterson.
Sur un quatrième essai et une verge, Freeman a exécuté une feinte de remise à Ryan Purvis, un ailier rapproché placé comme centre-arrière, pour plutôt remettre le ballon à LeGarrette Blount, qui s'est dirigé du côté droit. Mais Thomas DeCoud s'est chargé de fermer la brèche et Coy Wire est arrivé en renfort, si bien que Blount n'a pu s'étirer pour obtenir le premier essai.
"Nous avons perdu par une verge, a reconnu la recrue des Buccaneers Gerald McCoy. C'est là l'essence de cette ligue."
Le ballon est donc revenu aux Falcons (6-2), qui ont écoulé le temps restant après une course de Turner pour un premier essai, bien opportun. Ce dernier a fini avec 27 courses pour 107 verges, franchissant le cap des 100 verges pour la quatrième fois à ses six derniers matches.
Les Falcons ont dominé pendant la majeure partie du match, et Freeman a aidé leur cause en commettant deux interceptions.
Les Buccaneers (5-3) sont restés dans le match grâce à leurs unités spéciales et se sont battus jusqu'à la fin, dans ce duel opposant deux des trois équipes au meilleur dossier de la Nationale, quand la journée s'amorçait (l'autre étant les Giant de New York).
"C'est une bonne équipe de football, ne vous trompez pas, a dit Morris. Nous avons été solides contre une grosse équipe."
Les Saints sont de retour sur le droit chemin
Drew Brees a récolté 253 verges de gains et réalisé deux touchés, Jabari Greer a retourné une interception pour un majeur et les Saints de La Nouvelle-Orléans sont devenus la plus récente équipe à humilier la piètre offensive des Panthers de la Caroline dans un gain de 34-3.
Les Saints (6-3) ont fait fi de la perte de l'ailier rapproché Jeremy Shockey en raison d'une blessure aux côtes subie après son attrapé pour un touché, et sont demeurés compétitifs dans la section sud de l'Association nationale. L'ailier rapproché recrue Jimmy Graham a capté sa première passe de touché en carrière en l'absence de Shockey, et les Saints ont limité les Panthers à 195 verges de gains.
Les choses auraient pu être pires pour les Panthers (1-7). Ils ont perdu les services du quart Matt Moore et du demi offensif Jonathan Stewart en raison de blessures encaissées au premier quart. Le quart recrue Jimmy Clausen a même été mis de côté durant la rencontre, et les Panthers n'ont pas été en mesure de générer suffisamment d'attaque pour représenter une véritable menace contre les champions en titre du Super Bowl.
Brees a commis sa 12e interception tôt dans la match, mais a néanmoins complété 27 de ses 43 tentatives de passe. Il a été remplacé par Chase Daniel au poste de quart après la course d'une verge de Ladell Betts jusque dans la zone des buts qui portait la marque à 34-3, avec 8:12 à écouler au quatrième quart.
Ce triomphe a donc permis aux Saints de s'assurer d'entrer dans leur semaine de congé avec autant de victoires que n'importe quelle équipe de la Nationale, et de demeurer à un demi-match des meneurs de la section sud, les Falcons d'Atlanta.
Les Saints ont toutefois eu du renfort en défensive grâce aux retours au jeu de Greer et Tracy Porter, qui ont facilement maîtrisé le jeu aérien des Panthers - et complété le premier balayage à leurs dépens depuis 2001.
Les Panthers ont présenté un dossier de 1-15 la saison dernière, et leur fiche pourrait bien être aussi pire cette saison selon plusieurs observateurs.
Rien à faire pour les Bills, qui s'inclinent à Toronto
Jay Cutler a lancé deux passes de touché qui ont permis aux Bears de Chicago de surprendre les Bills de Buffalo 22-19, au Rogers Centre de Toronto.
La passe de touché de trois verges de Cutler à Earl Bennett a permis aux Bears (5-3) de prendre les devants 20-19 à 8:19 du quatrième quart. Cutler a ensuite effectué une passe dans le flanc à Matt Forte, qui a complété la transformation de deux points. Le touché de Bennett a été orchestré par le retour d'interception de Tim Jennings jusqu'à la ligne de 23 des Bills.
Il s'agissait du cinquième d'une série de huit matchs des Bills disputés à Toronto, jusqu'en 2012. Depuis le début de cette séquence, les Bills ont affiché un dossier de 2-3, qui comprend trois revers en saison régulière. Les organisateurs ont estimé à 50 746 le nombre de spectateurs massés dans les gradins du domicile des Blue Jays de Toronto - ce qui signifie qu'aucun match jusqu'à présent n'a fait salle comble (54 000) dans cette série.
Les Bills (0-8), qui représentent la seule formation de la NFL sans victoire cette saison, auraient pu briser cette léthargie. Mais une série d'erreurs et de mauvaises décisions ont ruiné leurs efforts.
Après avoir surpris les champions du Super Bowl il y a à peine deux semaines, les Browns de Cleveland ont sorti un autre lapin de leur chapeau en défaisant aisément la Nouvelle-Angleterre au compte de 34-14.
Hillis a connu un match sensationnel avec des gains au sol de 184 verges et deux touchés. Il a également ajouté 36 verges par la voie des airs.
De son côté, le jeune quart-arrière Colt McCoy a une fois de plus démontré beaucoup de maturité en menant l'attaque des Browns de mains de maître en complétant 14 de ses 19 passes pour des gains de 174 verges. Âgé de seulement 24 ans, McCoy compte deux victoires en trois départs dans la NFL.
"Nous savons que nous pouvons battre n'importe qui, a dit le receveur des Browns Joshua Cribbs. Si tu peux battre ces - théoriquement - deux meilleures équipes du circuit, ça nous permet de croire qu'il n'y a aucune équipe dans cette ligue que nous ne pouvons pas battre."
Les Browns, qui étaient bien reposés après leur semaine de congé, ont brisé la séquence de cinq victoires des Patriots. Et ils l'ont fait de manière convaincante, dominant l'une des meilleures équipes de la NFL pendant 60 minutes. Ça n'a fait aucun doute. Les Patriots (6-2) ont été frappés, bafoués et écrasés d'un bout à l'autre du match.
Il s'agissait d'une troisième victoire pour Eric Mangini face à son vieil ami et mentor Bill Belichick, mais une première depuis qu'il est à la barre des Browns. L'amitié entre les deux hommes s'est évaporée il y a quelques années, et désormais ils s'ignorent constamment lors de la période d'échauffement. D'ailleurs, à l'issue de la rencontre, Mangini a serré brièvement la main de Belichick.
Hillis, qui est finalement en santé après avoir mis beaucoup de temps à se remettre d'une blessure à une cuisse, a marqué un touché sur une course de deux verges au premier quart. Il a ensuite cloué le cercueil des Patriots avec une course de 35 verges en fin de quatrième quart qui portait la marque à 34-14. Il a porté le ballon 29 fois, et a engrangé la totalité des verges de gains (60) des Browns lors de la dernière progression.
Après ce touché, le coordonnateur offensif des Browns Brian Daboll a été rabattu au sol sur les lignes de côté par le plaqueur étoile Joe Thomas, tandis qu'ils amorçaient les célébrations entourant ce surprenant triomphe.
"On envoie le message que ce qui s'était produit à La Nouvelle-Orléans n'était pas le fruit du hasard, a dit Thomas. Nous sommes une bonne équipe. Nous commençons à définir notre identité."
Le quart des Patriots Tom Brady a complété 19 de ses 36 tentatives de passe pour des gains de 224 verges et deux majeurs à l'ailier rapproché recrue Aaron Hernandez.
Brady s'est toutefois incliné pour la première fois en cinq matchs en carrière contre les Browns, qui avaient pris les devants 10-0 et menaient par 17 points à l'aube du quatrième quart.
La performance de Brady a été ternie par de nombreuses erreurs de ses receveurs de passes et un échappé crucial de l'ailier rapproché Rob Gronkowski juste avant la mi-temps, tandis que les Patriots, qui présentaient une moyenne de 29 points marqués par match avant dimanche, ont saboté une opportunité de réduire l'avance de 10 points des Browns.
"Nous avons manqué de synchronisme toute la journée, a dit Brady. Ce ne fut pas une bonne journée. En tant qu'offensive, nous n'avons pas été en mesure de progresser avec le ballon, et cela inclut le quart. Si nous jouons comme nous l'avons fait aujourd'hui (dimanche), nous ne serons pas en mesure de battre quiconque."
Lorsque le match a semblé hors de la portée des Patriots, Brady a été remplacé par Brian Hoyer.
Phil Dawson a réussi des placements de 38 et 37 verges pour les Browns, qui sont peut-être meilleurs que leur dossier ne l'indique à leur deuxième saison sous la gouverne de Mangini. À l'exception d'une défaite de 28-10 aux dépens des Steelers de Pittsburgh, chacune des défaites des Browns s'est produite par un écart de 10 points ou moins.
Les Ravens ne laissent pas Miami triompher sur leur terrain
Billy Cundiff a réussi quatre placements et la défense a brillé en deuxième demie, alors que les Ravens de Baltimore ont battu les Dolphins de Miami 26-10.
Les Ravens (6-2) remportaient un septième match de suite à domicile, grâce entre autres à Cundiff et à une défense qui a blanchi l'adversaire en deuxième demie.
Cundiff s'est acquitté de sa tâche à partir de 26, 39, 20 et 24 verges, et les Ravens ont limité les Dolphins à 24 verges au sol pendant les 30 dernières minutes.
Chad Henne des Dolphins a réussi 22 passes sur 34 pour 231 verges, mais il a été intercepté trois fois.
Les Dolphins (4-4) se présentaient avec un dossier de 4-0 à l'étranger, mais cela n'a pas impressionné les Ravens. Ces derniers n'ont jamais tiré de l'arrière, puis ont filé vers la victoire après avoir pris les devants 13-10 à la demie. Joe Flacco a complété 22 de ses 34 passes pour 266 verges, incluant deux touchés, tandis que Ray Rice a ajouté 83 verges en 22 courses.
Les probabilités favorisaient Philip Rivers, qui en a profité
Philip Rivers a réussi quatre passes de touché contre la pire défensive de la NFL contre le jeu aérien et les Chargers de San Diego ont mérité leur première victoire à l'étranger cette saison en battant les Texans de Houston 29-23.
Rivers a complété 17 de ses 23 tentatives de passe pour des gains de 295 verges. Il a employé huit receveurs de passes différents en l'absence de l'ailier rapproché Antonio Gates, qui est ennuyé par une blessure au pied droit.
La recrue Seyi Ajirotutu et l'ailier rapproché auxiliaire Randy McMichael ont capté deux passes de touché chacun. Ajirotutu a été inséré dans la formation partante le 23 octobre, lorsque le nom du secondeur Kion Wilson a été placé sur la liste de réserve.
Les Chargers (4-5) ont savouré deux victoires consécutives pour la première fois cette saison.
Arian Foster a porté le ballon 27 fois pour des gains de 127 verges et deux majeurs pour les Texans (4-4), qui ont perdu trois de leurs quatre derniers affrontements à domicile.
Les Lions ont donné chaud aux Jets
Mark Sanchez a repéré Santonio Holmes 52 verges plus loin et mis la table pour le placement victorieux de 30 verges de Nick Folk, et les Jets de New York ont arraché une victoire de 23-20 en prolongation aux Lions de Detroit.
Sanchez a inscrit un touché sur une faufilade du quart avec 2:46 à faire en temps règlementaire. Il a aussi dirigé une série de neuf jeux en attaque qui ont mené au placement de 36 verges de Folk, qui a forcé la présentation d'une prolongation.
Matthew Stafford a effectué deux passes de touché et en a inscrit un autre au sol pour donner un coussin de 10 points aux Lions. Il s'est cependant de nouveau blessé à l'épaule droite et a quitté la rencontre avec 5:19 à faire.
L'entraîneur-chef des Lions Jim Schwartz a offert du temps supplémentaire à Sanchez tandis que son offensive s'affairait à créer l'égalité, lorsqu'il a appelé un jeu aérien en situation de troisième essai. Drew Stanton a alors raté sa passe, et donné le ballon aux Jets alors qu'il restait 1:40 au cadran.
Sanchez a complété 22 de ses 39 tentatives de passe pour des gains de 323 verges et un touché - une passe de 74 verges à Braylon Edwards avec une minutes à jouer à la première demie - et une interception. Holmes a capté cinq passes pour 114 verges de gains. LaDainian Tomlinson et Shonn Greene ont uni leurs efforts pour un total de 101 verges au sol.
De son côté, Stafford a réussi 20 de ses 36 passes pour des gains de 240 verges et trois majeurs - dont un au sol. Calvin Johnson a été limité à une passe captée pour un gain de 13 verges, étant constamment couvert par le demi de coin étoile Darrelle Revis. Nate Burleson a obtenu sept ballons pour des gains de 113 verges et un touché.
Les Jets (6-2) ont donc renversé les Lions (2-6) au Ford Field de Detroit.
Les Falcons montrent aux Bucs qu'ils ont des croutes à manger
Avec un puissant porteur de ballon, une offensive bien équilibrée et une défensive étanche à la porte des buts, les Falcons d'Atlanta ont démontré une fois de plus qu'ils sont les meilleurs dans la section sud de l'Association nationale.
Du moins pour cette semaine.
Michael Turner a marqué deux touchés en première demie et les Falcons ont résisté aux Buccaneers de Tampa Bay jusque dans leurs derniers retranchements, l'emportant 27-21 pour s'installer seuls au sommet de leur section. Ils ont ainsi compensé pour la perte de Roddy White, blessé à un genou. Tony Gonzalez a capté huit passes, et la recrue non-repêchée Michael Palmer a inscrit son premier touché en carrière.
"Nous savons comment gagner, a dit le demi de coin des Falcons Dunta Robinson. Cette équipe est excellente pour fermer la porte à l'adversaire. Même si nous sommes acculés au pied du mur, nous trouvons toujours une façon de l'emporter."
L'entraîneur des Bucs Raheem Morris avait proclamé que son club était le meilleur dans la Nationale, et ses protégés semblaient vouloir lui donner raison quand Josh Freeman a orchestré une poussée les amenant à la ligne de 2 des Falcons. En toute fin de troisième quart, Michael Spurlock avait ramené un botté d'engagement sur 89 verges pour un touché, ce qui réduisait l'avance des Falcons à six points.
Leur front défensif a de toute évidence fait le boulot alors qu'il devait défendre sa zone des buts, après que les Buccaneers eurent traversé le terrain jusqu'à la ligne de deux verges des Falcons, avec un peu moins de trois minutes à écouler. Ils étaient alors en situation de quatrième essai et une verge à franchir.
"J'ai demandé au front défensif 'Pénétrez, Pénétrez', et les gars de la tertiaire se sont avancés pour effectuer le jeu", a indiqué le secondeur Mike Peterson.
Sur un quatrième essai et une verge, Freeman a exécuté une feinte de remise à Ryan Purvis, un ailier rapproché placé comme centre-arrière, pour plutôt remettre le ballon à LeGarrette Blount, qui s'est dirigé du côté droit. Mais Thomas DeCoud s'est chargé de fermer la brèche et Coy Wire est arrivé en renfort, si bien que Blount n'a pu s'étirer pour obtenir le premier essai.
"Nous avons perdu par une verge, a reconnu la recrue des Buccaneers Gerald McCoy. C'est là l'essence de cette ligue."
Le ballon est donc revenu aux Falcons (6-2), qui ont écoulé le temps restant après une course de Turner pour un premier essai, bien opportun. Ce dernier a fini avec 27 courses pour 107 verges, franchissant le cap des 100 verges pour la quatrième fois à ses six derniers matches.
Les Falcons ont dominé pendant la majeure partie du match, et Freeman a aidé leur cause en commettant deux interceptions.
Les Buccaneers (5-3) sont restés dans le match grâce à leurs unités spéciales et se sont battus jusqu'à la fin, dans ce duel opposant deux des trois équipes au meilleur dossier de la Nationale, quand la journée s'amorçait (l'autre étant les Giant de New York).
"C'est une bonne équipe de football, ne vous trompez pas, a dit Morris. Nous avons été solides contre une grosse équipe."
Les Saints sont de retour sur le droit chemin
Drew Brees a récolté 253 verges de gains et réalisé deux touchés, Jabari Greer a retourné une interception pour un majeur et les Saints de La Nouvelle-Orléans sont devenus la plus récente équipe à humilier la piètre offensive des Panthers de la Caroline dans un gain de 34-3.
Les Saints (6-3) ont fait fi de la perte de l'ailier rapproché Jeremy Shockey en raison d'une blessure aux côtes subie après son attrapé pour un touché, et sont demeurés compétitifs dans la section sud de l'Association nationale. L'ailier rapproché recrue Jimmy Graham a capté sa première passe de touché en carrière en l'absence de Shockey, et les Saints ont limité les Panthers à 195 verges de gains.
Les choses auraient pu être pires pour les Panthers (1-7). Ils ont perdu les services du quart Matt Moore et du demi offensif Jonathan Stewart en raison de blessures encaissées au premier quart. Le quart recrue Jimmy Clausen a même été mis de côté durant la rencontre, et les Panthers n'ont pas été en mesure de générer suffisamment d'attaque pour représenter une véritable menace contre les champions en titre du Super Bowl.
Brees a commis sa 12e interception tôt dans la match, mais a néanmoins complété 27 de ses 43 tentatives de passe. Il a été remplacé par Chase Daniel au poste de quart après la course d'une verge de Ladell Betts jusque dans la zone des buts qui portait la marque à 34-3, avec 8:12 à écouler au quatrième quart.
Ce triomphe a donc permis aux Saints de s'assurer d'entrer dans leur semaine de congé avec autant de victoires que n'importe quelle équipe de la Nationale, et de demeurer à un demi-match des meneurs de la section sud, les Falcons d'Atlanta.
Les Saints ont toutefois eu du renfort en défensive grâce aux retours au jeu de Greer et Tracy Porter, qui ont facilement maîtrisé le jeu aérien des Panthers - et complété le premier balayage à leurs dépens depuis 2001.
Les Panthers ont présenté un dossier de 1-15 la saison dernière, et leur fiche pourrait bien être aussi pire cette saison selon plusieurs observateurs.
Rien à faire pour les Bills, qui s'inclinent à Toronto
Jay Cutler a lancé deux passes de touché qui ont permis aux Bears de Chicago de surprendre les Bills de Buffalo 22-19, au Rogers Centre de Toronto.
La passe de touché de trois verges de Cutler à Earl Bennett a permis aux Bears (5-3) de prendre les devants 20-19 à 8:19 du quatrième quart. Cutler a ensuite effectué une passe dans le flanc à Matt Forte, qui a complété la transformation de deux points. Le touché de Bennett a été orchestré par le retour d'interception de Tim Jennings jusqu'à la ligne de 23 des Bills.
Il s'agissait du cinquième d'une série de huit matchs des Bills disputés à Toronto, jusqu'en 2012. Depuis le début de cette séquence, les Bills ont affiché un dossier de 2-3, qui comprend trois revers en saison régulière. Les organisateurs ont estimé à 50 746 le nombre de spectateurs massés dans les gradins du domicile des Blue Jays de Toronto - ce qui signifie qu'aucun match jusqu'à présent n'a fait salle comble (54 000) dans cette série.
Les Bills (0-8), qui représentent la seule formation de la NFL sans victoire cette saison, auraient pu briser cette léthargie. Mais une série d'erreurs et de mauvaises décisions ont ruiné leurs efforts.